En fait en France si tu veux t'en sortir, il faut clairement oublié la sécurité de l'emploi avec un CDI.
Il faut créer ta société et pour ça il te faut une compétence reconnue dans un domaine, actuellement le manuel est très rechercher.
Ensuite dès que tu commence à gagner un peu d'argent, il faut acheter des choses sur ta société ( Ordinateur, produits d'entretien, limite de la bouffe ... ta voiture de fonction ... ect )
Tout ça va écraser ton résultat pour que tu ne paie pas d'impot.
Il faut aussi créer une entreprise avec un statut juridique qui te permet d'être salarié de ta société, comme une SAS et ainsi te payer au SMIC pour avoir toutes les réductions salarial nécéssaire et toucher le prime d'activite.
Par la suite tu investi dans l'achat de ta maison principal en créant une SCI et tu endette ta société.
Bref vous l'avez compris, ton SMIC c'est ton argent de poche et toutes les autres dépenses sont absorber par ta société pour écraser sont résultat et donc ne pas payer d'impot tout en améliorant grandement ta qualité de vie.
Le 10 novembre 2021 à 07:17:08 :
En fait en France si tu veux t'en sortir, il faut clairement oublié la sécurité de l'emploi avec un CDI.Il faut créer ta société et pour ça il te faut une compétence reconnue dans un domaine, actuellement le manuel est très rechercher.
Ensuite dès que tu commence à gagner un peu d'argent, il faut acheter des choses sur ta société ( Ordinateur, produits d'entretien, limite de la bouffe ... ta voiture de fonction ... ect )
Tout ça va écraser ton résultat pour que tu ne paie pas d'impot.
Il faut aussi créer une entreprise avec un statut juridique qui te permet d'être salarié de ta société, comme une SAS et ainsi te payer au SMIC pour avoir toutes les réductions salarial nécéssaire et toucher le prime d'activite.
Par la suite tu investi dans l'achat de ta maison principal en créant une SCI et tu endette ta société.
Bref vous l'avez compris, ton SMIC c'est ton argent de poche et toutes les autres dépenses sont absorber par ta société pour écraser sont résultat et donc ne pas payer d'impot tout en améliorant grandement ta qualité de vie.
Aya la France obligé de devenir entrepreneur et réussir ses projets puis entuber le système comme un fraudeur pour vivre un peu mieux qu'un sdf à los angeles pendant que des gamins se font des millions en vendant des produits alibaba dans leur maison isolé dans le désert au texas
Une belle remarque khey mais je veux concevoir une boîte de nouvelle technologie loin du manuel dans l'optique mais je retiens tes dires je vais me renseigner
Il ne fallait pas faire médecine le khey qui sort ça. Jusqu'à très récemment c'était bouche et il y avait des numerus clausus
Le 10 novembre 2021 à 07:16:11 :
Le 10 novembre 2021 à 07:14:57 AdikT2f a écrit :
L'op ça veut dire quoi pour toi "réussir " ?Mon topic parle de la réussite financière
D'accord khey. Donc à partir de quand tu considères que c'est réussi ?
Un employé qui gagne 3500 ou 4000 € par mois n'est objectivement pas riche. De là à dire qu'il n'a pas réussi, ça me semble exagéré. Ou un patron qui se sort 8000 €, je pense qu'il réussi mais c'est pas pour autant qu'il aura le train de vie d'un émir quatari
Le 10 novembre 2021 à 07:20:12 :
Le 10 novembre 2021 à 07:17:08 :
En fait en France si tu veux t'en sortir, il faut clairement oublié la sécurité de l'emploi avec un CDI.Il faut créer ta société et pour ça il te faut une compétence reconnue dans un domaine, actuellement le manuel est très rechercher.
Ensuite dès que tu commence à gagner un peu d'argent, il faut acheter des choses sur ta société ( Ordinateur, produits d'entretien, limite de la bouffe ... ta voiture de fonction ... ect )
Tout ça va écraser ton résultat pour que tu ne paie pas d'impot.
Il faut aussi créer une entreprise avec un statut juridique qui te permet d'être salarié de ta société, comme une SAS et ainsi te payer au SMIC pour avoir toutes les réductions salarial nécéssaire et toucher le prime d'activite.
Par la suite tu investi dans l'achat de ta maison principal en créant une SCI et tu endette ta société.
Bref vous l'avez compris, ton SMIC c'est ton argent de poche et toutes les autres dépenses sont absorber par ta société pour écraser sont résultat et donc ne pas payer d'impot tout en améliorant grandement ta qualité de vie.
Aya la France obligé de devenir entrepreneur et réussir ses projets puis entuber le système comme un fraudeur pour vivre un peu mieux qu'un sdf à los angeles pendant que des gamins se font des millions en vendant des produits alibaba dans leur maison isolé dans le désert au texas
C'est triste mais oui ... si tu veux vivre "correctement" avec des horaires correcte en France pas le choix.
Après tu peux toi aussi vendre des produits alibaba en dropshiping hein, tu créer une société en lithuanie en achetant une boite au lettre à une société spécial et tu fait ton business.
Le 10 novembre 2021 à 07:23:23 :
Le 10 novembre 2021 à 07:20:12 :
Le 10 novembre 2021 à 07:17:08 :
En fait en France si tu veux t'en sortir, il faut clairement oublié la sécurité de l'emploi avec un CDI.Il faut créer ta société et pour ça il te faut une compétence reconnue dans un domaine, actuellement le manuel est très rechercher.
Ensuite dès que tu commence à gagner un peu d'argent, il faut acheter des choses sur ta société ( Ordinateur, produits d'entretien, limite de la bouffe ... ta voiture de fonction ... ect )
Tout ça va écraser ton résultat pour que tu ne paie pas d'impot.
Il faut aussi créer une entreprise avec un statut juridique qui te permet d'être salarié de ta société, comme une SAS et ainsi te payer au SMIC pour avoir toutes les réductions salarial nécéssaire et toucher le prime d'activite.
Par la suite tu investi dans l'achat de ta maison principal en créant une SCI et tu endette ta société.
Bref vous l'avez compris, ton SMIC c'est ton argent de poche et toutes les autres dépenses sont absorber par ta société pour écraser sont résultat et donc ne pas payer d'impot tout en améliorant grandement ta qualité de vie.
Aya la France obligé de devenir entrepreneur et réussir ses projets puis entuber le système comme un fraudeur pour vivre un peu mieux qu'un sdf à los angeles pendant que des gamins se font des millions en vendant des produits alibaba dans leur maison isolé dans le désert au texas
C'est triste mais oui ... si tu veux vivre "correctement" avec des horaires correcte en France pas le choix.
Après tu peux toi aussi vendre des produits alibaba en dropshiping hein, tu créer une société en lithuanie en achetant une boite au lettre à une société spécial et tu fait ton business.
La France est pauvre, faut que tu sois bilingue en anglais au grand minimum pour viser l'international et t'éduquer, vu que les informations en français = plagiat eco+ des infos en anglais et en retard de 5 ans sur la quantité et qualité
Le 10 novembre 2021 à 07:22:49 :
Le 10 novembre 2021 à 07:16:11 :
Le 10 novembre 2021 à 07:14:57 AdikT2f a écrit :
L'op ça veut dire quoi pour toi "réussir " ?Mon topic parle de la réussite financière
D'accord khey. Donc à partir de quand tu considères que c'est réussi ?
Un employé qui gagne 3500 ou 4000 € par mois n'est objectivement pas riche. De là à dire qu'il n'a pas réussi, ça me semble exagéré. Ou un patron qui se sort 8000 €, je pense qu'il réussi mais c'est pas pour autant qu'il aura le train de vie d'un émir quatari
Clairement, aujourd'hui être riche c'est être capable de sortir 150.000€ NET par ans.
Donc faut être chroniqueur à la TV ou Cadre supérieur d'une entreprise du CAC 40, c'est donc faire parti des 0.1% des Français.
Le 10 novembre 2021 à 07:25:28 :
Le 10 novembre 2021 à 07:23:23 :
Le 10 novembre 2021 à 07:20:12 :
Le 10 novembre 2021 à 07:17:08 :
En fait en France si tu veux t'en sortir, il faut clairement oublié la sécurité de l'emploi avec un CDI.Il faut créer ta société et pour ça il te faut une compétence reconnue dans un domaine, actuellement le manuel est très rechercher.
Ensuite dès que tu commence à gagner un peu d'argent, il faut acheter des choses sur ta société ( Ordinateur, produits d'entretien, limite de la bouffe ... ta voiture de fonction ... ect )
Tout ça va écraser ton résultat pour que tu ne paie pas d'impot.
Il faut aussi créer une entreprise avec un statut juridique qui te permet d'être salarié de ta société, comme une SAS et ainsi te payer au SMIC pour avoir toutes les réductions salarial nécéssaire et toucher le prime d'activite.
Par la suite tu investi dans l'achat de ta maison principal en créant une SCI et tu endette ta société.
Bref vous l'avez compris, ton SMIC c'est ton argent de poche et toutes les autres dépenses sont absorber par ta société pour écraser sont résultat et donc ne pas payer d'impot tout en améliorant grandement ta qualité de vie.
Aya la France obligé de devenir entrepreneur et réussir ses projets puis entuber le système comme un fraudeur pour vivre un peu mieux qu'un sdf à los angeles pendant que des gamins se font des millions en vendant des produits alibaba dans leur maison isolé dans le désert au texas
C'est triste mais oui ... si tu veux vivre "correctement" avec des horaires correcte en France pas le choix.
Après tu peux toi aussi vendre des produits alibaba en dropshiping hein, tu créer une société en lithuanie en achetant une boite au lettre à une société spécial et tu fait ton business.
La France est pauvre, faut que tu sois bilingue en anglais au grand minimum pour viser l'international et t'éduquer, vu que les informations en français = plagiat eco+ des infos en anglais et en retard de 5 ans sur la quantité et qualité
Même bilingue tu fera rien en dehors de la France, tout au plus un bullshit job bien payer, mais la on parle de richesse.
Dans mon métier, qui était la référence en terme de marge à l'époque ( 5-10 ans ) ont est maintenant en train de fonctionner avec des marges d'esclaves.
Perso j'ai Investi pas mal d'argent dans des installation de mining de crypto et pour l'instant je gagne pratiquement plus en minant des crypto qu'en travaillant honnêtement.
l'objectif de la FAC n'est pas de permettre à toute la population de devenir des bourgeois à 3000€ net par mois, mais d'apporter éducation et culture au prolétariat
Le 10 novembre 2021 à 07:28:54 :
l'objectif de la FAC n'est pas de permettre à toute la population de devenir des bourgeois à 3000€ net par mois, mais d'apporter éducation et culture au prolétariathttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/41/2/1507644302-chinaciencia.jpg
Faut lire Le meilleur des mondes pour voir à quoi sert vraiment l'éducation nationale
Après la grande majorité d'entre nous est tout bonnement incapable d'être riche car ils dépensent leur argent dans n'importe quoi.
Un pote prolo qui est toujours dans le rouge, achète n'importe quel merde sur Amazone et sort pratiquement tous les 2 jours avec des potes pour boire des coups.
Malheureusement le chemin de la richesse est souvent un chemin très solitaire.
Le 10 novembre 2021 à 07:34:09 :
Après la grande majorité d'entre nous est tout bonnement incapable d'être riche car ils dépensent leur argent dans n'importe quoi.
Un pote prolo qui est toujours dans le rouge, achète n'importe quel merde sur Amazone et sort pratiquement tous les 2 jours avec des potes pour boire des coups.Malheureusement le chemin de la richesse est souvent un chemin très solitaire.
C'est un travail intérieur qu'il faut faire, les quelques centaines que tu peux économiser par mois n'ont aucun impact sur ta réussite
Assez dur de décrire le niveau d’angoisse et de désespoir du jeune étudiant métropolitain normie de 20 berges qui va se livrer à la vie active, à la vraie vie, comme on se livre à des bourreaux.
On se sent tenus de suivre des cursus abstraits, qui ne débouchent sur rien, des métiers du tertiaire, du quaternaire, du service aux services, de la production de contenu, d'entertainement, des métiers parasitaires qui produisent du vide… on est bac +5, mais on va passer sa vie à faire des présentations Powerpoint, ou répéter ad libitum les mêmes cours, ou faire dans le fonctionnariat de concepts philosophiques (pompeusement appelé : "la recherche" dans mon cas) et c’est tant mieux, finalement, parce qu'on sera ressorti complètement inculte de ces cinq années d’étude.
La notion de métier est très surévaluée, hors entreprises séculaires où l'esprit de corps est encore fort (le Compagnonnage était déjà présent au temps des cathédrales). De nos jours, tout le monde fait plus ou moins la même chose. Tout le monde est interchangeable. On apprend son taf en deux jours, sur le lieu de travail... même chez les profs c'est le cas, dans une certaine mesure.
Je ne comprenais pas certains de mes potes, qui avaient découvert précocement le monde de l’entreprise en essayant divers jobs d’été, et qui peu à peu avaient très mal réagi, lâché leurs études, fait diverses conneries, pris trop de drogues… à l’heure où je parle, y’en a un qui vit maintenant dans une jonque, dans la baie d’Halong, au Vietnam… il fait visiter la baie à des touristes, et fume énormément de joints, et d’autres trucs plus craignos aussi. Y’en a un autre qui a été interné en hôpital psychiatrique.
Et eux, ils ne comprenaient pas pourquoi je continuais mes études, plus ou moins studieusement (plutôt moins que plus, en fait, au fur et à mesure que ma Manticore me faisait passer des nuits blanches en retournant son venin contre elle). Je pouvais pas imaginer…
A 20 ans, on commence tout juste à se rendre compte que le temps de l’insouciance est bientôt fini, le temps de la vie est bientôt cramé, qu’il va falloir être sérieux maintenant.
On voit des gens qui à 26 ans sont déjà tout vieux, desséchés, avec des rides affreuses, perdant leurs cheveux et complètement morts à l’intérieur, des Michel Houellebecq cernés, épuisés, prozaquifiés, au bout du rouleau. Des coquilles vidées de toute substance, en proies à une alopécie mentale généralisée.
Le nombre de fois ou j'ai décelé ces lueurs de désespoir dans les yeux de la greluche féministe lambda qui en soirée affirme être très fière d'être sortie de son école de commerde spé communication pour finir par faire le design de boîtes de tampons dans une grosse entreprise Y, tout en déplorant qu'elle n'ait pas de chance avec ses plans-culs de Tinder ou d'AUm, qu'elle ferait mieux de se concentrer sur sa carrière ... si elle savait qu'elle était déjà morte à l'intérieur...
On se dit que bientôt, on sera tout comme eux, que le temps va passer de plus en plus vite, et que bientôt on sera exactement comme ses parents, tout épuisés par la vie, à rentrer tard le soir d’un travail informe, pour s’écrouler devant la télé, jusqu’au lendemain. On se sent coupable. On a beau avoir une vie, elle n’est pas vraiment à soi…
Le 10 novembre 2021 à 07:42:01 :
Assez dur de décrire le niveau d’angoisse et de désespoir du jeune étudiant métropolitain normie de 20 berges qui va se livrer à la vie active, à la vraie vie, comme on se livre à des bourreaux.On se sent tenus de suivre des cursus abstraits, qui ne débouchent sur rien, des métiers du tertiaire, du quaternaire, du service aux services, de la production de contenu, d'entertainement, des métiers parasitaires qui produisent du vide… on est bac +5, mais on va passer sa vie à faire des présentations Powerpoint, ou répéter ad libitum les mêmes cours, ou faire dans le fonctionnariat de concepts philosophiques (pompeusement appelé : "la recherche" dans mon cas) et c’est tant mieux, finalement, parce qu'on sera ressorti complètement inculte de ces cinq années d’étude.
La notion de métier est très surévaluée, hors entreprises séculaires où l'esprit de corps est encore fort (le Compagnonnage était déjà présent au temps des cathédrales). De nos jours, tout le monde fait plus ou moins la même chose. Tout le monde est interchangeable. On apprend son taf en deux jours, sur le lieu de travail... même chez les profs c'est le cas, dans une certaine mesure.
Je ne comprenais pas certains de mes potes, qui avaient découvert précocement le monde de l’entreprise en essayant divers jobs d’été, et qui peu à peu avaient très mal réagi, lâché leurs études, fait diverses conneries, pris trop de drogues… à l’heure où je parle, y’en a un qui vit maintenant dans une jonque, dans la baie d’Halong, au Vietnam… il fait visiter la baie à des touristes, et fume énormément de joints, et d’autres trucs plus craignos aussi. Y’en a un autre qui a été interné en hôpital psychiatrique.
Et eux, ils ne comprenaient pas pourquoi je continuais mes études, plus ou moins studieusement (plutôt moins que plus, en fait, au fur et à mesure que ma Manticore me faisait passer des nuits blanches en retournant son venin contre elle). Je pouvais pas imaginer…
A 20 ans, on commence tout juste à se rendre compte que le temps de l’insouciance est bientôt fini, le temps de la vie est bientôt cramé, qu’il va falloir être sérieux maintenant.
On voit des gens qui à 26 ans sont déjà tout vieux, desséchés, avec des rides affreuses, perdant leurs cheveux et complètement morts à l’intérieur, des Michel Houellebecq cernés, épuisés, prozaquifiés, au bout du rouleau. Des coquilles vidées de toute substance, en proies à une alopécie mentale généralisée.
Le nombre de fois ou j'ai décelé ces lueurs de désespoir dans les yeux de la greluche féministe lambda qui en soirée affirme être très fière d'être sortie de son école de commerde spé communication pour finir par faire le design de boîtes de tampons dans une grosse entreprise Y, tout en déplorant qu'elle n'ait pas de chance avec ses plans-culs de Tinder ou d'AUm, qu'elle ferait mieux de se concentrer sur sa carrière ... si elle savait qu'elle était déjà morte à l'intérieur...
On se dit que bientôt, on sera tout comme eux, que le temps va passer de plus en plus vite, et que bientôt on sera exactement comme ses parents, tout épuisés par la vie, à rentrer tard le soir d’un travail informe, pour s’écrouler devant la télé, jusqu’au lendemain. On se sent coupable. On a beau avoir une vie, elle n’est pas vraiment à soi…
Il y a un truc que vous oubliez, vos heritages a labmort de vos darons !
Le 10 novembre 2021 à 07:42:01 :
Assez dur de décrire le niveau d’angoisse et de désespoir du jeune étudiant métropolitain normie de 20 berges qui va se livrer à la vie active, à la vraie vie, comme on se livre à des bourreaux.On se sent tenus de suivre des cursus abstraits, qui ne débouchent sur rien, des métiers du tertiaire, du quaternaire, du service aux services, de la production de contenu, d'entertainement, des métiers parasitaires qui produisent du vide… on est bac +5, mais on va passer sa vie à faire des présentations Powerpoint, ou répéter ad libitum les mêmes cours, ou faire dans le fonctionnariat de concepts philosophiques (pompeusement appelé : "la recherche" dans mon cas) et c’est tant mieux, finalement, parce qu'on sera ressorti complètement inculte de ces cinq années d’étude.
La notion de métier est très surévaluée, hors entreprises séculaires où l'esprit de corps est encore fort (le Compagnonnage était déjà présent au temps des cathédrales). De nos jours, tout le monde fait plus ou moins la même chose. Tout le monde est interchangeable. On apprend son taf en deux jours, sur le lieu de travail... même chez les profs c'est le cas, dans une certaine mesure.
Je ne comprenais pas certains de mes potes, qui avaient découvert précocement le monde de l’entreprise en essayant divers jobs d’été, et qui peu à peu avaient très mal réagi, lâché leurs études, fait diverses conneries, pris trop de drogues… à l’heure où je parle, y’en a un qui vit maintenant dans une jonque, dans la baie d’Halong, au Vietnam… il fait visiter la baie à des touristes, et fume énormément de joints, et d’autres trucs plus craignos aussi. Y’en a un autre qui a été interné en hôpital psychiatrique.
Et eux, ils ne comprenaient pas pourquoi je continuais mes études, plus ou moins studieusement (plutôt moins que plus, en fait, au fur et à mesure que ma Manticore me faisait passer des nuits blanches en retournant son venin contre elle). Je pouvais pas imaginer…
A 20 ans, on commence tout juste à se rendre compte que le temps de l’insouciance est bientôt fini, le temps de la vie est bientôt cramé, qu’il va falloir être sérieux maintenant.
On voit des gens qui à 26 ans sont déjà tout vieux, desséchés, avec des rides affreuses, perdant leurs cheveux et complètement morts à l’intérieur, des Michel Houellebecq cernés, épuisés, prozaquifiés, au bout du rouleau. Des coquilles vidées de toute substance, en proies à une alopécie mentale généralisée.
Le nombre de fois ou j'ai décelé ces lueurs de désespoir dans les yeux de la greluche féministe lambda qui en soirée affirme être très fière d'être sortie de son école de commerde spé communication pour finir par faire le design de boîtes de tampons dans une grosse entreprise Y, tout en déplorant qu'elle n'ait pas de chance avec ses plans-culs de Tinder ou d'AUm, qu'elle ferait mieux de se concentrer sur sa carrière ... si elle savait qu'elle était déjà morte à l'intérieur...
On se dit que bientôt, on sera tout comme eux, que le temps va passer de plus en plus vite, et que bientôt on sera exactement comme ses parents, tout épuisés par la vie, à rentrer tard le soir d’un travail informe, pour s’écrouler devant la télé, jusqu’au lendemain. On se sent coupable. On a beau avoir une vie, elle n’est pas vraiment à soi…
Le mec qui fume des bedos au Vietnam doit kiffer et doit pas se poser autant de questions que toi en depit de
Le 10 novembre 2021 à 07:42:01 :
Assez dur de décrire le niveau d’angoisse et de désespoir du jeune étudiant métropolitain normie de 20 berges qui va se livrer à la vie active, à la vraie vie, comme on se livre à des bourreaux.On se sent tenus de suivre des cursus abstraits, qui ne débouchent sur rien, des métiers du tertiaire, du quaternaire, du service aux services, de la production de contenu, d'entertainement, des métiers parasitaires qui produisent du vide… on est bac +5, mais on va passer sa vie à faire des présentations Powerpoint, ou répéter ad libitum les mêmes cours, ou faire dans le fonctionnariat de concepts philosophiques (pompeusement appelé : "la recherche" dans mon cas) et c’est tant mieux, finalement, parce qu'on sera ressorti complètement inculte de ces cinq années d’étude.
La notion de métier est très surévaluée, hors entreprises séculaires où l'esprit de corps est encore fort (le Compagnonnage était déjà présent au temps des cathédrales). De nos jours, tout le monde fait plus ou moins la même chose. Tout le monde est interchangeable. On apprend son taf en deux jours, sur le lieu de travail... même chez les profs c'est le cas, dans une certaine mesure.
Je ne comprenais pas certains de mes potes, qui avaient découvert précocement le monde de l’entreprise en essayant divers jobs d’été, et qui peu à peu avaient très mal réagi, lâché leurs études, fait diverses conneries, pris trop de drogues… à l’heure où je parle, y’en a un qui vit maintenant dans une jonque, dans la baie d’Halong, au Vietnam… il fait visiter la baie à des touristes, et fume énormément de joints, et d’autres trucs plus craignos aussi. Y’en a un autre qui a été interné en hôpital psychiatrique.
Et eux, ils ne comprenaient pas pourquoi je continuais mes études, plus ou moins studieusement (plutôt moins que plus, en fait, au fur et à mesure que ma Manticore me faisait passer des nuits blanches en retournant son venin contre elle). Je pouvais pas imaginer…
A 20 ans, on commence tout juste à se rendre compte que le temps de l’insouciance est bientôt fini, le temps de la vie est bientôt cramé, qu’il va falloir être sérieux maintenant.
On voit des gens qui à 26 ans sont déjà tout vieux, desséchés, avec des rides affreuses, perdant leurs cheveux et complètement morts à l’intérieur, des Michel Houellebecq cernés, épuisés, prozaquifiés, au bout du rouleau. Des coquilles vidées de toute substance, en proies à une alopécie mentale généralisée.
Le nombre de fois ou j'ai décelé ces lueurs de désespoir dans les yeux de la greluche féministe lambda qui en soirée affirme être très fière d'être sortie de son école de commerde spé communication pour finir par faire le design de boîtes de tampons dans une grosse entreprise Y, tout en déplorant qu'elle n'ait pas de chance avec ses plans-culs de Tinder ou d'AUm, qu'elle ferait mieux de se concentrer sur sa carrière ... si elle savait qu'elle était déjà morte à l'intérieur...
On se dit que bientôt, on sera tout comme eux, que le temps va passer de plus en plus vite, et que bientôt on sera exactement comme ses parents, tout épuisés par la vie, à rentrer tard le soir d’un travail informe, pour s’écrouler devant la télé, jusqu’au lendemain. On se sent coupable. On a beau avoir une vie, elle n’est pas vraiment à soi…
Jai lu ce pavé et je suis passé par là. Je suis au RSA et je gâche mon potentiel, mais si on foire c'est qu'on a un pressentiment sur ces choses qu'on ne veut pas vivre.
Le travail est une véritable prison. Il y a pas de possibilité de réussir dans quelque chose que t'aime, c'est assez cruel. L'artiste va se sentir en marge si il n'a pas les moyens, et un homme lambda aura du mal à trouver sa place dans cette société française.
On perd la boule. Le temps et la vie nous file entre les doigts. Il faut partir et prendre des risques, ne plus avoir le choix. Une question de survie.
A 20 j'étais étudiant et j'étais encore heureux. Les soirées étudiantes, la bourse, les études pas trop dur, l'envie de rêver et d'avancer, se voir dans 3 ans avec un bon travail, une perspective. Et puis rien n'est comme ça. La solitude et la froideur de ce pays te revient en pleine gueule quand t'as fini, tu galères, t'essaie, tu refuse beaucoup parce que c'est pas ce qu'on t'avais promis. Un faux contrat.
Nous sommes nombreux à tomber dans le piège.
On est le reflet de la vie que la France nous donne: dépressif avec des reflets de gris dans les cheveux. On se décompose peu a peu, on se détruit avec de la merde légale (coca, alcool) c'est bon et ça fait oublié ta vie de merde.
On se demande même plus où on sera à 40 ans, je m'imagine mort. Sauf si je réussi le grand saut a l'étranger. Il y a plus de perspective. On vit, on voit les autres mourir, on attend son tour en rêvant de ce qu'on voulait faire étant gosse, et des notes surélevées qui faisait envie a tous, jadis.
Vrai. Mais c'est pareil partout hors USA. Et les USA sont inaccessibles.
French dream : pavillon + audi moyenne gamme + magalie qui te cuisine ta gamelle pour le taf
28ans , bac +5 en science humaine et sociale actuellement au rsa et je me retrouve en ce mercredi matin a lire vos messages et vous avez 100% raison. je pensais que avoir un master m'aiderai à monter l'escalier social j'ai perdu 5 années de ma vie.
j'aurai go maçonnerie ou électricien de mes 20ans a 28ans j'aurai pu mettre 10k par ans minimum de coté pdt 8ans soit 80.000e ( en vivant chez mes parents) mais nan j'ai voulu faire de grande étude pour avoir 3000e par mois grave erreur !