Et maintenant la jeunesse ne peut même pas connaitre la gloire de suivre un homme pareil.
Le 05 mai 2021 à 20:06:12 :
30 ans mage noir et Napoleon ?
60 maîtresses d’apres le jt de france 2 à l’instant
Il est bien votre monde de fantasmes ? On oublie pas sa funko pop Napoléon
Le 05 mai 2021 à 20:08:20 :
Neron était empereur romain à 19 ans
Et horsepilled
Le 05 mai 2021 à 20:01:58 :
Mouais bof, napoleon c est aussi:
1m60
Menton fuyant
Clavicules dégueulasses
Calvitied.
et cuck, ne l'oublions pas
Le 05 mai 2021 à 20:06:16 :
oui mais 1m65, 4cm
Deuxième malaise. 10 ans de forum minimum pour ce khey.
"prend Moscou alors que la capitale de l'empire russe a l'époque était saint Pétersbourg
perte (vendre à ce prix c'est une perte) de la Louisiane (plus de 4 fois la taille de la France actuelle)
Rien que ses deux points démontrent ta connaissance ultra superficielle de l'histoire
Le 05 mai 2021 à 20:10:58 NouveauFagot2 a écrit :
"prend Moscou alors que la capitale de l'empire russe a l'époque était saint Pétersbourghttps://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png perte (vendre à ce prix c'est une perte) de la Louisiane (plus de 4 fois la taille de la France actuelle)
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/18/3/1620223944-napoleon-fdp.png https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png "Rien que ses deux points démontrent ta connaissance ultra superficielle de l'histoire
Surtout ne donne pas ta version des faits, on pourrait presque croire que tu sait de quoi tu parle
Le 05 mai 2021 à 20:05:49 :
Le 05 mai 2021 à 19:55:37 :
Il était surtout chez lui comme un adulte gâté et envoyait ses hommes faire son boulot heinMais khey tu apprend à l’école sa charge sur le pont
Fernand nathaned
C'était un bon militaire mais il a réussi à gravir les échelons après avoir réprimé insurrection royaliste du 13 vendémiaire.
Le 05 mai 2021 à 20:02:44 :
Qu'est-ce que napoléon ?Napoleone Buonaparte, nabot corse d'1m68, micropénis, cuck par joséphine
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png responsable d'1,8 Millions de mort français https://en.wikipedia.org/wiki/Napoleonic_Wars
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/48/1480465808-1476126484-2.png
371,000 killed in action
800,000 killed by disease, wounds, accidents and other causes
600,000 civilians killedet de 2,5 Millions d'autres européen
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/48/1480465808-1476126484-2.png jeunesse française massacré, une génération entière sacrifié
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/48/1480465808-1476126484-2.png a condamné la croissance démographique du pays pour tout un siècle
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png rate complètement la guerre d'Espagne
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png stratège minable qui suicide la Grande Armée en Russie
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png prend Moscou alors que la capitale de l'empire russe a l'époque était saint Pétersbourg
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png perte (vendre à ce prix c'est une perte) de la Louisiane (plus de 4 fois la taille de la France actuelle)
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/18/3/1620223944-napoleon-fdp.png https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png perte de toute les conquêtes effectué.
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png laisse la France défaite, ruiné, humilié et occupé
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/06/1/1612772386-occupation-france-1815.png https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png mauvais diplomate incapable de faire la paix avec ces adversaires et de consolidé ses gains.
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png massacre et tir sur la population civile.
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png le code civil est dû a justinien
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png la légion d'honneur ce plagiat de l'ordre du saint esprit qui existait depuis des siecles
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png à permis la création de l'Allemagne
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png retablit l'esclavage ce qui nous fait perdre St Domingue et ses richesses
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png suce les musulmans puis leur crache dessus, puis fais pareil avec les chrétiens et les athés
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png avait un haplogroupe maghrébin
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png Napoléon a détruit la réputation millénaire de la France surtout en matière de diplomatie
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png la France a perdu toute la richesse bâti depuis Louis 14 sur le plan économique et politique.
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png la France a du être sauvé par le roi Louis XVIII et Talleyrand pas une mais DEUX fois
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/50/1481653963-capture.png "Nabulione c'est un petit colonisé qui se fait entretenir par la France et qui attend les moyens de l'égorger"
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png comment on peut sucer ce looser et se prétendre patriote
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366209-risitas24.png
C'est bien les ahuri, mais je vais mettre fin à ce pavé :
"Nabot corse" LENTZ "100 questions sur Napoléon" :
"La taille moyenne des Français est alors d’environ 1,60 m ; celle des conscrits d’infanterie se situe entre 1,65 m et 1,69 m. Napoléon est donc de taille moyenne pour son temps..."
"Responsable d'1,7 millions"
LENTZ "Napoleon en 100 question" :
"Le bilan humain des guerres Napoléonienne est presque impossible à établir, ce qui a sans doute ouvert la voie au estimations les plus farfelues. On se heurte ici à l'absence de sources primaire facilement exploitables. Évaluer péniblement, et avec une marge d'erreur importante, les perte des bataille est réalisable. En revanche, peu d'informations sont connues sur les blessés qui succombèrent dans les jours, les semaines et les mois suivants, ou sur les soldats mort de maladie ou d'accideny. Quand au perte civil, le sujet n'a pratiquement pas été abordé. Ce n'était d'ailleurs pas, du reste de la préoccupation de l'époque.
Les estimations du XIVe siècle furent longtemps acceptées sans aucune mise en doute : la plupart peuvent être réfutées. Taine avançait par exemple, que 3,1 millions de français ont trouvé la mort dans les guerres de la révolution et de l'Empire, dont 1,7 millions pour la seule période Napoléonienne. De tel chiffres rapporté au nombre de mobilisés (1,35 millions sous la révolution et 2,2 millions sous l'Empire) tendraient à montrer que.... Presque tout les soldats français ont été tués. Or, le recensement préalable à l'attribution de la médaille de sainte Hélène effectué sous le second empire fait apparaître que plus de 200 000 d'entre eux étaient encore en vie quarante ans après Waterloo.
Aujourd'hui on estime généralement que 600 000 à 1,3 millions de français périrent lors des campagnes militaires entre 1792 et 1815, dont 70% à 75% pour les guerres de l'Empire (1805-1815) soit entre 400 000 et 1 millions d'individus. Les chiffres réel se rapprochent probablement du milieu de la fourchette, dont l'amplitude constitue à elle seule un aveu d'impuissance. Ces chiffres, par exemple tiennent compte des "disparus" ceux qui ne rentrerent jamais dans leur régiment, soit des dizaines de milliers d'hommes. Or, tous les disparus ne sont pas mort, comme le montre une récente étude qui révèle que plusieurs milliers d'hommes -30 000, 40 000, 50 000 ? - de déserteur et prisonnier français s'installèrent en Russie pendant et après la campagne de 1812. De même, le nombre de tué des bataille est revue à la baisse. L'exemple d'Austerlitz est frappant ; jusqu'à présent les bilans s'établissaient autour de 5000 mort français : un comptage précis réalisé hommes par hommes par deux historiens courageux a ramené ce chiffre autour de 1600. La remarque s'applique aussi pour Eylau qui passe pour être une boucherie, et pour laquelle un peu plus de 2700 mort français sont dénombrés _ a comparer au 6800 tué a Waterloo.
L'incertitude est la même en ce qui concerne les perte des alliés et des ennemis de la France, qui sont estimés comme étant légèrement supérieures à celle de la grande armée. Si de tel chiffres sont admis, les guerres de l'Empire auraient donc coûté à l'Europe entre 1 et 2,5 millions d'hommes en dix ans contre plus de 10 millions pendant la guerre de Trente ans et en 1914:1918 trois a quatre fois plus en 1939-1945.
Sans que ce constat nous console, les démographe ont montré que le continent avait bien surmonté l'épreuve des guerres de la révolution et de l'Empire en raison des progrès de l'accouchement, de la médecine et, sans doute, de la modification des conditions juridiques du mariage, du divorce et de héritage. la France comptais 900 000 habitants de plus en 1801 que dix ans plutôt, et prés de 1,5 millions d'habitants de plus en 1815 qu'en 1790. La population de l'ensemble de l'Europe augmenta également : la croissance démographique fut même légèrement supérieure pour la période 1790-1816 que pour celle qui court de 1740 à la révolution."
Jean TULard "Napoleon chef de guerre" chapitre "1 millions de morts" pages 185 et 186 écrit :
"Napoleon a-t-il saigné démographiquement la France par ses guerres ? Si l'on prend le cas de Paris, il est vrai préservé comme l'Ouest de la France par des appels plus modérés de conscrits, on compterait 4292 morts, soit un Parisiens sur cent ayant péri sur Les champs de bataille de l'Empire.
Mais le désir d'échapper à la conscription, qui ne frappe que les célibataires, explique la multiplication des mariages. Le taux de nuptialité passe de 7,3 % à 8%, Seule la crise économique de 1810-1811 en ralentit la poussée. Conséquence : Bertillon compte trois naissances pour un mariage dans la période de 1781-1800, il en compte quatre dans les années 1801-1820. La contraception n'a encore que des effets limités, mais on note à Paris et dans les campagnes un nombre élevé d'enfants abandonnés.
On ne saurait donc parler d'effondrement démographique. La conscription n'a pas eu d'effet vraiment négatifs sur l'agriculture et l'industrie. La pénurie relative de main-d'œuvre dans une France encore médiocrement industrialisée a eu pour conséquence une forte hausse des salaires, même pour les ouvriers agricoles, le prolétariat à l'époque le plus mal traité."
"Prend Moscou alors que la capitale étai st-peter" Concernant la marche sur St Pétersbourg : il aurait fallu traverser un terrain cloisonné par les lacs et les forêts, très bien décrit par Marbot. Ceci avec l'armée de Finlande en tête, Koutousov en flanc, Tchitchagov au sud, et les flottes anglaises et russes pouvant intervenir sur les voies de communication.
Concernant la Louisiane :
En cas de guerre, la conservation de la Louisiane serait devenue quasi impossible.
Bonaparte l’expliquait ainsi à Barbé-Marbois, le 10 avril 1803 :
« Sa conquête serait facile pour les Anglais et je n’ai pas un moment à perdre pour la mettre hors d’atteinte. J’y renonce avec un vif déplaisir. »
Et les risques ne concernaient pas seulement l’Angleterre. Les Etats-Unis apparaissaient également comme des belligérants potentiels.
Jefferson, en avril 1802, écrivait à l’ambassadeur Livingston :
« La cession de la Louisiane par l'Espagne à la France est un coup douloureux pour les Etats-Unis. De toutes les nations de quelque importance, la France est la seule avec laquelle nous ayons le moins de points de friction et le plus de points communs d'intérêt. Il y a sur le globe un seul endroit dont le possesseur est notre ennemi permanent et naturel, c'est La Nouvelle-Orléans. La présence de la France est un défi à notre égard alors que l'Espagne s'y trouvait sans ambition aucune. Il est impossible que la France et les Etats-Unis continuent à être amis quand ils se rencontrent dans une position aussi sensible. Du moment où la France prend possession de La Nouvelle-Orléans, nous devons nous marier à la flotte et à la nation britanniques. »
Voilà l'avis de l'historien Thierry lentz spécialiste de la période :
"Par intérêt diplomatique et dynastique, Charles IV se tournait une fois de plus vers l'Italie : il échangeait (secrètement) la Louisiane - un territoire anciennement Français qui lui coûtait bien plus qu'il ne lui rapportait - contre la création au profit de son gendre d'un royaume d'Etrurie formé de territoires enlevés à l'Autriche en Toscane et de ceux du duc de Parme (le propre père du futur roi qui devrait renoncer à ses droits !)." Pages 407
"Si la France n’était pas disposée à traiter elle serait considérée comme faisant hostilité aux États-Unis, car si l’Espagne « pouvait la garder encore pendant de nombreuses années. Son humeur pacifique et sa faiblesse devaient l'amener à nous Américains accorder successivement des facilités de nature à empêcher son occupation de nous être trop à charge .... Mais lorsqu'il s'agit des Français, la question change de face. Eux, ils sont d'une humeur impétueuse, d'un caractère énergique et turbulent » pages 727
"la reprise des hostilités avec l'Angleterre rendait impossible une occupation véritable de la Louisiane dès lors peu utile au commerce. Pis, Albion aurait pu être tentée de s'emparer de cette terre qui était formellement une colonie française.
Mieux valait donc, à tout point de vue, vendre cette possession inutile et essayer de tirer de cette affaire le plus de bénéfices." Pages 728.
Voici sa conclusion :
"Il n'y a pas lieu de s'étendre ici sur l'affaire de la Louisiane. Si elle a pris depuis une certaine importance, c'est au regard de ce que sont devenues les relations franco-américaines. On doit constater qu'en 1803 cette transaction n'apparut pas comme un événement considérable, dès lors que les territoires concernés n'étaient pas inclus dans l'« empire colonial ». La France consulaire n'avait jamais exercé la moindre autorité sur la Louisiane. On ne rappellera donc que les grandes lignes de la négociation qui, au demeurant, fut fort simple et réglée comme une affaire entre marchands. Au début d'avril 1803, Talleyrand demanda sans plus de façon à Livingstone quel était son prix. Bonaparte exigeait une somme de 50 à 100 millions. On débattit, on marchanda, Monroe arriva et on s'accorda.
Le 30 avril 1803, le traité fut signé. Pour 15 millions de dollars (80 millions de francs), la France vendait donc aux États-Unis cette Louisiane qu'elle n'avait pas eu le temps d'occuper : 11,25 millions de dollars (soit 60 millions de francs) allèrent dans les caisses de l'État consulaire, le reste servit à indemniser les citoyens américains victimes de la « paix armée » par la perte de vaisseaux ou de cargaison. En une seule signature, le territoire des États-Unis venait de doubler et l'Ouest s'ouvrait à présent au peuple pionnier. Symboliquement, le drapeau français fut hissé sur La Nouvelle-Orléans le 30 novembre 1803, par le préfet colonial Laussat. Il fut remplacé un mois plus tard par celui des États-Unis. Bonaparte avait sacrifié son rêve d'un grand retour français en Amérique. Il pensait que la reconnaissance des Américains les conduirait à se rapprocher de lui et à soutenir, au moins, ses projets continentaux. C'est en tout cas ce que laissa deviner son message au Sénat, pour annoncer la cession de la Louisiane : « La Louisiane est désormais associée à l'indépendance des États-Unis d'Amérique.
Nous conservons là des amis que le souvenir d'une commune origine attachera toujours à nos intérêts, et que des relations favorables de commerce uniront longtemps à notre prospérité. Les États-Unis doivent à la France leur indépendance ; ils vous devront désormais leur affermissement et leur grandeur.»" Thierry lentz le Grand Consulat pages 728, 729 et 730
L'avis d'autres historien :
PIERRE BRANDA "Napoléon et l'argent" :
"La vente de cette colonie si peu française pouvait éviter au régime consulaire de recourir à l'impôt pour commencer le conflit avec l'Angleterre. Le ministre du Trésor avait d'ailleurs multiplié les démarches auprès du chef de l'État pour le convaincre de « réaliser » cette propriété d'outre-Atlantique. Il n'eut pas grand-peine à fixer la décision du pragmatique et réaliste premier consul : « Bonaparte savait très bien que, sans une présence suffisante de nos forces dans les Caraïbes, sans débouchés économiques vraiment solides, et sans nulle garantie dans l'Atlantique (tant pour ce qui concernait l'Angleterre que l'Espagne), la Louisiane française ne pouvait devenir l'instrument d'une grande politique sans y sacrifier des moyens dont la France ne pouvait pas se priver pour elle-même*»
Alfred SCHALCK de la FAVERIE dans son ouvrage « Napoléon et l’Amérique » écrit :
"On l'a déjà dit : la nécessité, pour le Premier Consul, de faire face à l'Angleterre et de renoncer, par conséquent, à la Louisiane pour concentrer toutes ses forces sur le continent. L'inquiétude et la menace croissaient de l'autre côté du détroit.
À Londres, écrivains et orateurs tenaient le peuple en haleine. Un membre du Parlement anglais avait dit ces paroles : « La France nous oblige de nous ressouvenir de l'injure qu'elle nous a faite, il y a vingt-cinq ans, en s'alliant à nos colonies révoltées. Jalouse de notre commerce, de notre navigation, de notre opulence, elle veut les anéantir. Les entreprises du Premier Consul à la suite d'une paix trop facilement faite nous forcent de nouveau d'en appeler aux armes. L'ennemi s'approprie, par un trait de plume, des territoires plus étendus que toutes les conquêtes de la France pendant plusieurs siècles. Il hâte ses préparatifs. N'attendons pas qu'il nous attaque; attaquons les premiers.» Dans une conférence qui eut lieu aux Tuileries, le Premier Consul répondit sur le même ton aux conseillers qui penchaient encore vers la conciliation que, si immédiatement, on ne prenait pas des mesures décisives contre la puissance anglaise, cette nation assujettirait tout l'Univers à sa domination. Et il ajouta : « Pour affranchir les peuples de la tyrannie commerciale de l'Angleterre, il faut la contrepoiser par une puissance maritime qui devienne un jour sa rivale : ce sont les États-Unis. Les Anglais aspirent à disposer de toutes les richesses du monde. Je serai utile à l'Univers entier, si je puis les empêcher de dominer l'Amérique comme ils dominent l'Asie !» Sa pensée se précisait. Dans la guerre qui allait éclater, la Louisiane pouvant lui échapper au profit de l'Angleterre, il fallait prendre les devants et céder cette belle province aux États-Unis."
Georges LEFEBVRE "Napoléon" :
"Les Américains, qui rêvaient déjà de prendre la Floride à l'Espagne, ne voulaient pas entendre parler de Français à la Nouvelle Orléans. Jefferson, qui venait de s'installer avec ses secrétaires Madison et Gallatin, essayait d'appliquer le programme républicain : paix, désarmement, économies; il était bien disposé pour la France et avait signé avec plaisir le traité de Mortefontaine; mais il ne put résister à l'opinion et ne cacha pas que, si la France restait en Louisiane, les États-Unis se joindraient à l'Angleterre dans la guerre qui s'annonçait. Monroe, son ambassadeur, apporta, le 12 avril 1803, une proposition d'achat que Bonaparte avait déjà décidé d'agréer. Le traité du 3 mai lui valut 80 millions dont il resta 55, après déduction des indemnités dues aux États-Unis et de la commission des banquiers, Hope et Baring, chargés du transfert."
Le traité donna à la France la libre circulation de ses navires de commerce pour douze années, puis, au-delà, la France devint membre du "club" des pays les plus favorisés aux USA.
Il y avait donc un interet économique aussi.
Egalement un intéret stratégique, voici ce que déclare Napoléon : "Cette accession de territoire affermit pour toujours la puissance des Etats Unis et je viens de donner à l'Angleterre une rivale maritime qui tôt ou tard abaissera son orgueil".
Autre vision de l'avenir (ici de Livingstone) également rapportée (comme celle de Napoléon) par Barbé-Marbois (Histoire de la Louisiane et de la cession de cette colonie par la France aux Etats-Unis de l'Amérique septentrionale) :
" "Le traité que nous venons de signer" changera de vastes solitudes en des pays florissants. C'est d'aujourd'hui que les États-Unis sont au nombre des puissances du premier rang ; toute influence exclusive sur les affaires de l'Amérique échappe sans retour aux Anglais.
Ainsi va cesser une des principales causes des rivalités et des haines européennes. Cependant, si les guerres sont inévitables, la France aura un jour dans le Nouveau-Monde un ami naturel, croissant en force d'année en année, et qui ne peut manquer de devenir puissant et respecté sur toutes les mers du monde. C'est par les États-Unis que seront rétablis les droits maritimes de tous les peuples de la terre, aujourd'hui usurpés par un seul.
C'est ainsi que ces traités deviendront comme une garantie de la paix et du bon accord entre les états commerçants. Les actes que nous venons de signer ne feront point couler de larmes; ils préparent des siècles de bonheur pour des générations innombrables de créatures humaines. Le Mississipi et le Missouri les verront se succéder et croître au sein de l'égalité, sous des lois justes, affranchies des erreurs de la superstition, des fléaux des mauvais gouvernements et vraiment dignes des regards et des soins de la Providence. »
la vente de la Louisiane était une manœuvre d'urgence destiné à répondre à un acte de guerre. la vente si rapide démontre très clairement que le Premier Consul était dans l'urgence. ce qu'il venait de se passer à Saint-Domingue avec les troupes de Leclerc, notamment les difficultés de les ravitailler et d'envoyer des renforts (à cause de l'éloignement de la Métropole et, qui sait, de la marine anglaise), l'ont dissuadé de retenter pareille aventure en Louisiane.
en vendant, il gagnait un allié bien utile à sa cause.
La guerre de 1812 en Amérique a sans doute empêché toute tentative britannique à l'Ouest (hors péninsule ibérique), évitant à l'Empereur une guerre contre l'armée anglaise sur deux fronts. Le Consulat avait besoin de la neutralité « amicale des États-Unis"à permis la création de l'Allemagne" sans la Révolution, pas de Napoléon.
Le 05 mai 2021 à 19:55:37 :
Il était surtout chez lui comme un adulte gâté et envoyait ses hommes faire son boulot hein
Le 05 mai 2021 à 20:15:19 Farglory88 a écrit :
Concernant la Louisiane :En cas de guerre, la conservation de la Louisiane serait devenue quasi impossible.
Bonaparte l’expliquait ainsi à Barbé-Marbois, le 10 avril 1803 :
« Sa conquête serait facile pour les Anglais et je n’ai pas un moment à perdre pour la mettre hors d’atteinte. J’y renonce avec un vif déplaisir. »Et les risques ne concernaient pas seulement l’Angleterre. Les Etats-Unis apparaissaient également comme des belligérants potentiels.
Jefferson, en avril 1802, écrivait à l’ambassadeur Livingston :
« La cession de la Louisiane par l'Espagne à la France est un coup douloureux pour les Etats-Unis. De toutes les nations de quelque importance, la France est la seule avec laquelle nous ayons le moins de points de friction et le plus de points communs d'intérêt. Il y a sur le globe un seul endroit dont le possesseur est notre ennemi permanent et naturel, c'est La Nouvelle-Orléans. La présence de la France est un défi à notre égard alors que l'Espagne s'y trouvait sans ambition aucune. Il est impossible que la France et les Etats-Unis continuent à être amis quand ils se rencontrent dans une position aussi sensible. Du moment où la France prend possession de La Nouvelle-Orléans, nous devons nous marier à la flotte et à la nation britanniques. »Voilà l'avis de l'historien Thierry lentz spécialiste de la période :
"Par intérêt diplomatique et dynastique, Charles IV se tournait une fois de plus vers l'Italie : il échangeait (secrètement) la Louisiane - un territoire anciennement Français qui lui coûtait bien plus qu'il ne lui rapportait - contre la création au profit de son gendre d'un royaume d'Etrurie formé de territoires enlevés à l'Autriche en Toscane et de ceux du duc de Parme (le propre père du futur roi qui devrait renoncer à ses droits !)." Pages 407
"Si la France n’était pas disposée à traiter elle serait considérée comme faisant hostilité aux États-Unis, car si l’Espagne « pouvait la garder encore pendant de nombreuses années. Son humeur pacifique et sa faiblesse devaient l'amener à nous Américains accorder successivement des facilités de nature à empêcher son occupation de nous être trop à charge .... Mais lorsqu'il s'agit des Français, la question change de face. Eux, ils sont d'une humeur impétueuse, d'un caractère énergique et turbulent » pages 727
"la reprise des hostilités avec l'Angleterre rendait impossible une occupation véritable de la Louisiane dès lors peu utile au commerce. Pis, Albion aurait pu être tentée de s'emparer de cette terre qui était formellement une colonie française.
Mieux valait donc, à tout point de vue, vendre cette possession inutile et essayer de tirer de cette affaire le plus de bénéfices." Pages 728.
Voici sa conclusion :
"Il n'y a pas lieu de s'étendre ici sur l'affaire de la Louisiane. Si elle a pris depuis une certaine importance, c'est au regard de ce que sont devenues les relations franco-américaines. On doit constater qu'en 1803 cette transaction n'apparut pas comme un événement considérable, dès lors que les territoires concernés n'étaient pas inclus dans l'« empire colonial ». La France consulaire n'avait jamais exercé la moindre autorité sur la Louisiane. On ne rappellera donc que les grandes lignes de la négociation qui, au demeurant, fut fort simple et réglée comme une affaire entre marchands. Au début d'avril 1803, Talleyrand demanda sans plus de façon à Livingstone quel était son prix. Bonaparte exigeait une somme de 50 à 100 millions. On débattit, on marchanda, Monroe arriva et on s'accorda.Le 30 avril 1803, le traité fut signé. Pour 15 millions de dollars (80 millions de francs), la France vendait donc aux États-Unis cette Louisiane qu'elle n'avait pas eu le temps d'occuper : 11,25 millions de dollars (soit 60 millions de francs) allèrent dans les caisses de l'État consulaire, le reste servit à indemniser les citoyens américains victimes de la « paix armée » par la perte de vaisseaux ou de cargaison. En une seule signature, le territoire des États-Unis venait de doubler et l'Ouest s'ouvrait à présent au peuple pionnier. Symboliquement, le drapeau français fut hissé sur La Nouvelle-Orléans le 30 novembre 1803, par le préfet colonial Laussat. Il fut remplacé un mois plus tard par celui des États-Unis. Bonaparte avait sacrifié son rêve d'un grand retour français en Amérique. Il pensait que la reconnaissance des Américains les conduirait à se rapprocher de lui et à soutenir, au moins, ses projets continentaux. C'est en tout cas ce que laissa deviner son message au Sénat, pour annoncer la cession de la Louisiane : « La Louisiane est désormais associée à l'indépendance des États-Unis d'Amérique.
Nous conservons là des amis que le souvenir d'une commune origine attachera toujours à nos intérêts, et que des relations favorables de commerce uniront longtemps à notre prospérité. Les États-Unis doivent à la France leur indépendance ; ils vous devront désormais leur affermissement et leur grandeur.»" Thierry lentz le Grand Consulat pages 728, 729 et 730
L'avis d'autres historien :
PIERRE BRANDA "Napoléon et l'argent" :
"La vente de cette colonie si peu française pouvait éviter au régime consulaire de recourir à l'impôt pour commencer le conflit avec l'Angleterre. Le ministre du Trésor avait d'ailleurs multiplié les démarches auprès du chef de l'État pour le convaincre de « réaliser » cette propriété d'outre-Atlantique. Il n'eut pas grand-peine à fixer la décision du pragmatique et réaliste premier consul : « Bonaparte savait très bien que, sans une présence suffisante de nos forces dans les Caraïbes, sans débouchés économiques vraiment solides, et sans nulle garantie dans l'Atlantique (tant pour ce qui concernait l'Angleterre que l'Espagne), la Louisiane française ne pouvait devenir l'instrument d'une grande politique sans y sacrifier des moyens dont la France ne pouvait pas se priver pour elle-même*»Alfred SCHALCK de la FAVERIE dans son ouvrage « Napoléon et l’Amérique » écrit :
"On l'a déjà dit : la nécessité, pour le Premier Consul, de faire face à l'Angleterre et de renoncer, par conséquent, à la Louisiane pour concentrer toutes ses forces sur le continent. L'inquiétude et la menace croissaient de l'autre côté du détroit.À Londres, écrivains et orateurs tenaient le peuple en haleine. Un membre du Parlement anglais avait dit ces paroles : « La France nous oblige de nous ressouvenir de l'injure qu'elle nous a faite, il y a vingt-cinq ans, en s'alliant à nos colonies révoltées. Jalouse de notre commerce, de notre navigation, de notre opulence, elle veut les anéantir. Les entreprises du Premier Consul à la suite d'une paix trop facilement faite nous forcent de nouveau d'en appeler aux armes. L'ennemi s'approprie, par un trait de plume, des territoires plus étendus que toutes les conquêtes de la France pendant plusieurs siècles. Il hâte ses préparatifs. N'attendons pas qu'il nous attaque; attaquons les premiers.» Dans une conférence qui eut lieu aux Tuileries, le Premier Consul répondit sur le même ton aux conseillers qui penchaient encore vers la conciliation que, si immédiatement, on ne prenait pas des mesures décisives contre la puissance anglaise, cette nation assujettirait tout l'Univers à sa domination. Et il ajouta : « Pour affranchir les peuples de la tyrannie commerciale de l'Angleterre, il faut la contrepoiser par une puissance maritime qui devienne un jour sa rivale : ce sont les États-Unis. Les Anglais aspirent à disposer de toutes les richesses du monde. Je serai utile à l'Univers entier, si je puis les empêcher de dominer l'Amérique comme ils dominent l'Asie !» Sa pensée se précisait. Dans la guerre qui allait éclater, la Louisiane pouvant lui échapper au profit de l'Angleterre, il fallait prendre les devants et céder cette belle province aux États-Unis."
Georges LEFEBVRE "Napoléon" :
"Les Américains, qui rêvaient déjà de prendre la Floride à l'Espagne, ne voulaient pas entendre parler de Français à la Nouvelle Orléans. Jefferson, qui venait de s'installer avec ses secrétaires Madison et Gallatin, essayait d'appliquer le programme républicain : paix, désarmement, économies; il était bien disposé pour la France et avait signé avec plaisir le traité de Mortefontaine; mais il ne put résister à l'opinion et ne cacha pas que, si la France restait en Louisiane, les États-Unis se joindraient à l'Angleterre dans la guerre qui s'annonçait. Monroe, son ambassadeur, apporta, le 12 avril 1803, une proposition d'achat que Bonaparte avait déjà décidé d'agréer. Le traité du 3 mai lui valut 80 millions dont il resta 55, après déduction des indemnités dues aux États-Unis et de la commission des banquiers, Hope et Baring, chargés du transfert."Le traité donna à la France la libre circulation de ses navires de commerce pour douze années, puis, au-delà, la France devint membre du "club" des pays les plus favorisés aux USA.
Il y avait donc un interet économique aussi.Egalement un intéret stratégique, voici ce que déclare Napoléon : "Cette accession de territoire affermit pour toujours la puissance des Etats Unis et je viens de donner à l'Angleterre une rivale maritime qui tôt ou tard abaissera son orgueil".
Autre vision de l'avenir (ici de Livingstone) également rapportée (comme celle de Napoléon) par Barbé-Marbois (Histoire de la Louisiane et de la cession de cette colonie par la France aux Etats-Unis de l'Amérique septentrionale) :
" "Le traité que nous venons de signer" changera de vastes solitudes en des pays florissants. C'est d'aujourd'hui que les États-Unis sont au nombre des puissances du premier rang ; toute influence exclusive sur les affaires de l'Amérique échappe sans retour aux Anglais.
Ainsi va cesser une des principales causes des rivalités et des haines européennes. Cependant, si les guerres sont inévitables, la France aura un jour dans le Nouveau-Monde un ami naturel, croissant en force d'année en année, et qui ne peut manquer de devenir puissant et respecté sur toutes les mers du monde. C'est par les États-Unis que seront rétablis les droits maritimes de tous les peuples de la terre, aujourd'hui usurpés par un seul.
C'est ainsi que ces traités deviendront comme une garantie de la paix et du bon accord entre les états commerçants. Les actes que nous venons de signer ne feront point couler de larmes; ils préparent des siècles de bonheur pour des générations innombrables de créatures humaines. Le Mississipi et le Missouri les verront se succéder et croître au sein de l'égalité, sous des lois justes, affranchies des erreurs de la superstition, des fléaux des mauvais gouvernements et vraiment dignes des regards et des soins de la Providence. »la vente de la Louisiane était une manœuvre d'urgence destiné à répondre à un acte de guerre. la vente si rapide démontre très clairement que le Premier Consul était dans l'urgence. ce qu'il venait de se passer à Saint-Domingue avec les troupes de Leclerc, notamment les difficultés de les ravitailler et d'envoyer des renforts (à cause de l'éloignement de la Métropole et, qui sait, de la marine anglaise), l'ont dissuadé de retenter pareille aventure en Louisiane.
en vendant, il gagnait un allié bien utile à sa cause.
La guerre de 1812 en Amérique a sans doute empêché toute tentative britannique à l'Ouest (hors péninsule ibérique), évitant à l'Empereur une guerre contre l'armée anglaise sur deux fronts. Le Consulat avait besoin de la neutralité « amicale des États-Unis
donc en fait tu confirme tout ce que le pavé décrit, mais tu cite les excuses que Napoléon a donné pr justifier ses multiples échecs partout
Bof il a été maintes fois cocufié par son épouse plus agé que lui et et pour la remercier il la couronne impératrice ; et pour finir sa 2nde épuse le largue vite fait et se remarie avec un autre bonhomme qui lui fait pleins d'autres enfants . Et pour finir il meurt seul exilé comme un perdant . Donc non je ne me sens pas si médiocre que ça tout compte fait .
je préfère ma vie banale et calme