J'apprends une RÈGLE de FRANÇAIS au forum

Un faîte est un sommet, un apogée (attention, le nom apogée est masculin). L'orthographe faîte(s) ne se rencontre jamais dans la conjugaison du verbe faire. Dites ne prend pas d'accent, sauf au passé simple. Il faut donc faire la différence entre « vous dites » (présent de l'indicatif) et « vous dîtes » (passé simple).

Une boisson alcoolique contient naturellement de l'alcool, tandis qu'une boisson alcoolisée est une boisson à laquelle on a ajouté de l'alcool.

N'employez pas le nom dentition (« formation et apparition des dents ») pour désigner ce qui est en réalité la denture (« ensemble des dents de l'homme ou de l'animal »).

Devant un verbe ou un pronom personnel sujet, on n'écrit pas « quelque » mais « quel que » : Quelles que soient vos fautes, corrigez-vous.
Devant un nombre, « quelque » est un adverbe qui signifie « environ » et ne varie pas : « quelque trois ans ». « Quelque » ne doit pas être suivi d'un nombre précis : il ne faut pas dire « quelque cent cinquante-trois personnes » mais « quelque cent cinquante personnes ».
« Quelque » est au pluriel dans la locution « et quelques ».
On écrit « quelque temps » au singulier. L'expression signifie « un certain temps ».
Dans le tour concessif « quelque... que », « quelque » s'accorde devant un nom, mais est invariable devant un adjectif : quelques excuses qu'il fournisse mais quelque intelligents qu'ils soient.
Attention : contrairement à « quelque... que », « si... que » et « aussi... que », « tout... que » doit être suivi de l'indicatif. Il faut dire quelque intelligent qu'il soit, si intelligent qu'il soit, aussi intelligent qu'il soit mais tout intelligent qu'il est.
« Quelques-uns » et « quelques-unes » prennent un trait d'union.

Le 29 décembre 2020 à 16:52:51 WALKUREROMANZE a écrit :
Une boisson alcoolique contient naturellement de l'alcool, tandis qu'une boisson alcoolisée est une boisson à laquelle on a ajouté de l'alcool.

Donc le vin est alcoolique, mais la margharita est alcoolisée. D'accodac

Il ne faut pas dire « c'est de la faute de » mais « c'est la faute de ». Ne dites donc pas « c'est de ma faute » mais « c'est ma faute ». On se gardera d'introduire le complément par la préposition « à », construction populaire s'il en est (« c'est la faute à Voltaire »), à moins que ce ne soit devant un pronom afin de renforcer le possessif (« ce n'est pas sa faute à lui, c'est la nôtre »).

Le 29 décembre 2020 à 16:33:26 WALKUREROMANZE a écrit :

Le 29 décembre 2020 à 16:29:34 MorganStanley a écrit :
la langue évolue.

Tu passeras juste pour un teubé en disant être sous l'empire de l'alcool.

C'est le meilleur plan, Célestin

Ton interlocuteur n'aura pas l'impression d'apprendre quelque chose en t'entendant, il croira au contraire que tu t'es trompé
Il va donc te corriger en te prenant pour un abruti

Et ensuite tu lui expliques que TU as raison, PLS assurée grâce à ta maîtrise de la langue without vergogne

J'en ai d'autres en réserve si tu veux

c'est donc comme ça que ça se passe dans la tête d'un malade mental

« S'avérer » signifiant « se révéler juste », on ne doit pas dire « s'avérer exact » qui est un pléonasme. On se gardera également, bien sûr, de dire qu'une information s'est « avérée fausse ».

Les verbes « débuter » et « démarrer » sont intransitifs, c'est-à-dire qu'ils n'admettent pas de complément d'objet. Quelque chose débute mais on commence quelque chose. On ne peut pas « débuter quelque chose ».
N. B. Dans son sens premier, « démarrer », signifiant « détacher une embarcation amarrée », admet un complément. On démarre un navire, on en largue les amarres.

« Meilleurs vœux » est une incorrection, l'absence du possessif faisant de « meilleur » un comparatif (« vœux meilleurs que l'an dernier ») alors qu'il s'agit en réalité d'un superlatif (« les meilleurs vœux qui soient »). On remplacera donc cette horreur par « Mes meilleurs vœux » ou « Mes vœux les meilleurs ». Rappelons en outre que des vœux se présentent et ne se « souhaitent » pas : gare au pléonasme !

L’appellation originelle un gameboy a t'elle une justification particulière?

« Se départir » est un verbe du troisième groupe. Il ne faut pas dire « il ne se départissait jamais de son calme » mais « il ne se départait jamais de son calme ». Au présent de l'indicatif, on dira donc : « il ne se départ jamais de son calme » et non « il ne se départit jamais de son calme ».

Le 29 décembre 2020 à 17:02:18 onchophobe a écrit :
L’appellation originelle un gameboy a t'elle une justification particulière?

Aucune idée

N'oublie pas d'expliquer "à l'instar de" l'auteur.

De nombreuses personnes l'utilisent de manière incorrectehttps://image.noelshack.com/fichiers/2019/37/4/1568310538-jesus-le-hutt.png

On ne doit pas dire « s'accaparer quelque chose » mais « accaparer quelque chose ».

Pied d'estal ou piller des stales ?

Un vrai régal la lecture de ce topic, merci l'auteur !

Le 29 décembre 2020 à 16:40:27 SapinT a écrit :
L’op qui c’est pas s’exprimer en publique mais qui fait des leçons de grammaire sur le 18-25https://image.noelshack.com/fichiers/2020/53/2/1609254383-sticker-pour-sapint-mon-bb.png

Les noms de peuples et d'habitants prennent une majuscule. Il faut donc écrire les Français, les Parisiens, les Blancs, les Noirs, etc.
La minuscule s'impose dans tous les autres cas : j'apprends l'anglais, la cuisine à l'italienne, etc.
On ne doit pas mettre de majuscule pour les adeptes d'une religion ni pour les membres d'un parti. Il faut écrire les chrétiens, les musulmans, etc. ; les bonapartistes, les communistes, etc.
Remarques :
– On peut écrire « il est français » ou « il est Français », « français » pouvant ici être vu comme un adjectif ou un nom ;
– On écrit « la Comédie-Française » mais « l'Académie française » et « la Révolution française » ;
– On écrit « les Peaux-Rouges » avec deux majuscules mais « les pieds-noirs » sans majuscules ;
– On écrit « des querelles d'Allemand » sans s à « Allemand ».

Le nom « bonhomme » donne « bonshommes » au pluriel. Le pluriel de l'adjectif « bonhomme » est, en revanche, « bonhommes ».