Le 11 mai 2021 à 09:03:09 :
Le 11 mai 2021 à 08:58:49 :
Je n'ai pas lu le livre en personne. En bon CARTÉSIEN : Je ne crois que ce que je vois.
Les cartésiens
Pied de nez au rationalisme étroit qui colle à la peau, c'est au cours d'une nuit de rêves que le philosophe décide de son destin : réaliser une grande découverte dans le domaine de la connaissance, un système qui engloberait «tout ce qui est soumis à l'ordre et à la mesure». De cette nuit révélatrice autant qu'ambitieuse, il conservera jusqu'à sa mort le récit par-devers lui. «Cet enthousiasme magico-sentimental ne cadre pas avec ce que l'on veut voir dans le philosophe identifié à la raison classique, mais ne surprend point l'historien de la première modernité, époque d'une particulière complexité, encore baroque et déjà classique, qui juxtapose des formes de pensées et de croyances qui nous paraissent aujourd'hui contradictoires», note sa biographe.
Françoise Hildesheimer rappelle d'ailleurs les ambiguïtés et contradictions de Descartes, bien loin d'être aussi cartésien que sa propre postérité l'exigerait : sa fine connaissance des courants ésotériques et libertins, son perpétuel besoin d'itinérance, son hésitation entre le goût de la tranquillité et la soif de reconnaissance qui le conduira à la fin de sa vie jusqu'à la cour de Suède.
Vous êtes juste des turbo-athix