Malandrin_III
2021-03-09 12:50:50
le 20ème siècle n'est que série de conséquence d'une choses :
le développement du capitalisme moderne au 18ème et l'affirmation de la classe bourgeoise, renversant tout ordre morale, politique et idéologique existants, Marx, (peut-importe qu'on l'aime ou pas) l'explique très bien :La société bourgeoise moderne, élevée sur les ruines de la société féodale, n’a pas aboli les antagonismes de classes. Elle n’a fait que substituer aux anciennes de nouvelles classes,de nouvelles conditions d’oppression,de nouvelles formes de lutte. Cependant, le caractère distinctif de notre époque, de l’ère de la bourgeoisie, est d’avoir simplifié les antagonismes de classes. La société se divise de plus en plus en deux vastes camps opposés, en deux classes ennemies : la Bourgeoisie et le Prolétariat. Des serfs du moyen âge naquirent les éléments des premières communes ; de cette population municipale sortirent les éléments constitutifs de la Bourgeoisie.La découverte de l’Amérique, la circumnavigation de l’Afrique, offrirent à la Bourgeoisie naissante un nouveau champ d’action. Les marchés de l’Inde et de la Chine, la colonisation de l’Amérique, le commerce colonial, l’accroissement des moyens d’échange et des marchandises, imprimèrent une impulsion, inconnue jusqu’alors, au commerce, à la navigation, à l’industrie, et assurèrent, par conséquent, un rapide développement à l’élément révolutionnaire de la société féodale en dissolution. L’ancien mode de production ne pouvait plus satisfaire aux besoins qui croissaient avec l’ouverture de nouveaux marchés. Le métier, entouré de privilèges féodaux, fut remplacé par la manufacture. La petite bourgeoisie industrielle supplanta les maîtres de jurande ;la division du travail entre les différentes corporations disparut devant la division du travail dans l’atelier même.Mais les marchés s’agrandissaient sans cesse ; la demande croissait toujours. La manufacture, elle aussi, devint insuffisante ; alors la vapeur et la machine révolutionnèrent la production industrielle. La grande industrie moderne supplanta la manufacture ; la petite bourgeoisie manufacturière céda la place aux industriels millionnaires, chefs d’armées de travailleurs, aux bourgeois modernes. La grande industrie a créé le marché mondial, préparé par la découverte de l’Amérique. Le marché mondial accéléra prodigieusement le développement du commerce, de la navigation, de tous les moyens de communication. Ce développement réagit à son tour sur la marche de l’industrie ; et au fur et à mesure que l’industrie, le commerce, la navigation, les chemins de fer se développaient, la Bourgeoisie grandissait, décuplant ses capitaux et refoulant à l’arrière-plan les classes transmises par le moyen âge.La Bourgeoisie, nous le voyons, est elle-même le produit d’un long développement, d’une série de révolutions dans les modes de production et de communication.Chaque étape de l’évolution parcourue par la Bourgeoisie était accompagnée d’un progrès politique correspondant. Etat opprimé par le despotisme féodal, association se gouvernantelle-même dans la commune ; ici république municipale, là, tiers-état taxable de la monarchie ; puis, durant la période manufacturière, contrepoids de la noblesse dans les monarchies limitées ou absolues, pierre angulaire des grandes monarchies, la Bourgeoisie, depuis l’établissement de la grande industrie et du marché mondial, s’est enfin emparée du pouvoir politique, à l’exclusion des autres classes — dans l’État représentatif moderne. Le gouvernement moderne n’est qu’un comité administratif des affaires de la classe bourgeoise.La Bourgeoisie a joué dans l’histoire un rôle essentiellement révolutionnaire. Partout où elle a conquis le pouvoir, elle a foulé aux pieds les relations féodales, patriarcales et idylliques. Tous les liens multicolores qui unissaient l’homme féodal à ses supérieurs naturels, elle les a brisés sans pitié, pour ne laisser subsister d’autre lien entre l’homme et l’homme que le froid intérêt, que le dur argent comptant. Elle a noyé l’extase religieuse,l’enthousiasme chevaleresque, la sentimentalité du petit bourgeois dans les eaux glacées du calcul égoïste. Elle a fait de la dignité personnelle une simple valeur d’échange ; elle a substitué aux nombreuses libertés,si chèrement conquises, l’unique et impitoyable liberté du commerce. En un mot, à la place de l’exploitation, voilée par des illusions religieuses et politiques, elle a mis une exploitation ouverte, directe, brutale, éhontée.La Bourgeoisie a dépouillé de leur auréole toutes les professions jus-qu’alors réputées vénérables, et vénérées. Du médecin, du juriste, du prêtre, du poète, du savant, elle a fait des travailleurs salariés.
devant ce développement, les idées communistes se propagèrent au 18ème, tandis que les , et les empires européens (monarchiques ou démocratiques) acceptaient cet état de fait, y voyant un progrès civilisationnel, ainsi que USA (qui n'existent que pour garantir le capitalisme, regardez leur constitution) tandis qu'en parallèle le nationalisme remodelaient les états et leur politique.
arrivent la 1GM, renversement de toutes les monarchies, ne laissant que le communisme, ayant pris le pouvoir en Russie, le nationalisme et les démocraties "impérialistes" et les USA,
Le revanchisme allemand, liée au racialisme allemand, le pangermanisme et la haine profonde du communisme crée tonton dodolf et les conditions l'amenant au pouvoir.
La France et le RU souffrant de troubles internes et de fort pacifisme ne parviennent pas à empêcher la 2GM, destruction de l'impérialisme, du nationalisme, ne laissant que le communisme et le capitalisme en guerre froide, que ces derniers gagnent, et ainsi, l'idéologie dominant le monde est désormais, le capitalisme.