Le 08 août 2021 à 19:49:13 :
Plus le temps passe, plus j'embrasse progressivement une sorte de léthargie, de nausée existentielle.Je ne manque pas d'énergie à proprement parler, je fais du sport cinq fois par semaine, je suis productif dans mes activités personnelles, et j'ai un rythme de vie sain. Mais je ne peux me résoudre à accepter le salariat, et ce durant l'entièreté de ma vie. Se lever à 5 h du matin pour se coltiner des bouchons ou des transports en commun insupportable, faire le chien-chien auprès d'un patron doté d'une vision du monde déshumanisée, n'avoir que 0,1 % de chance d'être réellement en phase avec ses collègues, rentrer le soir en étant épuisé moralement et physiquement et s'endormir aussitôt pour poursuivre la même boucle infernale. Cette vie moderne aliénante, fade, qui ne propose rien d'autre que de participer à l'augmentation du PIB, c'est donc ça, notre destin ? Ce pourquoi l'on devrait être « reconnaissants » ?
J'ai un peu travaillé dans ma vie, des jobs d'été par-ci par-là, pas très intéressants et stimulants vous en conviendrez. Rien que ces petites expériences ont été insupportables. Faire ceci, faire cela, dire oui, être un toutou, donner la patte. Comment les gens peuvent accepter ça toute leur vie ? Il faut vraiment être câblé comme un esclave. Je ne suis pas fondamentalement contre la verticalité, mais ici, tout est dénué de sens, tout est lointain, abstrait. Presque irréel.
Je fais des études, en droit. 22 piges, j'arrive à la fin de ma Licence. Ça ne me plaît pas, comme tout le reste. Je l'ai fait pour être comme tout le monde, dans les clous. Il fallait bien faire faire « quelque chose de sa vie ».
P'tite Licence, p'tit job d'été, p'tit Master. P'tit boulot, p'tits impôts, p'tite démence à 40 ans. Vous connaissez, le French Dream. La vacuité.
Je sais que mon boulot ne me plaira pas, également. Il faudrait un miracle pour que je ne démissionne pas au bout de deux mois, et encore je suis gentil.Certains me diront : « go RSA kheyou !! ». Non, j'aspire à mieux. Si je refuse la perfusion du salariat, ce n'est pas pour accepter la perfusion des aides sociales. Tout ça, ce n'est qu'une seule et même matrice perverse.
Si je devais décrire ma vie idéale, je dirais qu'il s'agit de vivre dans une ferme en auto-suffisance. Avoir sa petite femme et ses gosses, vivre en harmonie avec la nature, entretenir de bonnes relations avec les miens, travailler pour soi et ses semblables.
Renouer avec ce que l'on est réellement.Seulement, bonjour pour trouver une meuf qui est dans ce délire. Elles sont trop attirées par la vie citadine, la sécurité du salariat. Ça valait le coup de s'émanciper du mari pour finir dans les bras du patron et de l'État.
La solitude a ses vertus, ici-là résident la véritable liberté et sérénité, mais l'on devient fou à la longue. Il faut un minimum de chaleur humaine. Avoir une ferme c'est bien, avec une famille c'est mieux.Des kheys dans la même situation ? Votre ressenti ? Des conseils, des avis ?
Vas vivre en ermite au fond d’une forêt
Ou integre une société utopiste autosuffisante composée d’hippies des années 70 et de néo hippies
C’est free sex
Tu bouffes tes légumes, portes des vêtements en chanvre moche et qui gratte mais tu n’auras plus les bouchons, tu n’auras que l’essentiel; c’est à dire ta bite et ton couteau et ta seule préoccupation sera de survivre au lendemain en cultivant ton potager et espérer qu’il ne soit pas ravagé par des insectes ou des maladies
Bienvenue dans la dimension de ceux qui ont compris ce monde, et sa folie.
Le 08 août 2021 à 20:03:50 :
J’étais totalement d’accord avec la première partie, jusqu’au moment où tu expliques que ton plan c’est pas de devenir ton propre patron mais faire une ferme de babos avec une meuf en saroual qui se rase pas.
Bah ouais je reconnais que ça fait très "hippie", mais en réalité je me retrouverais plus dans une sorte de paganisme Européen.
Proche de la nature, cultiver la force et la Lumière, la puissance, et ne pas être aliéné par un tiers qui nous pompe toute notre force de travail (comme c'est le cas dans le salariat). Renouer avec nos racines.
Donc non, pas des babos ou de nana en sarouel qui ne se rase pas.
Le 08 août 2021 à 20:05:24 :
Pareil que toi et ça me rend fou quand je débat avec des gens pas d'accord sur ce sujet, je comprend pas leur état d'esprit
J'imagine qu'une bonne partie des gens se contentent de la société actuelle et des prétendus avantages qu'elle peut proposer. C'est pour ça que beaucoup de gens tiennent à ce que ce système perdure, ils seraient sans repères autrement.
Le 08 août 2021 à 20:07:22 :
Tu es dans quel coin ?
Centre de la France, donc la campagne n'est pas loin !
Le 08 août 2021 à 20:13:50 :
Le 08 août 2021 à 20:05:24 :
Pareil que toi et ça me rend fou quand je débat avec des gens pas d'accord sur ce sujet, je comprend pas leur état d'espritJ'imagine qu'une bonne partie des gens se contentent de la société actuelle et des prétendus avantages qu'elle peut proposer. C'est pour ça que beaucoup de gens tiennent à ce que ce système perdure, ils seraient sans repères autrement.
Le 08 août 2021 à 20:07:22 :
Tu es dans quel coin ?Centre de la France, donc la campagne n'est pas loin !
C'est jouable alors :p Mais je ne peux pas venir t'aider :/
Le 08 août 2021 à 20:11:03 :
T'as pas compris kheyou, quand je dis qu'il n'y a rien qui me plaît qui peut devenir un métier ; c'est qu'il n'y a rien qui me plaît.
J'ai pris ça parce que je suis une quiche absolu en mathématiques et en sciences de façon générale depuis la fin du collège. Rien ne me fait plus vibrer que ça, donc ce soit X ou Y... Le résultat reste identique.
Ce qui te fait chier c'est de donner la papatte à un patron et ou la mentalité des collègues en droit solution tu trouves un job sans ces contraintes comme fermier ou maçon
Bah pour "fermier" c'est ce que je dis dans mon post, sauf que je ne le vois pas comme un boulot mais comme un mode de vie.
Après beaucoup de métiers manuels sont aussi aliénants à leur façon, faire des études peut-être un piège mais ça reste une décision qui peut t'éviter de trimer toute ta vie dans des boulots qui te tuent à petit feu.
Le 08 août 2021 à 20:11:10 :
Le 08 août 2021 à 19:49:13 :
Plus le temps passe, plus j'embrasse progressivement une sorte de léthargie, de nausée existentielle.Je ne manque pas d'énergie à proprement parler, je fais du sport cinq fois par semaine, je suis productif dans mes activités personnelles, et j'ai un rythme de vie sain. Mais je ne peux me résoudre à accepter le salariat, et ce durant l'entièreté de ma vie. Se lever à 5 h du matin pour se coltiner des bouchons ou des transports en commun insupportable, faire le chien-chien auprès d'un patron doté d'une vision du monde déshumanisée, n'avoir que 0,1 % de chance d'être réellement en phase avec ses collègues, rentrer le soir en étant épuisé moralement et physiquement et s'endormir aussitôt pour poursuivre la même boucle infernale. Cette vie moderne aliénante, fade, qui ne propose rien d'autre que de participer à l'augmentation du PIB, c'est donc ça, notre destin ? Ce pourquoi l'on devrait être « reconnaissants » ?
J'ai un peu travaillé dans ma vie, des jobs d'été par-ci par-là, pas très intéressants et stimulants vous en conviendrez. Rien que ces petites expériences ont été insupportables. Faire ceci, faire cela, dire oui, être un toutou, donner la patte. Comment les gens peuvent accepter ça toute leur vie ? Il faut vraiment être câblé comme un esclave. Je ne suis pas fondamentalement contre la verticalité, mais ici, tout est dénué de sens, tout est lointain, abstrait. Presque irréel.
Je fais des études, en droit. 22 piges, j'arrive à la fin de ma Licence. Ça ne me plaît pas, comme tout le reste. Je l'ai fait pour être comme tout le monde, dans les clous. Il fallait bien faire faire « quelque chose de sa vie ».
P'tite Licence, p'tit job d'été, p'tit Master. P'tit boulot, p'tits impôts, p'tite démence à 40 ans. Vous connaissez, le French Dream. La vacuité.
Je sais que mon boulot ne me plaira pas, également. Il faudrait un miracle pour que je ne démissionne pas au bout de deux mois, et encore je suis gentil.Certains me diront : « go RSA kheyou !! ». Non, j'aspire à mieux. Si je refuse la perfusion du salariat, ce n'est pas pour accepter la perfusion des aides sociales. Tout ça, ce n'est qu'une seule et même matrice perverse.
Si je devais décrire ma vie idéale, je dirais qu'il s'agit de vivre dans une ferme en auto-suffisance. Avoir sa petite femme et ses gosses, vivre en harmonie avec la nature, entretenir de bonnes relations avec les miens, travailler pour soi et ses semblables.
Renouer avec ce que l'on est réellement.Seulement, bonjour pour trouver une meuf qui est dans ce délire. Elles sont trop attirées par la vie citadine, la sécurité du salariat. Ça valait le coup de s'émanciper du mari pour finir dans les bras du patron et de l'État.
La solitude a ses vertus, ici-là résident la véritable liberté et sérénité, mais l'on devient fou à la longue. Il faut un minimum de chaleur humaine. Avoir une ferme c'est bien, avec une famille c'est mieux.Des kheys dans la même situation ? Votre ressenti ? Des conseils, des avis ?
Vas vivre en ermite au fond d’une forêt
Ou integre une société utopiste autosuffisante composée d’hippies des années 70 et de néo hippiesC’est free sex
Tu bouffes tes légumes, portes des vêtements en chanvre moche et qui gratte mais tu n’auras plus les bouchons, tu n’auras que l’essentiel; c’est à dire ta bite et ton couteau et ta seule préoccupation sera de survivre au lendemain en cultivant ton potager et espérer qu’il ne soit pas ravagé par des insectes ou des maladies
C'est un mode de vie qui me parle, après on ne sait jamais avant d'avoir testé mais c'est quelque chose qui résonne de façon positive dans mon esprit.
Sauf pour l'ermitage, de façon temporaire peut-être mais certainement pas de façon définitive.
Le 08 août 2021 à 20:11:25 :
Bienvenue dans la dimension de ceux qui ont compris ce monde, et sa folie.
Merci !
Le 08 août 2021 à 20:14:30 :
Le 08 août 2021 à 20:13:50 :
Le 08 août 2021 à 20:05:24 :
Pareil que toi et ça me rend fou quand je débat avec des gens pas d'accord sur ce sujet, je comprend pas leur état d'espritJ'imagine qu'une bonne partie des gens se contentent de la société actuelle et des prétendus avantages qu'elle peut proposer. C'est pour ça que beaucoup de gens tiennent à ce que ce système perdure, ils seraient sans repères autrement.
Le 08 août 2021 à 20:07:22 :
Tu es dans quel coin ?Centre de la France, donc la campagne n'est pas loin !
C'est jouable alors :p Mais je ne peux pas venir t'aider :/
Mais aucun souci voyons !
Ceux qui parlent d'auto-entrepreneuriat raisonnent encore avec la grille de lecture propre à la modernité. Vous ne sortez pas de la matrice de cette façon. Alors oui c'est toujours plus souhaitable que le salariat et vous êtes un peu plus libre, mais il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus et cela demande souvent bien plus d'efforts et de sacrifices que le salariat, beaucoup en viennent à simplement s'arracher les cheveux.
Puis il faut trouver un business, et quand rien ne te stimule plus que ça qui peut se vendre bah ça n'aide pas.
Topic extrêmement interessant l'OP - j'ai des aspirations similaires a 29 ans. C'est franchement cool de voir des gens sortir de la matrice de plus en plus tot (c'est arrive l'annee derniere pour moi)
J'ai l'impression que ce mode de vie attire de plus en plus de monde. Si tu veux mon avis, il y aura énormément de communautés de ce types d'ici les 10-20 prochaines année. C'est simple, notre generation rejette de plus en plus cette vie moderne insipide et pour des très bonnes raisons.
Ne t'inquiètes pas trop a trouver une femme qui te suivras dans ce délire. Trouve quelqu'un avec qui tu t'entends, et je suis presque certain que cette personne te suivra dans l'aventure.
Je suivais pas mal cette communauté sur reddit https://www.reddit.com/r/Homesteading/ . Je trouve que c'est un bon exemple de l'engouement qu'il existe sur ce mode de vie.
Hesites pas a me MP si tu souhaites discuter.
Le 08 août 2021 à 20:19:07 :
Le 08 août 2021 à 20:11:10 :
Le 08 août 2021 à 19:49:13 :
Plus le temps passe, plus j'embrasse progressivement une sorte de léthargie, de nausée existentielle.Je ne manque pas d'énergie à proprement parler, je fais du sport cinq fois par semaine, je suis productif dans mes activités personnelles, et j'ai un rythme de vie sain. Mais je ne peux me résoudre à accepter le salariat, et ce durant l'entièreté de ma vie. Se lever à 5 h du matin pour se coltiner des bouchons ou des transports en commun insupportable, faire le chien-chien auprès d'un patron doté d'une vision du monde déshumanisée, n'avoir que 0,1 % de chance d'être réellement en phase avec ses collègues, rentrer le soir en étant épuisé moralement et physiquement et s'endormir aussitôt pour poursuivre la même boucle infernale. Cette vie moderne aliénante, fade, qui ne propose rien d'autre que de participer à l'augmentation du PIB, c'est donc ça, notre destin ? Ce pourquoi l'on devrait être « reconnaissants » ?
J'ai un peu travaillé dans ma vie, des jobs d'été par-ci par-là, pas très intéressants et stimulants vous en conviendrez. Rien que ces petites expériences ont été insupportables. Faire ceci, faire cela, dire oui, être un toutou, donner la patte. Comment les gens peuvent accepter ça toute leur vie ? Il faut vraiment être câblé comme un esclave. Je ne suis pas fondamentalement contre la verticalité, mais ici, tout est dénué de sens, tout est lointain, abstrait. Presque irréel.
Je fais des études, en droit. 22 piges, j'arrive à la fin de ma Licence. Ça ne me plaît pas, comme tout le reste. Je l'ai fait pour être comme tout le monde, dans les clous. Il fallait bien faire faire « quelque chose de sa vie ».
P'tite Licence, p'tit job d'été, p'tit Master. P'tit boulot, p'tits impôts, p'tite démence à 40 ans. Vous connaissez, le French Dream. La vacuité.
Je sais que mon boulot ne me plaira pas, également. Il faudrait un miracle pour que je ne démissionne pas au bout de deux mois, et encore je suis gentil.Certains me diront : « go RSA kheyou !! ». Non, j'aspire à mieux. Si je refuse la perfusion du salariat, ce n'est pas pour accepter la perfusion des aides sociales. Tout ça, ce n'est qu'une seule et même matrice perverse.
Si je devais décrire ma vie idéale, je dirais qu'il s'agit de vivre dans une ferme en auto-suffisance. Avoir sa petite femme et ses gosses, vivre en harmonie avec la nature, entretenir de bonnes relations avec les miens, travailler pour soi et ses semblables.
Renouer avec ce que l'on est réellement.Seulement, bonjour pour trouver une meuf qui est dans ce délire. Elles sont trop attirées par la vie citadine, la sécurité du salariat. Ça valait le coup de s'émanciper du mari pour finir dans les bras du patron et de l'État.
La solitude a ses vertus, ici-là résident la véritable liberté et sérénité, mais l'on devient fou à la longue. Il faut un minimum de chaleur humaine. Avoir une ferme c'est bien, avec une famille c'est mieux.Des kheys dans la même situation ? Votre ressenti ? Des conseils, des avis ?
Vas vivre en ermite au fond d’une forêt
Ou integre une société utopiste autosuffisante composée d’hippies des années 70 et de néo hippiesC’est free sex
Tu bouffes tes légumes, portes des vêtements en chanvre moche et qui gratte mais tu n’auras plus les bouchons, tu n’auras que l’essentiel; c’est à dire ta bite et ton couteau et ta seule préoccupation sera de survivre au lendemain en cultivant ton potager et espérer qu’il ne soit pas ravagé par des insectes ou des maladiesC'est un mode de vie qui me parle, après on ne sait jamais avant d'avoir testé mais c'est quelque chose qui résonne de façon positive dans mon esprit.
Sauf pour l'ermitage, de façon temporaire peut-être mais certainement pas de façon définitive.
Après l’op qu’importe ce que tu fais et où tu vis tu seras toujours soumis à des contraintes, t’auras toujours quelqu’un ou quelque chose qui te forcera à courber l’échine pour continuer à vivre
Dans une société autosuffisante hippies tu auras des impératifs, des règles et normes de société
Si tu deviens agriculteur ce sera pareil en pire
C’est un métier noble agri mais véritablement difficile
Si tu ne connais pas la vie et le monde paysan je te le déconseille à moins d’être ultra déterminé
J'ai 37 ans et à titre perso jamais je ne voudrais avoir 18 ou 20 ans aujourd'hui on est vraiment né dans une époque de merde, c'est l'enfer cette vie c'est clair.
Ouais enfin, avant le salariat il y avait l'esclavage et aprés le salariat seront nous toujours la ?
Y aura t-il encore des représentants de l'élite ? J'en doute...
En bref ton problème doit être visible dans ton miroir !
Vivre en harmonie avec la nature, auto suffisance, petite ferme, c'est aussi ce qu'on nous vend à longueur de journée dans le capitalisme, rêve de bobo
Le 08 août 2021 à 20:25:36 :
Topic extrêmement interessant l'OP - j'ai des aspirations similaires a 29 ans. C'est franchement cool de voir des gens sortir de la matrice de plus en plus tot (c'est arrive l'annee derniere pour moi)J'ai l'impression que ce mode de vie attire de plus en plus de monde. Si tu veux mon avis, il y aura énormément de communautés de ce types d'ici les 10-20 prochaines année. C'est simple, notre generation rejette de plus en plus cette vie moderne insipide et pour des très bonnes raisons.
Ne t'inquiètes pas trop a trouver une femme qui te suivras dans ce délire. Trouve quelqu'un avec qui tu t'entends, et je suis presque certain que cette personne te suivra dans l'aventure.
Je suivais pas mal cette communauté sur reddit https://www.reddit.com/r/Homesteading/ . Je trouve que c'est un bon exemple de l'engouement qu'il existe sur ce mode de vie.
Hesites pas a me MP si tu souhaites discuter.
Merci pour le Reddit, je garde ça sous la main !
Totalement d'accord avec ton constat, même si ces aspirations sont encore malheureusement très très marginales. Internet est un bon moyen de regrouper les individus dotés d'une telle sensibilité mais il est difficile d'en trouver chez le quidam du quotidien.
Il faut trouver une femme prête à renier la vie citadine, ça existe sans aucun doute mais il faut avoir de la chance.
L'op rien ne t'empêche d'aller vivre à la campagne de bricoler pour ta famille et ton entourage de troquer de la main d'oeuvre avec d'autres personnes, d'avoir quelques bêtes du temps pour toi etc
On a tjrs le choix dans la vie
Tu peux développer ce que tu englobes dans l'expression "vie citadine" exactement, s'il te plaît ? Hormis le travail...les grandes villes, les transports aussi je suppose ?
Et que donc tu voudrais pas avoir dans ta vie idéale ?
Le 08 août 2021 à 20:26:23 :
Le 08 août 2021 à 20:19:07 :
Le 08 août 2021 à 20:11:10 :
Le 08 août 2021 à 19:49:13 :
Plus le temps passe, plus j'embrasse progressivement une sorte de léthargie, de nausée existentielle.Je ne manque pas d'énergie à proprement parler, je fais du sport cinq fois par semaine, je suis productif dans mes activités personnelles, et j'ai un rythme de vie sain. Mais je ne peux me résoudre à accepter le salariat, et ce durant l'entièreté de ma vie. Se lever à 5 h du matin pour se coltiner des bouchons ou des transports en commun insupportable, faire le chien-chien auprès d'un patron doté d'une vision du monde déshumanisée, n'avoir que 0,1 % de chance d'être réellement en phase avec ses collègues, rentrer le soir en étant épuisé moralement et physiquement et s'endormir aussitôt pour poursuivre la même boucle infernale. Cette vie moderne aliénante, fade, qui ne propose rien d'autre que de participer à l'augmentation du PIB, c'est donc ça, notre destin ? Ce pourquoi l'on devrait être « reconnaissants » ?
J'ai un peu travaillé dans ma vie, des jobs d'été par-ci par-là, pas très intéressants et stimulants vous en conviendrez. Rien que ces petites expériences ont été insupportables. Faire ceci, faire cela, dire oui, être un toutou, donner la patte. Comment les gens peuvent accepter ça toute leur vie ? Il faut vraiment être câblé comme un esclave. Je ne suis pas fondamentalement contre la verticalité, mais ici, tout est dénué de sens, tout est lointain, abstrait. Presque irréel.
Je fais des études, en droit. 22 piges, j'arrive à la fin de ma Licence. Ça ne me plaît pas, comme tout le reste. Je l'ai fait pour être comme tout le monde, dans les clous. Il fallait bien faire faire « quelque chose de sa vie ».
P'tite Licence, p'tit job d'été, p'tit Master. P'tit boulot, p'tits impôts, p'tite démence à 40 ans. Vous connaissez, le French Dream. La vacuité.
Je sais que mon boulot ne me plaira pas, également. Il faudrait un miracle pour que je ne démissionne pas au bout de deux mois, et encore je suis gentil.Certains me diront : « go RSA kheyou !! ». Non, j'aspire à mieux. Si je refuse la perfusion du salariat, ce n'est pas pour accepter la perfusion des aides sociales. Tout ça, ce n'est qu'une seule et même matrice perverse.
Si je devais décrire ma vie idéale, je dirais qu'il s'agit de vivre dans une ferme en auto-suffisance. Avoir sa petite femme et ses gosses, vivre en harmonie avec la nature, entretenir de bonnes relations avec les miens, travailler pour soi et ses semblables.
Renouer avec ce que l'on est réellement.Seulement, bonjour pour trouver une meuf qui est dans ce délire. Elles sont trop attirées par la vie citadine, la sécurité du salariat. Ça valait le coup de s'émanciper du mari pour finir dans les bras du patron et de l'État.
La solitude a ses vertus, ici-là résident la véritable liberté et sérénité, mais l'on devient fou à la longue. Il faut un minimum de chaleur humaine. Avoir une ferme c'est bien, avec une famille c'est mieux.Des kheys dans la même situation ? Votre ressenti ? Des conseils, des avis ?
Vas vivre en ermite au fond d’une forêt
Ou integre une société utopiste autosuffisante composée d’hippies des années 70 et de néo hippiesC’est free sex
Tu bouffes tes légumes, portes des vêtements en chanvre moche et qui gratte mais tu n’auras plus les bouchons, tu n’auras que l’essentiel; c’est à dire ta bite et ton couteau et ta seule préoccupation sera de survivre au lendemain en cultivant ton potager et espérer qu’il ne soit pas ravagé par des insectes ou des maladiesC'est un mode de vie qui me parle, après on ne sait jamais avant d'avoir testé mais c'est quelque chose qui résonne de façon positive dans mon esprit.
Sauf pour l'ermitage, de façon temporaire peut-être mais certainement pas de façon définitive.
Après l’op qu’importe ce que tu fais et où tu vis tu seras toujours soumis à des contraintes, t’auras toujours quelqu’un ou quelque chose qui te forcera à courber l’échine pour continuer à vivre
Dans une société autosuffisante hippies tu auras des impératifs, des règles et normes de société
Si tu deviens agriculteur ce sera pareil en pire
C’est un métier noble agri mais véritablement difficile
Si tu ne connais pas la vie et le monde paysan je te le déconseille à moins d’être ultra déterminé
Je n'ai pas parlé d'être agriculteur, il est clair que c'est un mauvais plan, il suffit de voir le taux de suicide de cette profession.
À voir pour la communauté autosuffisante, comme je l'ai dit je ne suis pas fondamentalement contre la verticalité. Si les impératifs sont en accord avec ton être et qu'ils te paraissent sensés, sont logiques au point de vue du groupe, ils peuvent revêtir un caractère non-aliénant.
Comme je l'ai dit, on ne peut pas savoir sans avoir testé ! Si ça se trouve je ne vais pas aimer, mais je serais fixé.
Mais l'idéal reste d'avoir sa petite famille et un voisinage, sans nécessairement dépendre d'une communauté bien définie.
Le 08 août 2021 à 19:49:13 :
Plus le temps passe, plus j'embrasse progressivement une sorte de léthargie, de nausée existentielle.Je ne manque pas d'énergie à proprement parler, je fais du sport cinq fois par semaine, je suis productif dans mes activités personnelles, et j'ai un rythme de vie sain. Mais je ne peux me résoudre à accepter le salariat, et ce durant l'entièreté de ma vie. Se lever à 5 h du matin pour se coltiner des bouchons ou des transports en commun insupportable, faire le chien-chien auprès d'un patron doté d'une vision du monde déshumanisée, n'avoir que 0,1 % de chance d'être réellement en phase avec ses collègues, rentrer le soir en étant épuisé moralement et physiquement et s'endormir aussitôt pour poursuivre la même boucle infernale. Cette vie moderne aliénante, fade, qui ne propose rien d'autre que de participer à l'augmentation du PIB, c'est donc ça, notre destin ? Ce pourquoi l'on devrait être « reconnaissants » ?
J'ai un peu travaillé dans ma vie, des jobs d'été par-ci par-là, pas très intéressants et stimulants vous en conviendrez. Rien que ces petites expériences ont été insupportables. Faire ceci, faire cela, dire oui, être un toutou, donner la patte. Comment les gens peuvent accepter ça toute leur vie ? Il faut vraiment être câblé comme un esclave. Je ne suis pas fondamentalement contre la verticalité, mais ici, tout est dénué de sens, tout est lointain, abstrait. Presque irréel.
Je fais des études, en droit. 22 piges, j'arrive à la fin de ma Licence. Ça ne me plaît pas, comme tout le reste. Je l'ai fait pour être comme tout le monde, dans les clous. Il fallait bien faire faire « quelque chose de sa vie ».
P'tite Licence, p'tit job d'été, p'tit Master. P'tit boulot, p'tits impôts, p'tite démence à 40 ans. Vous connaissez, le French Dream. La vacuité.
Je sais que mon boulot ne me plaira pas, également. Il faudrait un miracle pour que je ne démissionne pas au bout de deux mois, et encore je suis gentil.Certains me diront : « go RSA kheyou !! ». Non, j'aspire à mieux. Si je refuse la perfusion du salariat, ce n'est pas pour accepter la perfusion des aides sociales. Tout ça, ce n'est qu'une seule et même matrice perverse.
Si je devais décrire ma vie idéale, je dirais qu'il s'agit de vivre dans une ferme en auto-suffisance. Avoir sa petite femme et ses gosses, vivre en harmonie avec la nature, entretenir de bonnes relations avec les miens, travailler pour soi et ses semblables.
Renouer avec ce que l'on est réellement.Seulement, bonjour pour trouver une meuf qui est dans ce délire. Elles sont trop attirées par la vie citadine, la sécurité du salariat. Ça valait le coup de s'émanciper du mari pour finir dans les bras du patron et de l'État.
La solitude a ses vertus, ici-là résident la véritable liberté et sérénité, mais l'on devient fou à la longue. Il faut un minimum de chaleur humaine. Avoir une ferme c'est bien, avec une famille c'est mieux.Des kheys dans la même situation ? Votre ressenti ? Des conseils, des avis ?
ça me rassure ENORMEMENT de pas être le seul à avoir cette vision des choses.
J'ai l'impression d'être un alien au yeux des mes proches quand je leur explique que le salariat n'est pas moi, de même pour les études "classiques".
J'aspire à suivre mon propre chemin et apprendre par le biais de méthode qui me corresponde mieux.
Alors oui je ne fait pas de boulot d'été. Mais le temps que la majorité passe à faire ça, je le passe à apprendre dans des domaines qui me passionne et qui me permettront peut-être un jour de vivre de ma passion.
Je souhaite créer mes propres sites/applications/jeux, mais je ne veux en aucun cas continué à faire des stages ou des études pour apprendre ces domaines.
Tout est sur internet et le fait de pouvoir être autonome me convient bien mieux. A défaut de faire continuer sur une licence + un master, je préfère continuer d'apprendre ces domaines par moi-même sur internet.
Les gens me prennent pour un no-life qui fait rien de sa vie parce que je ne suit pas un parcours "classique" et que je reste h24 chez moi. Honnêtement ça me gonfle, voire ça me fait mal des fois. Mais je peux pas faire autrement. Le parcours classique n'est pas pour moi et je sent au fond de moi que je suis sur une bonne voie.
Tout ça pour dire que dès lors qu'on s'écarte du troupeau, on est mal vu, parce qu'on a eu les couilles de créer notre propre chemin plutôt de prendre celui déjà établit.
Je te souhaite de réussir à avoir la vie que tu veux l'auteur. Prend le chemin que tu souhaites prendre.