Hypoprof
2021-12-14 15:33:19
Petite bibliographique romanesque (non-exhaustive) de livres enrichissants en langue française:
XVIe: Rabelais, Pantagruel, Gargantua.
XVIIe: Lafayette, La Princesse de Clèves (mais honnêtement le siècle classique n'est guère romanesque)
XVIIIe: Laclos, Les Liaisons dangereuses / Diderot, Jacques le fataliste / Montesquieu, Les Lettres persanes
XIXe: Hugo, Les Misérables, L'Homme qui rit / Balzac, Le Père Goriot, Eugénie Grandet, Illusions
perdues / Zola, Germinal, L'Assommoir, L'Œuvre / Flaubert, Madame Bovary, L'Education sentimentale / Maupassant, Bel Ami, Une Vie / Stendhal, Le Rouge et le noir / Huysmans, A Rebours
XXe: Proust, La Recherche du temps perdu / Giono, Un Roi sans divertissement / Céline, Voyage au bout de la nuit, Mort à crédit / Yourcenar, Mémoire d'Hadrien, L'Œuvre au noir / Camus, La Peste, L'Etranger / Perec, Les Choses / Gary-Ajar, La Vie devant soi / Cohen, Belle du Seigneur
Je-Suis-Surmoi
2021-12-14 15:37:49
Le 14 décembre 2021 à 15:25:18 :
Les lecteurs
C'est vrai qu'il faut lire un livre 2 fois pour le comprendre ? Si c'est un roman ou du théâtre ça sert a rien nan? En philosophie, socio.. je comprends mais le reste
Ben, certains romans fonctionnent au niveau symbolique.
Chez Dostoïevski, il y a souvent des trucs qu'on voit juste à la deuxième lecture. Par exemple certains personnages sont sensés représenter un aspect spécifique de la psyché du personnage principal. Comme si ceux-ci existaient tous à l'intérieur de la tête de ce dernier.
Dostoïevski est très proche de la psychanalyse dans ses romans. Même si il est un précurseur de Freud.
Le double est littéralement une représentation très réaliste d'un individu qui sombre dans une psychose délirante (présenté comme un roman fantastique pour expliquer les délires auxquels croit le personnage principal).