Le 16 août 2021 à 22:51:44 :
Je déteste passer des coup de téléphonehttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png
J’angoisse à chaque fois que je dois en faire unhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png
Je répète ce que je dois dire avant d’appelerhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png
Et ça se passe jamais comme prévu
Le 16 août 2021 à 22:55:55 :
En tant que timide je n'ose pas casser mes habitudes. Je ne peux aller qu'à des endroits où je connais le fonctionnement.Résultat : je suis jamais allé dans un café un bar un resto etc car j'ai pas les codes et l'inconnu me fait peur...
Ahi, je suis un peu dans le même genre
Déjà, il faut savoir que je suis un peu timide ET issu d'une famille de prolo
Donc pendant mon enfance / adolescence on n'est jamais allé au restaurant
Sauf que récemment, dans un cadre professionnel, j'ai été invité plusieurs fois au restaurant ; les premières fois j'étais complètement tétanisé parce que je ne savais pas vraiment comment ça se passait, ce qu'il fallait faire, etc
C'est un truc tout con, mais vraiment stressant
J'ose pas aller chez le coiffeur
Le 16 août 2021 à 22:55:55 :
Résultat : je suis jamais allé dans un café un bar un resto etc car j'ai pas les codes et l'inconnu me fait peur...
oui moi aussi je ne suis jamais allé dans un café ou dans une boîte de nuit non plus et ça me fait très peur
mais j'ai eu de la chance d'être emmené dans des bars et restaux avec des amis et parents alors j'ai tout bien observé et maintenant ça va.
Le 16 août 2021 à 22:55:55 Machirou a écrit :
En tant que timide je n'ose pas casser mes habitudes. Je ne peux aller qu'à des endroits où je connais le fonctionnement.Résultat : je suis jamais allé dans un café un bar un resto etc car j'ai pas les codes et l'inconnu me fait peur...
La même clé. Je regarde sur Google Maps le chemin EXACT quand je dois aller dans un endroit que je ne connais pas aya. J'ai peur de l'inconnu.
Le 16 août 2021 à 22:57:28 LaMainDuKraken a écrit :
Le 16 août 2021 à 22:54:31 :
Le 16 août 2021 à 22:51:44 Pipikakaproot2 a écrit :
Je déteste passer des coup de téléphonehttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png
J’angoisse à chaque fois que je dois en faire unhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png
Je répète ce que je dois dire avant d’appelerhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png La classique pour chaque timide. Avant, je notais sur un papier ce que je devais dire pour prendre un rendez-vous chez le coiffeur ou le médecin.
Alors que l'appel dure littéralement quinze secondes.ahi pareil
j'écrivais mot pour mot même les possibles "alors" "donc" ou même "euh" entre les phrases
Ahi. Autant dire que les exposés à l'oral ont été un calvaire durant ma scolarité.
Heureusement que en études supérieures ça va beaucoup mieux.
Le 16 août 2021 à 22:54:31 :
Le 16 août 2021 à 22:51:44 Pipikakaproot2 a écrit :
Je déteste passer des coup de téléphonehttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png
J’angoisse à chaque fois que je dois en faire unhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png
Je répète ce que je dois dire avant d’appelerhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png La classique pour chaque timide. Avant, je notais sur un papier ce que je devais dire pour prendre un rendez-vous chez le coiffeur ou le médecin.
Alors que l'appel dure littéralement quinze secondes.
Pareil et je faisais plusieurs scénarios suivant ce que la coiffeuse allait répondre
Le 16 août 2021 à 22:55:55 :
En tant que timide je n'ose pas casser mes habitudes. Je ne peux aller qu'à des endroits où je connais le fonctionnement.Résultat : je suis jamais allé dans un café un bar un resto etc car j'ai pas les codes et l'inconnu me fait peur...
La même putain, je me rappelle de l'époque où je fumais, j'avais un pote et c'était toujours lui qui achetait mes clopes parce que je ne l'avais jamais fait avant et donc je ne savais pas le faire
Ca a duré genre une année en plus, si il était pas là je fumais pas
Sinon pareil pour les resto ou les fast food je sais pas comment ça marche j'y vais jamais du coup c'est soit je ramène un sandwich avec moi soit je mange pas le midi
Le traitement pour le trouble de la personnalité évitante peut inclure une variété de techniques, telles que l'entraînement du savoir-être, la thérapie cognitive, expositions à des traitements qui améliorent les relations sociales, la thérapie de groupe pour pratiquer certaine sociabilité, et souvent les médicaments7. Il est important pour le patient qu'il garde confiance, car les individus atteints de troubles de la personnalité évitante tenteront souvent d'éviter les séances du traitement s'ils ne font pas confiance au thérapeute ou s'ils éprouvent une peur de rejet. Dans tous les cas, il convient de ne pas prendre ce problème à la légère, car une personne évitante non traitée peut présenter des troubles secondaires : assuétudes, fuite dans l'imaginaire, dépression… De plus, à force d'accumuler les échecs et les déceptions sur le plan relationnel, le patient peut finir par perdre confiance, tant en lui que dans les autres. (À ce stade, il peut paradoxalement devenir irrespectueux et agressif envers tout le monde)[réf. nécessaire], considérant qu'il vaut mieux être égoïste « par défaut », et ne penser qu'à lui-même, qu'angoisser à l'idée de ne pas arriver à plaire. Dans ce cas, toute tentative de thérapie devient encore plus difficile.
Une autre conséquence qui peut se révéler tout aussi grave est une tendance excessive à fuir dans l'imaginaire. Au lieu d'essayer de nouer des relations réelles, ce qui par définition pose problème pour le patient évitant, il peut décider de les imaginer. Ses proches diront de lui qu'il est « dans la lune », « rêveur ». Vu de l'extérieur, à force de réduire ses interactions sociales au minimum, on dira de lui qu'il mène une vie « monacale », ce qui est à la fois vrai et faux : en réalité, il « imagine » sa vie telle qu'il la voudrait. C'est particulièrement vrai pour l'adolescent et le jeune adulte, qui n'ont pas nécessairement la maturité nécessaire pour comprendre qu'en agissant de la sorte, ils ne font que creuser le gouffre qui les sépare du reste des gens. On peut voir alors se mettre en place un véritable cercle vicieux, dans lequel le patient fantasme, puis se heurte à la réalité, qui lui apparaît forcément dure et insatisfaisante (d'autant plus qu'elle est en discordance avec ses fantasmes). En conséquence, il la fuit toujours plus, se réfugie toujours plus dans l'imaginaire, et ainsi de suite. Là aussi, une thérapie peut être très difficile à amorcer car, temporairement du moins, la personne évitante peut se satisfaire de la situation, et n'aura pas l'impression de souffrir. Dès lors, il sera d'autant plus réticent à consulter.
Vous aussi vous vous reconnaissez parfaitement dans ça ?
C'est mot pour mot ce que je suis
Tout est juste, même ça : (À ce stade, il peut paradoxalement devenir irrespectueux et agressif envers tout le monde)[réf. nécessaire], considérant qu'il vaut mieux être égoïste « par défaut », et ne penser qu'à lui-même, qu'angoisser à l'idée de ne pas arriver à plaire. Dans ce cas, toute tentative de thérapie devient encore plus difficile.
C'est typiquement ce que je suis devenu ces dernières années.
Le 16 août 2021 à 23:00:32 :
Le 16 août 2021 à 22:57:28 LaMainDuKraken a écrit :
Le 16 août 2021 à 22:54:31 :
Le 16 août 2021 à 22:51:44 Pipikakaproot2 a écrit :
Je déteste passer des coup de téléphonehttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png
J’angoisse à chaque fois que je dois en faire unhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png
Je répète ce que je dois dire avant d’appelerhttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png La classique pour chaque timide. Avant, je notais sur un papier ce que je devais dire pour prendre un rendez-vous chez le coiffeur ou le médecin.
Alors que l'appel dure littéralement quinze secondes.ahi pareil
j'écrivais mot pour mot même les possibles "alors" "donc" ou même "euh" entre les phrasesAhi. Autant dire que les exposés à l'oral ont été un calvaire durant ma scolarité.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png
Heureusement que en études supérieures ça va beaucoup mieux.
personnellement j'ai pas l'impression de m'être réellement amélioré à l'oral
Le 16 août 2021 à 23:02:56 MobiusDigital a écrit :
Le traitement pour le trouble de la personnalité évitante peut inclure une variété de techniques, telles que l'entraînement du savoir-être, la thérapie cognitive, expositions à des traitements qui améliorent les relations sociales, la thérapie de groupe pour pratiquer certaine sociabilité, et souvent les médicaments7. Il est important pour le patient qu'il garde confiance, car les individus atteints de troubles de la personnalité évitante tenteront souvent d'éviter les séances du traitement s'ils ne font pas confiance au thérapeute ou s'ils éprouvent une peur de rejet. Dans tous les cas, il convient de ne pas prendre ce problème à la légère, car une personne évitante non traitée peut présenter des troubles secondaires : assuétudes, fuite dans l'imaginaire, dépression… De plus, à force d'accumuler les échecs et les déceptions sur le plan relationnel, le patient peut finir par perdre confiance, tant en lui que dans les autres. (À ce stade, il peut paradoxalement devenir irrespectueux et agressif envers tout le monde)[réf. nécessaire], considérant qu'il vaut mieux être égoïste « par défaut », et ne penser qu'à lui-même, qu'angoisser à l'idée de ne pas arriver à plaire. Dans ce cas, toute tentative de thérapie devient encore plus difficile.Une autre conséquence qui peut se révéler tout aussi grave est une tendance excessive à fuir dans l'imaginaire. Au lieu d'essayer de nouer des relations réelles, ce qui par définition pose problème pour le patient évitant, il peut décider de les imaginer. Ses proches diront de lui qu'il est « dans la lune », « rêveur ». Vu de l'extérieur, à force de réduire ses interactions sociales au minimum, on dira de lui qu'il mène une vie « monacale », ce qui est à la fois vrai et faux : en réalité, il « imagine » sa vie telle qu'il la voudrait. C'est particulièrement vrai pour l'adolescent et le jeune adulte, qui n'ont pas nécessairement la maturité nécessaire pour comprendre qu'en agissant de la sorte, ils ne font que creuser le gouffre qui les sépare du reste des gens. On peut voir alors se mettre en place un véritable cercle vicieux, dans lequel le patient fantasme, puis se heurte à la réalité, qui lui apparaît forcément dure et insatisfaisante (d'autant plus qu'elle est en discordance avec ses fantasmes). En conséquence, il la fuit toujours plus, se réfugie toujours plus dans l'imaginaire, et ainsi de suite. Là aussi, une thérapie peut être très difficile à amorcer car, temporairement du moins, la personne évitante peut se satisfaire de la situation, et n'aura pas l'impression de souffrir. Dès lors, il sera d'autant plus réticent à consulter.
Vous aussi vous vous reconnaissez parfaitement dans ça ?
C'est mot pour mot ce que je suis
Tout est juste, même ça : (À ce stade, il peut paradoxalement devenir irrespectueux et agressif envers tout le monde)[réf. nécessaire], considérant qu'il vaut mieux être égoïste « par défaut », et ne penser qu'à lui-même, qu'angoisser à l'idée de ne pas arriver à plaire. Dans ce cas, toute tentative de thérapie devient encore plus difficile.C'est typiquement ce que je suis devenu ces dernières années.
oui mais bon
Le 16 août 2021 à 22:55:55 :
En tant que timide je n'ose pas casser mes habitudes. Je ne peux aller qu'à des endroits où je connais le fonctionnement.Résultat : je suis jamais allé dans un café un bar un resto etc car j'ai pas les codes et l'inconnu me fait peur...
C'est naturel, être confronté à l'inconnu donne un sentiment d'appréhension.
Le problème, c'est que toi, ça se fait sur des actes complètement banals et on comprend que t'es pas sociable
Le 16 août 2021 à 23:02:56 :
Le traitement pour le trouble de la personnalité évitante peut inclure une variété de techniques, telles que l'entraînement du savoir-être, la thérapie cognitive, expositions à des traitements qui améliorent les relations sociales, la thérapie de groupe pour pratiquer certaine sociabilité, et souvent les médicaments7. Il est important pour le patient qu'il garde confiance, car les individus atteints de troubles de la personnalité évitante tenteront souvent d'éviter les séances du traitement s'ils ne font pas confiance au thérapeute ou s'ils éprouvent une peur de rejet. Dans tous les cas, il convient de ne pas prendre ce problème à la légère, car une personne évitante non traitée peut présenter des troubles secondaires : assuétudes, fuite dans l'imaginaire, dépression… De plus, à force d'accumuler les échecs et les déceptions sur le plan relationnel, le patient peut finir par perdre confiance, tant en lui que dans les autres. (À ce stade, il peut paradoxalement devenir irrespectueux et agressif envers tout le monde)[réf. nécessaire], considérant qu'il vaut mieux être égoïste « par défaut », et ne penser qu'à lui-même, qu'angoisser à l'idée de ne pas arriver à plaire. Dans ce cas, toute tentative de thérapie devient encore plus difficile.Une autre conséquence qui peut se révéler tout aussi grave est une tendance excessive à fuir dans l'imaginaire. Au lieu d'essayer de nouer des relations réelles, ce qui par définition pose problème pour le patient évitant, il peut décider de les imaginer. Ses proches diront de lui qu'il est « dans la lune », « rêveur ». Vu de l'extérieur, à force de réduire ses interactions sociales au minimum, on dira de lui qu'il mène une vie « monacale », ce qui est à la fois vrai et faux : en réalité, il « imagine » sa vie telle qu'il la voudrait. C'est particulièrement vrai pour l'adolescent et le jeune adulte, qui n'ont pas nécessairement la maturité nécessaire pour comprendre qu'en agissant de la sorte, ils ne font que creuser le gouffre qui les sépare du reste des gens. On peut voir alors se mettre en place un véritable cercle vicieux, dans lequel le patient fantasme, puis se heurte à la réalité, qui lui apparaît forcément dure et insatisfaisante (d'autant plus qu'elle est en discordance avec ses fantasmes). En conséquence, il la fuit toujours plus, se réfugie toujours plus dans l'imaginaire, et ainsi de suite. Là aussi, une thérapie peut être très difficile à amorcer car, temporairement du moins, la personne évitante peut se satisfaire de la situation, et n'aura pas l'impression de souffrir. Dès lors, il sera d'autant plus réticent à consulter.
Vous aussi vous vous reconnaissez parfaitement dans ça ?
C'est mot pour mot ce que je suis
Tout est juste, même ça : (À ce stade, il peut paradoxalement devenir irrespectueux et agressif envers tout le monde)[réf. nécessaire], considérant qu'il vaut mieux être égoïste « par défaut », et ne penser qu'à lui-même, qu'angoisser à l'idée de ne pas arriver à plaire. Dans ce cas, toute tentative de thérapie devient encore plus difficile.C'est typiquement ce que je suis devenu ces dernières années.
Bordel c'est tout moi
Le 16 août 2021 à 23:02:56 MobiusDigital a écrit :
Le traitement pour le trouble de la personnalité évitante peut inclure une variété de techniques, telles que l'entraînement du savoir-être, la thérapie cognitive, expositions à des traitements qui améliorent les relations sociales, la thérapie de groupe pour pratiquer certaine sociabilité, et souvent les médicaments7. Il est important pour le patient qu'il garde confiance, car les individus atteints de troubles de la personnalité évitante tenteront souvent d'éviter les séances du traitement s'ils ne font pas confiance au thérapeute ou s'ils éprouvent une peur de rejet. Dans tous les cas, il convient de ne pas prendre ce problème à la légère, car une personne évitante non traitée peut présenter des troubles secondaires : assuétudes, fuite dans l'imaginaire, dépression… De plus, à force d'accumuler les échecs et les déceptions sur le plan relationnel, le patient peut finir par perdre confiance, tant en lui que dans les autres. (À ce stade, il peut paradoxalement devenir irrespectueux et agressif envers tout le monde)[réf. nécessaire], considérant qu'il vaut mieux être égoïste « par défaut », et ne penser qu'à lui-même, qu'angoisser à l'idée de ne pas arriver à plaire. Dans ce cas, toute tentative de thérapie devient encore plus difficile.Une autre conséquence qui peut se révéler tout aussi grave est une tendance excessive à fuir dans l'imaginaire. Au lieu d'essayer de nouer des relations réelles, ce qui par définition pose problème pour le patient évitant, il peut décider de les imaginer. Ses proches diront de lui qu'il est « dans la lune », « rêveur ». Vu de l'extérieur, à force de réduire ses interactions sociales au minimum, on dira de lui qu'il mène une vie « monacale », ce qui est à la fois vrai et faux : en réalité, il « imagine » sa vie telle qu'il la voudrait. C'est particulièrement vrai pour l'adolescent et le jeune adulte, qui n'ont pas nécessairement la maturité nécessaire pour comprendre qu'en agissant de la sorte, ils ne font que creuser le gouffre qui les sépare du reste des gens. On peut voir alors se mettre en place un véritable cercle vicieux, dans lequel le patient fantasme, puis se heurte à la réalité, qui lui apparaît forcément dure et insatisfaisante (d'autant plus qu'elle est en discordance avec ses fantasmes). En conséquence, il la fuit toujours plus, se réfugie toujours plus dans l'imaginaire, et ainsi de suite. Là aussi, une thérapie peut être très difficile à amorcer car, temporairement du moins, la personne évitante peut se satisfaire de la situation, et n'aura pas l'impression de souffrir. Dès lors, il sera d'autant plus réticent à consulter.
Vous aussi vous vous reconnaissez parfaitement dans ça ?
C'est mot pour mot ce que je suis
Tout est juste, même ça : (À ce stade, il peut paradoxalement devenir irrespectueux et agressif envers tout le monde)[réf. nécessaire], considérant qu'il vaut mieux être égoïste « par défaut », et ne penser qu'à lui-même, qu'angoisser à l'idée de ne pas arriver à plaire. Dans ce cas, toute tentative de thérapie devient encore plus difficile.C'est typiquement ce que je suis devenu ces dernières années.
Bordel le deuxième paragraphe, c'est tout à fait moi. Heureusement que j'ai encore des relations sociales et un rythme de vie normal pour garder un peu les pieds sur terre. Mais je passe mon temps à fantasmer une vie que j'aurais jamais. C'est usant.
Le 16 août 2021 à 23:06:52 :
Le 16 août 2021 à 23:02:56 MobiusDigital a écrit :
Le traitement pour le trouble de la personnalité évitante peut inclure une variété de techniques, telles que l'entraînement du savoir-être, la thérapie cognitive, expositions à des traitements qui améliorent les relations sociales, la thérapie de groupe pour pratiquer certaine sociabilité, et souvent les médicaments7. Il est important pour le patient qu'il garde confiance, car les individus atteints de troubles de la personnalité évitante tenteront souvent d'éviter les séances du traitement s'ils ne font pas confiance au thérapeute ou s'ils éprouvent une peur de rejet. Dans tous les cas, il convient de ne pas prendre ce problème à la légère, car une personne évitante non traitée peut présenter des troubles secondaires : assuétudes, fuite dans l'imaginaire, dépression… De plus, à force d'accumuler les échecs et les déceptions sur le plan relationnel, le patient peut finir par perdre confiance, tant en lui que dans les autres. (À ce stade, il peut paradoxalement devenir irrespectueux et agressif envers tout le monde)[réf. nécessaire], considérant qu'il vaut mieux être égoïste « par défaut », et ne penser qu'à lui-même, qu'angoisser à l'idée de ne pas arriver à plaire. Dans ce cas, toute tentative de thérapie devient encore plus difficile.Une autre conséquence qui peut se révéler tout aussi grave est une tendance excessive à fuir dans l'imaginaire. Au lieu d'essayer de nouer des relations réelles, ce qui par définition pose problème pour le patient évitant, il peut décider de les imaginer. Ses proches diront de lui qu'il est « dans la lune », « rêveur ». Vu de l'extérieur, à force de réduire ses interactions sociales au minimum, on dira de lui qu'il mène une vie « monacale », ce qui est à la fois vrai et faux : en réalité, il « imagine » sa vie telle qu'il la voudrait. C'est particulièrement vrai pour l'adolescent et le jeune adulte, qui n'ont pas nécessairement la maturité nécessaire pour comprendre qu'en agissant de la sorte, ils ne font que creuser le gouffre qui les sépare du reste des gens. On peut voir alors se mettre en place un véritable cercle vicieux, dans lequel le patient fantasme, puis se heurte à la réalité, qui lui apparaît forcément dure et insatisfaisante (d'autant plus qu'elle est en discordance avec ses fantasmes). En conséquence, il la fuit toujours plus, se réfugie toujours plus dans l'imaginaire, et ainsi de suite. Là aussi, une thérapie peut être très difficile à amorcer car, temporairement du moins, la personne évitante peut se satisfaire de la situation, et n'aura pas l'impression de souffrir. Dès lors, il sera d'autant plus réticent à consulter.
Vous aussi vous vous reconnaissez parfaitement dans ça ?
C'est mot pour mot ce que je suis
Tout est juste, même ça : (À ce stade, il peut paradoxalement devenir irrespectueux et agressif envers tout le monde)[réf. nécessaire], considérant qu'il vaut mieux être égoïste « par défaut », et ne penser qu'à lui-même, qu'angoisser à l'idée de ne pas arriver à plaire. Dans ce cas, toute tentative de thérapie devient encore plus difficile.C'est typiquement ce que je suis devenu ces dernières années.
Bordel le deuxième paragraphe, c'est tout à fait moi. Heureusement que j'ai encore des relations sociales et un rythme de vie normal pour garder un peu les pieds sur terre. Mais je passe mon temps à fantasmer une vie que j'aurais jamais. C'est usant.
Ca fait 10 ans que chaque nuit avant de dormir, je m'imagine aborder et me trouver une copine, 10 ans que j'ai jamais rien tenté avec un meuf
Avant j'angoissais à l'idée d'envoyer un mail quand il s'agit de quelqu'un représentant une autorité. Par exemple pour trouver un stage. Il fallait que je me motive pendant plusieurs jours et je relisais 20 fois mon mail avant de l'envoyer. Je profitais de certains jours pendant lesquels je me sentais un peu en "confiance" pour envoyer des salves de mails pour trouver un stage et après il fallait de nouveau attendre plusieurs jours avant de me remotiver.
Sinon, la seule fois où j'ai eu une copine (un véritable miracle pour moi) je détestais qu'elle me tienne la main dans la rue ou qu'il y ait tout geste d'affection en public.
Bien sûr préparer à l'avance ce que l'on va dire avant une interaction type coup de téléphone ou un rendez vous pour quelque chose.
Franchement la timidité m'a poussé à faire des choses parfois vraiment pas terrible. Le plus difficile c'est d'oser dire non. Et avoir toujours la sensation d'être obligé de faire des efforts et des compromis pour les autres de peur de les contrarier alors que généralement les gens s'en battent les couilles de toi et pensent avant tout à leurs intérêts.
Maintenant ça va mieux, je progresse d'année en année, mais ça reste handicapant pour moi malgré tout.
Le 16 août 2021 à 23:09:07 JaiPaDideGro a écrit :
Le 16 août 2021 à 23:06:52 :
Le 16 août 2021 à 23:02:56 MobiusDigital a écrit :
Le traitement pour le trouble de la personnalité évitante peut inclure une variété de techniques, telles que l'entraînement du savoir-être, la thérapie cognitive, expositions à des traitements qui améliorent les relations sociales, la thérapie de groupe pour pratiquer certaine sociabilité, et souvent les médicaments7. Il est important pour le patient qu'il garde confiance, car les individus atteints de troubles de la personnalité évitante tenteront souvent d'éviter les séances du traitement s'ils ne font pas confiance au thérapeute ou s'ils éprouvent une peur de rejet. Dans tous les cas, il convient de ne pas prendre ce problème à la légère, car une personne évitante non traitée peut présenter des troubles secondaires : assuétudes, fuite dans l'imaginaire, dépression… De plus, à force d'accumuler les échecs et les déceptions sur le plan relationnel, le patient peut finir par perdre confiance, tant en lui que dans les autres. (À ce stade, il peut paradoxalement devenir irrespectueux et agressif envers tout le monde)[réf. nécessaire], considérant qu'il vaut mieux être égoïste « par défaut », et ne penser qu'à lui-même, qu'angoisser à l'idée de ne pas arriver à plaire. Dans ce cas, toute tentative de thérapie devient encore plus difficile.Une autre conséquence qui peut se révéler tout aussi grave est une tendance excessive à fuir dans l'imaginaire. Au lieu d'essayer de nouer des relations réelles, ce qui par définition pose problème pour le patient évitant, il peut décider de les imaginer. Ses proches diront de lui qu'il est « dans la lune », « rêveur ». Vu de l'extérieur, à force de réduire ses interactions sociales au minimum, on dira de lui qu'il mène une vie « monacale », ce qui est à la fois vrai et faux : en réalité, il « imagine » sa vie telle qu'il la voudrait. C'est particulièrement vrai pour l'adolescent et le jeune adulte, qui n'ont pas nécessairement la maturité nécessaire pour comprendre qu'en agissant de la sorte, ils ne font que creuser le gouffre qui les sépare du reste des gens. On peut voir alors se mettre en place un véritable cercle vicieux, dans lequel le patient fantasme, puis se heurte à la réalité, qui lui apparaît forcément dure et insatisfaisante (d'autant plus qu'elle est en discordance avec ses fantasmes). En conséquence, il la fuit toujours plus, se réfugie toujours plus dans l'imaginaire, et ainsi de suite. Là aussi, une thérapie peut être très difficile à amorcer car, temporairement du moins, la personne évitante peut se satisfaire de la situation, et n'aura pas l'impression de souffrir. Dès lors, il sera d'autant plus réticent à consulter.
Vous aussi vous vous reconnaissez parfaitement dans ça ?
C'est mot pour mot ce que je suis
Tout est juste, même ça : (À ce stade, il peut paradoxalement devenir irrespectueux et agressif envers tout le monde)[réf. nécessaire], considérant qu'il vaut mieux être égoïste « par défaut », et ne penser qu'à lui-même, qu'angoisser à l'idée de ne pas arriver à plaire. Dans ce cas, toute tentative de thérapie devient encore plus difficile.C'est typiquement ce que je suis devenu ces dernières années.
Bordel le deuxième paragraphe, c'est tout à fait moi. Heureusement que j'ai encore des relations sociales et un rythme de vie normal pour garder un peu les pieds sur terre. Mais je passe mon temps à fantasmer une vie que j'aurais jamais. C'est usant.
Ca fait 10 ans que chaque nuit avant de dormir, je m'imagine aborder et me trouver une copine, 10 ans que j'ai jamais rien tenté avec un meuf
Dur clé.
On passe plus de temps à imaginer la vie qu'on voudrait qu'à vivre le nôtre. J'ai tellement la haine contre moi-même bordel.
Le 16 août 2021 à 23:13:12 1JourJeBaiserai a écrit :
Avant j'angoissais à l'idée d'envoyer un mail quand il s'agit de quelqu'un représentant une autorité. Par exemple pour trouver un stage. Il fallait que je me motive pendant plusieurs jours et je relisais 20 fois mon mail avant de l'envoyer. Je profitais de certains jours pendant lesquels je me sentais un peu en "confiance" pour envoyer des salves de mails pour trouver un stage et après il fallait de nouveau attendre plusieurs jours avant de me remotiver.Sinon, la seule fois où j'ai eu une copine (un véritable miracle pour moi) je détestais qu'elle me tienne la main dans la rue ou qu'il y ait tout geste d'affection en public.
Bien sûr préparer à l'avance ce que l'on va dire avant une interaction type coup de téléphone ou un rendez vous pour quelque chose.
Franchement la timidité m'a poussé à faire des choses parfois vraiment pas terrible. Le plus difficile c'est d'oser dire non. Et avoir toujours la sensation d'être obligé de faire des efforts et des compromis pour les autres de peur de les contrarier alors que généralement les gens s'en battent les couilles de toi et pensent avant tout à leurs intérêts.
Maintenant ça va mieux, je progresse d'année en année, mais ça reste handicapant pour moi malgré tout.
Il faut apprendre s'en foutre, à vivre sa vie pour soi avant tout.
Avoir peur du regard des autres et de leurs jugements nous créent des putains d'obstacles qui ne devraient pas exister. C'est vraiment d'un ridicule quand on y pense.
Le 16 août 2021 à 23:14:24 :
Le 16 août 2021 à 23:09:07 JaiPaDideGro a écrit :
Le 16 août 2021 à 23:06:52 :
Le 16 août 2021 à 23:02:56 MobiusDigital a écrit :
Le traitement pour le trouble de la personnalité évitante peut inclure une variété de techniques, telles que l'entraînement du savoir-être, la thérapie cognitive, expositions à des traitements qui améliorent les relations sociales, la thérapie de groupe pour pratiquer certaine sociabilité, et souvent les médicaments7. Il est important pour le patient qu'il garde confiance, car les individus atteints de troubles de la personnalité évitante tenteront souvent d'éviter les séances du traitement s'ils ne font pas confiance au thérapeute ou s'ils éprouvent une peur de rejet. Dans tous les cas, il convient de ne pas prendre ce problème à la légère, car une personne évitante non traitée peut présenter des troubles secondaires : assuétudes, fuite dans l'imaginaire, dépression… De plus, à force d'accumuler les échecs et les déceptions sur le plan relationnel, le patient peut finir par perdre confiance, tant en lui que dans les autres. (À ce stade, il peut paradoxalement devenir irrespectueux et agressif envers tout le monde)[réf. nécessaire], considérant qu'il vaut mieux être égoïste « par défaut », et ne penser qu'à lui-même, qu'angoisser à l'idée de ne pas arriver à plaire. Dans ce cas, toute tentative de thérapie devient encore plus difficile.Une autre conséquence qui peut se révéler tout aussi grave est une tendance excessive à fuir dans l'imaginaire. Au lieu d'essayer de nouer des relations réelles, ce qui par définition pose problème pour le patient évitant, il peut décider de les imaginer. Ses proches diront de lui qu'il est « dans la lune », « rêveur ». Vu de l'extérieur, à force de réduire ses interactions sociales au minimum, on dira de lui qu'il mène une vie « monacale », ce qui est à la fois vrai et faux : en réalité, il « imagine » sa vie telle qu'il la voudrait. C'est particulièrement vrai pour l'adolescent et le jeune adulte, qui n'ont pas nécessairement la maturité nécessaire pour comprendre qu'en agissant de la sorte, ils ne font que creuser le gouffre qui les sépare du reste des gens. On peut voir alors se mettre en place un véritable cercle vicieux, dans lequel le patient fantasme, puis se heurte à la réalité, qui lui apparaît forcément dure et insatisfaisante (d'autant plus qu'elle est en discordance avec ses fantasmes). En conséquence, il la fuit toujours plus, se réfugie toujours plus dans l'imaginaire, et ainsi de suite. Là aussi, une thérapie peut être très difficile à amorcer car, temporairement du moins, la personne évitante peut se satisfaire de la situation, et n'aura pas l'impression de souffrir. Dès lors, il sera d'autant plus réticent à consulter.
Vous aussi vous vous reconnaissez parfaitement dans ça ?
C'est mot pour mot ce que je suis
Tout est juste, même ça : (À ce stade, il peut paradoxalement devenir irrespectueux et agressif envers tout le monde)[réf. nécessaire], considérant qu'il vaut mieux être égoïste « par défaut », et ne penser qu'à lui-même, qu'angoisser à l'idée de ne pas arriver à plaire. Dans ce cas, toute tentative de thérapie devient encore plus difficile.C'est typiquement ce que je suis devenu ces dernières années.
Bordel le deuxième paragraphe, c'est tout à fait moi. Heureusement que j'ai encore des relations sociales et un rythme de vie normal pour garder un peu les pieds sur terre. Mais je passe mon temps à fantasmer une vie que j'aurais jamais. C'est usant.
Ca fait 10 ans que chaque nuit avant de dormir, je m'imagine aborder et me trouver une copine, 10 ans que j'ai jamais rien tenté avec un meuf
Dur clé.
On passe plus de temps à imaginer la vie qu'on voudrait qu'à vivre le nôtre. J'ai tellement la haine contre moi-même bordel.
Après, si tu veux une note d'espoir les gens qui réussissent dans la vie ont eux aussi souvent longuement imaginé et visualisé leur succès avant. C'est même un concept qui est utilisé en PNL et en hypnose, pour conditionner son cerveau. Des grands sportifs et entrepreneurs utilisent cette méthode.
La différence c'est qu'eux agissent ensuite. Nous malheureusement on reste bloqués
Le 16 août 2021 à 23:13:12 :
Avant j'angoissais à l'idée d'envoyer un mail quand il s'agit de quelqu'un représentant une autorité. Par exemple pour trouver un stage. Il fallait que je me motive pendant plusieurs jours et je relisais 20 fois mon mail avant de l'envoyer. Je profitais de certains jours pendant lesquels je me sentais un peu en "confiance" pour envoyer des salves de mails pour trouver un stage et après il fallait de nouveau attendre plusieurs jours avant de me remotiver.
C'est vrai moi aussi je perds mes moyens avec toute personne représentant une autorité, comme les profs, mes supérieurs, mes oncles/tantes...
D'ailleurs ça m'a freiné pour trouver un job, quand on m'appeler pour me donner rdv pour un entretien ou lors de l'entretien en lui même c'était catastrophique
Sinon, la seule fois où j'ai eu une copine (un véritable miracle pour moi) je détestais qu'elle me tienne la main dans la rue ou qu'il y ait tout geste d'affection en public.
J'arrive même pas à parler aux meufs par messages, rien que de lire un message reçu je dois attendre plusieurs heures afin de concentrer asses de KI pour pouvoir le faire :hap;
Et d'habitude je ghost dés qu'une sorte de complicité se crée
Bien sûr préparer à l'avance ce que l'on va dire avant une interaction type coup de téléphone ou un rendez vous pour quelque chose.
Classique
Franchement la timidité m'a poussé à faire des choses parfois vraiment pas terrible. Le plus difficile c'est d'oser dire non. Et avoir toujours la sensation d'être obligé de faire des efforts et des compromis pour les autres de peur de les contrarier alors que généralement les gens s'en battent les couilles de toi et pensent avant tout à leurs intérêts.
J'ose jamais dire non et je peux littéralement pas me défendre verbalement, je suis un putain de lâche et tout le monde en profite, j'en ai conscience mais je peux pas agir, ça me rend ouf
Maintenant ça va mieux, je progresse d'année en année, mais ça reste handicapant pour moi malgré tout.
T'as vu un psy pour ça ?