Le 22 mai 2021 à 19:31:52 :
Oui, mais uniquement de manière légale et en nombre réduit, selon nos besoins de main d'oeuvre, en contrôlant leurs antécédents judiciaires et psychologiques.
Et puis, quand ils sont là, leur dispenser une formation obligatoire en langue et civilisation française. Avec à la clé l'obligation de travailler. Si durant 10 ans ils travaillent et ont un casier vierge, les naturaliser.
Je dis ça en étant moi-même enfant d'immigrés, arrivé ici à 7 ans.
Et le problème vient plus de l'État que des immigrés. La plupart veulent s'intégrer mais il n'y a pas de structure culturelle qui les forme, ils sont donc livrés à eux-mêmes et personne évalue leur niveau d'intégration.
De plus, ils n'ont pas le droit de travailler. La 1ère année, ils perçoivent les assedic (ça doit s'appeler autrement maintenant). Mais l'aide cesse après 12 mois, mais ils ne peuvent travailler avant d'avoir un titre de séjour (ce qui prend parfois 3 à 5 ans)... comment survivre alors ? Vous voyez que le Système est mal fichu.
Mon propos peut choquer, mais je pense que l'accueil doit se faire non seulement en fonction des problèmes qu'ils ont dans leurs mâts, mais surtout en fonction de ce qu'ils peuvent apporter comme capital manuel ou intellectuel. La demande devrait être déposée dès le pays d'origine dans les ambassades, plutôt qu'ici où le renvoi est quasiment impossible en cas de refus.
Ma solution me semble la plus optimale, entre les écueils que constituent le bordel anarchique des no border et le refus de toute immigration chez les chofas.