Le 22 juin 2021 à 12:46:36 :
Le 22 juin 2021 à 12:29:54 :
Quelle horreur de subvenir à ses besoins, d'avoir une famille et une maison...oh wait ?!
Mais bordel c'est pas ça le french dream, vous le faites exprès ?
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png
"subvenir à ses besoins, avoir une famille et une maison" c'est le lot de tous les humains depuis le début de l'humanité et n'importe où dans le monde. C'est plus ou moins la façon de vivre de 7 milliards de personnes au moment ou on parle, dont nous ou du moins nos parents.
En aucun cas c'est exclusif à un mode de vie français contemporain.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/29/6/1532128784-risitas33.png
Le french dream c'est un état d'esprit dans lequel la poésie, la quête personnelle, l'évolution de soit laisse place à un "qui va de soit" en vivant comme "plus belle la vie". Et cet abandon de soit contribue à un climat délétère, influence négativement la société, la famille, les enfants. Il y a une prolétarisation de l'âme (pas du portefeuille ou de l'aisance matérielle).
Il n'y a pas d'ailleurs pour le french dreamer, il n'y a qu'ici et maintenant dans la consommation et le travail quotidien, dans le treizième mois et le passage de l'enfant à la classe suivante, dans les deux semaines de vacances dans le Sud et la visite des concessions pour l'achat d'une nouvelle voiture, dans la pelouse à tondre et le barbecue du dimanche. La vie devient une succession de cases à cocher. De la chaire, de l'argent et des jeux à consumer dans la boucle des générations, chacun faisant "son job" et puis s'en va.
Or il existe une infinité de façon de vivre, j'entend par là d'habiter le monde. Le french dream est pernicieux dans le sens ou il s'accompagne d'un carquois de préjugés et de rouages sociaux bien huilés dans un pays arrivé à maturation. Le french dream à tendance à t'enfiler des oeillères comme les chevaux, à boire comme un papier buvard ton essence psychique. Typiquement tu termine en pyjama devant koh lanta, l'ailleurs ayant quitté ton monde pour rejoindre celui, virtuel, de la télévision