mon poème /10 ?

Le 20 février 2021 à 18:08:28 jeromeleroy a écrit :
J' encore
Un petit jeu de sonorité en reprenant l'idée de base de mon premier poème (peuplier/peu plié), sur un thème un peu moins heureux

L'homme pendu:
A son gibet rustique / branche d'un peuplier
Pauvre hère dont le cou / par la corde est plié
Lui, vagabond coupable / d'avoir un pot pillé
Du vin stocké dedans / un blanc un peu paillé
Pour étancher sa soif / faute de ripailler
En rêvant de pain sec / qu'il ne peut pas payer
La colère des justes / la justice a pallié
Assassinant un Homme / qui n'avait expolié
Qu'un peu de raisin mort / et le verre aparié
Il entend en mourant / La masse du peuple huer.

(à nouveau c'est écrit en moins de 15 minutes, l'exigence n'est pas élevée )

si tu l'as fait en 15 bah penches toi sur la poésie et essaye de faire mieux et encore mieux.https://image.noelshack.com/fichiers/2017/48/1/1511806407-lil5.png

Merci khey j’apprécie tes avis j’écris aussi de la poésie en breton mais je vais pas la poster ici j’ai déjà été ban pour une phrase dans la langue de mon pays

Le 20 février 2021 à 21:17:48 jeromeleroy a écrit :
Merci khey j’apprécie tes avis j’écris aussi de la poésie en breton mais je vais pas la poster ici j’ai déjà été ban pour une phrase dans la langue de mon pays

le modo a du croire que c'était de l'allemand le fachohttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/13/1490886827-risibo.png

Probable un jour je les ferai publier et j’en enverrai un recueil aux admins

Le 20 février 2021 à 21:20:58 jeromeleroy a écrit :
Probable un jour je les ferai publier et j’en enverrai un recueil aux admins

avec les modos rien n'est sur tout est dans l'analyse probabiliste et quantique, on y comprend rienhttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/30/4/1501185683-jesusjournalbestreup.png

c'est sympa, et oui l'op on pourrait lancer un quiz ou un jeu dessus, je sais pas combien on serait dessus, montre nous plus de tes poèmes

Encore un que j'ai retrouvé dans mes vieux dossier, écrit pour la St Valentin doncc'est niais

Déclaration

Toi ma plus belle fleur, reine de mes pensées
Toi qui arrose mon coeur d'un amour printanier
Et qui le fait grandir comme croît une plante
arrosée de soleil, toi ma plus belle amante.

En ce beau, froid matin reçois un doux baiser
De celui qui t'adore, comme l'herbe la rosée
Restons toujours ainsi, cultivons le jardin
De notre vie à deux et pensons à demain.

Quand reviendra l'hiver au tournant de nos vies
Tels des grands arbres nus par la neige endormis
Nous âmes entrelacées demeureront ensembles.

Jamais ne cessera l'amour qui nous unit
De vibrer, chaud et fort, même au coeur de la nuit
Comme un érable fier ou le plus beau des trembles.

Allez je avec un speed-poème sur le thème de mon métier

Le grand homme.

Voyez-le, gris et droit, dominant alentours
Et couvrant de son ombre les visages inquiets
Attendant que s'anime sa face de vautour
Silence irrespirable, infini, lourd, épais.

Son oeil soudain s'allume, et son grand corps s'agite
Dans un mouvement vif, comme prend son envol
Un bel oiseau de proie plongeant depuis son gîte
Sur une musaraigne qu'il vient clouer au sol

Alors c'est terminé, et alors tout commence
Le feu des questions roule sans pitié ni patience
Et il répond à tout du haut de son savoir

Son sourire discret témoin de son bonheur
D'être ici ce matin, corrigeant les devoirs
Sévère et bienveillant, monsieur l'instituteur.

allez les gars on réveille le poète qui dort en voushttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/01/6/1515205813-risitas-dort.png

J'ai décidé d' que avec des nouveaux textes
(ou des réponses)

Donc, exercice de style;
Dimanche.

Dimanche. Le café froid s'endort sur le comptoir.
Ennui d'un matin mort. Il pleut. Il pleut encore.
L'inspiration me fuit. Et mes idées sont noires.
Je cherche. Je creuse. Je rien. La télé parle fort.

Merde ! Un poème d'habitude je le ponds sans effort.
Presque il s'écrit tout seul. Rimes et tout le bordel.
Mais là y'a rien à faire. Page blanche jusqu'au bord.
Je regarde la flotte dégueulée par le ciel.

Tout est gris. Et humide. C'est joli je suppose
si on aime pas le bleu. Mais moi j'ai eu ma dose.
Je veux juste un bon texte. Et payer les factures.

Onze heures. troisième whisky. Et toujours pas d'idées.
L'alcool va pas m'aider mais sa chaleur rassure
un peu. Je vais gerber. Putain d'poète raté.

Oups fausse manip je reposte mes deux poèmes de ce matin:

Le Grand Homme

Voyez-le, gris et droit, dominant alentours
Et couvrant de son ombre les visages inquiets
Attendant que s'anime sa face de vautour
Silence irrespirable, infini, lourd, épais.

Son oeil soudain s'allume, et son grand corps s'agite
Dans un mouvement vif, comme prend son envol
Un bel oiseau de proie plongeant depuis son gîte
Sur une musaraigne qu'il vient clouer au sol

Alors c'est terminé, et alors tout commence
Le feu des questions roule sans pitié ni patience
Et il répond à tout du haut de son savoir

Son sourire discret témoin de son bonheur
D'être ici ce matin, corrigeant les devoirs
Sévère et bienveillant, monsieur l'instituteur.

Dimanche.

Dimanche. Le café froid s'endort sur le comptoir.
Ennui d'un matin mort. Il pleut. Il pleut encore.
L'inspiration me fuit. Et mes pensées sont noires.
Je cherche. Je creuse. Je rien. La télé parle fort.

Merde ! Un poème d'habitude je le ponds sans effort.
Presque il s'écrit tout seul. Rimes et tout le bordel.
Mais là y'a rien à faire. Page blanche jusqu'au bord.
Je regarde la flotte dégueulée par le ciel.

Tout est gris. Et humide. C'est joli je suppose
si on aime pas le bleu. Mais moi j'ai eu ma dose.
Je veux juste un bon texte. Et payer les factures.

Onze heures. troisième whisky. Et toujours pas d'idées.
L'alcool va pas m'aider mais sa chaleur rassure
un peu. Je vais gerber. Putain d'poète raté.

Allez encore un, il est à retravailler je pense.

Le dessin

Son feutre va et vient, furtif, gracieux, agile
Feu follet coloré porteur d'encres arc-en-ciel
Recréant sur sa feuille les mondes trop fragiles
Que son esprit si beau a vu en son sommeil

Elle ne parle pas, mais elle a tant à dire
Laissez-là dessiner, alors elle est en paix
Exprimant ses pensées qu'elle seule sait lire
Armée de ses crayons, ses couleurs et ses traits.

La journée passe vite et elle n'a pas conscience
Que sa seule visite dans ce lieu de silence
Est une araignée brune pendue au coin du mur

La lourde porte s'ouvre, dans un sourd gémissement
Une jeune infirmière lui glisse en un murmure
Qu'il est l'heure du dîner et des médicaments.

Allez encore un, il est à retravailler je pense.

Le dessin

Son feutre va et vient, furtif, gracieux, agile
Feu follet coloré porteur d'encres arc-en-ciel
Recréant sur sa feuille les mondes trop fragiles
Que son esprit si beau a vu en son sommeil

Elle ne parle pas, mais elle a tant à dire
Laissez-là dessiner, alors elle est en paix
Exprimant des pensées qu'elle seule sait lire
Armée de ses crayons, ses couleurs et ses traits.

La journée passe vite et elle n'a pas conscience
Que sa seule visite dans ce lieu de silence
Est une araignée brune pendue au coin du mur

La lourde porte s'ouvre, dans un sourd gémissement
Une jeune infirmière lui glisse en un murmure
Qu'il est l'heure du dîner et des médicaments.

C'est vraiment chouette le dessin

Merci mon khey
Je suis chaud en ce moment, si quelqu'un veut me donner un thème je veux bien essayer

Allez, encore un petit
j'ai essayé un registre plus "enfantin", plus léger

La colère

A petits pas serrés elle a pris le trottoir
Usant de son talent pour très vite s'énerver
Reviendra-t-elle un jour ? Dans cette courte histoire
Nous, demeurés derrière, le devons espérer.

En attendant allons par notre propre route
Vite jusqu'au salon mettre l'eau à chauffer
Je crois qu'elle aura faim, voudra casser la croûte
Siroter en rentrant quelques gallons de thé

Le temps s'en va, pressé, passant par la fenêtre
Nous laissant dépeuplés quand nous manque un seul être
A regarder la porte qui ne veut pas bouger.

Soudain dans l'escalier démarche de souris
Le bruit dans la serrure quand y tourne sa clé
Sa colère envolée, elle rentre et sourit.

de nouveaux avis ?

Plus personne n'aime mes poèmes
Je fais une pause d'écriture de toute façon, j'en ai écrit 5 en 2 jours ça me fatigue

Bon flemme de continuer je vais fermer ce topichttps://image.noelshack.com/fichiers/2019/42/2/1571153952-9f3af241-b0d6-4cbb-8b28-3b971428f316.jpeg

Petit poème de nuit, encore une fois écrit en 15/20 minutes: la nuit. le temps s’est endormi / les minutes paressent . Et la lune maîtresse / d’un ciel ou rien ne vit. Me regarde. Traîtresse / Seul dans ce trop grand lit. Elle se moque, elle rit / de moi et mes faiblesses. L’aube est encore si loin / sera t-elle jamais mienne? Je tourne et tourne encore / entre les draps trop lourds. L’angoisse étreint mon corps / la nuit dure toujours. Quand viendras-tu, Demain ? / car il faut que tu viennes ! Mes yeux voudraient dormir / mais mon cerveau refuse. En lui les souvenirs / tourbillonnent, volent, infusent. Il a peur de ce qui / arrive. Du bruit au loin. Dehors c’est le néant / et tous les flics sont gris. Leurs pas dans l’escalier / lumière vive et des cris. Ils sont là et pour moi / c’est le dernier matin. (C’est un hommage aux kheys gilberted )