ça existe les psychologues "de droite"

2020-02-11 23:25:14

Et dans le cas d'un diagnostique "incurable" y en aura qui auront le courage de dire à leur patient qu'il peut atténuer les symptômes mais pas le guérir? :) Schyzo sévère etc... ?

2020-02-11 23:26:26

Il y a des gens pour qui tu ne peux rien faire.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

AH!

Et donc tu gères ça comment? Tu continues de tapoter l'épaule?

TintinAuMalawi
2020-02-11 23:27:46

Le 11 février 2020 à 23:25:14 BeWaterMyKhey a écrit :
Et dans le cas d'un diagnostique "incurable" y en aura qui auront le courage de dire à leur patient qu'il peut atténuer les symptômes mais pas le guérir? :) Schyzo sévère etc... ?

Si c'est un psychotique, normalement un psychologue ne les prend pas en charge.
C'est d'abord psychiatre et éventuellement du soutien psychologique si la personne est stabilisé sous médicaments. Tu peux parler de sa souffrance, de son quotidien, etc avec lui mais tu ne peux pas soigner un psychotique par la parole.

Quand je parle de personne pour qui on ne peut rien faire, je parle d'éventuels idiots qui ne peuvent juste pas réflechir suffisament pour comprendre leur problème et accepter le début d'un changement.
Il y a des gens qui viennent voir un psy pour que le psy valide leur version des faits sans aucune volonté de remise en question.. et là, tu fais quoi ? Bah rien, tu lui expliques que c'est inutile et qu'il vaut s’arrêter là.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

TintinAuMalawi
2020-02-11 23:29:51

Le 11 février 2020 à 23:26:26 BeWaterMyKhey a écrit :

Il y a des gens pour qui tu ne peux rien faire.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

AH!

Et donc tu gères ça comment? Tu continues de tapoter l'épaule?

Encore une fois, tout dépend de la personne.. Certains peuvent entendre, d'autres non. Le fameux les psys c'est tous des cons par le gars qui vient et passe 45 minutes à essayer de détruire la moindre phrase du psy pour montrer à quel point il est fort. Puis, s'étonne que ça ne donne rien et qu'il n'avance pas.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

Quand tu es psy, tu as parfaitement le droit de refuser un patient si tu penses ne pas pouvoir l'aider.

Au pire, si tu veux pas polémiquer, tu dis que tu ne te sens pas compétent pour son problème et tu la renvois vers quelqu'un d'autre.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

2020-02-11 23:31:16

Le 11 février 2020 à 23:27:46 TintinAuMalawi a écrit :

Le 11 février 2020 à 23:25:14 BeWaterMyKhey a écrit :
Et dans le cas d'un diagnostique "incurable" y en aura qui auront le courage de dire à leur patient qu'il peut atténuer les symptômes mais pas le guérir? :) Schyzo sévère etc... ?

Si c'est un psychotique, normalement un psychologue ne les prend pas en charge.
C'est d'abord psychiatre et éventuellement du soutien psychologique si la personne est stabilisé sous médicaments.

Peut-être un mauvais exemple quoique j conçois mal le fait d'être traité au médoc sans un apport psychologique.

Quand je parle de personne pour qui on ne peut rien faire, je parle d'éventuels idiots qui ne peuvent juste pas réflechir suffisament pour comprendre leur problème et accepter le début d'un changement.
Il y a des gens qui viennent voir un psy pour que le psy valide leur version des faits sans aucune volonté de remise en question.. et là, tu fais quoi ? Bah rien, tu lui expliques que c'est inutile et qu'il vaut s’arrêter là.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

Et les gens au bout du rouleau à qui t'as peur de révéler trop de vérités en eux par peur qu'il sorte se foutre sous le train après la séance?

TintinAuMalawi
2020-02-11 23:33:22

Le 11 février 2020 à 23:31:16 BeWaterMyKhey a écrit :

Le 11 février 2020 à 23:27:46 TintinAuMalawi a écrit :

Le 11 février 2020 à 23:25:14 BeWaterMyKhey a écrit :
Et dans le cas d'un diagnostique "incurable" y en aura qui auront le courage de dire à leur patient qu'il peut atténuer les symptômes mais pas le guérir? :) Schyzo sévère etc... ?

Si c'est un psychotique, normalement un psychologue ne les prend pas en charge.
C'est d'abord psychiatre et éventuellement du soutien psychologique si la personne est stabilisé sous médicaments.

Peut-être un mauvais exemple quoique j conçois mal le fait d'être traité au médoc sans un apport psychologique.

Quand je parle de personne pour qui on ne peut rien faire, je parle d'éventuels idiots qui ne peuvent juste pas réflechir suffisament pour comprendre leur problème et accepter le début d'un changement.
Il y a des gens qui viennent voir un psy pour que le psy valide leur version des faits sans aucune volonté de remise en question.. et là, tu fais quoi ? Bah rien, tu lui expliques que c'est inutile et qu'il vaut s’arrêter là.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

Et les gens au bout du rouleau à qui t'as peur de révéler trop de vérités en eux par peur qu'il sorte se foutre sous le train après la séance?

Je n'ai pas dis qu'il n'y avait pas d'apport psychologique. Souvent, c'est un psychologue qui explique sa maladie au patient et l'aide à gérer au quotidien, apprendre à détecter les signes avant une crise, comprendre qu'il est malade et que ce n'est pas de sa faute, suivre l'adaptation du traitement au quotidien, etc.

Et c'est bien tout le problème. Non, tu ne peux pas dire n'importe quoi face à quelqu'un qui présente un vrai risque.
Ta priorité à ce moment-là est de limiter tout passage à l'acte. Quelqu'un qui veut se foutre en l'air est dans une souffrance extrême, elle est dans l'émotion et est imperméable aux arguments. Il faut qu'elle exprime son mal-être et se sente compris, il faut à tout prix que tu puisses être perçu comme un allié par la personne.

Tu dois également prévenir les autorités dans cette situation.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

2020-02-11 23:36:03

Le 11 février 2020 à 23:33:22 TintinAuMalawi a écrit :

Le 11 février 2020 à 23:31:16 BeWaterMyKhey a écrit :

Le 11 février 2020 à 23:27:46 TintinAuMalawi a écrit :

Le 11 février 2020 à 23:25:14 BeWaterMyKhey a écrit :
Et dans le cas d'un diagnostique "incurable" y en aura qui auront le courage de dire à leur patient qu'il peut atténuer les symptômes mais pas le guérir? :) Schyzo sévère etc... ?

Si c'est un psychotique, normalement un psychologue ne les prend pas en charge.
C'est d'abord psychiatre et éventuellement du soutien psychologique si la personne est stabilisé sous médicaments.

Peut-être un mauvais exemple quoique j conçois mal le fait d'être traité au médoc sans un apport psychologique.

Quand je parle de personne pour qui on ne peut rien faire, je parle d'éventuels idiots qui ne peuvent juste pas réflechir suffisament pour comprendre leur problème et accepter le début d'un changement.
Il y a des gens qui viennent voir un psy pour que le psy valide leur version des faits sans aucune volonté de remise en question.. et là, tu fais quoi ? Bah rien, tu lui expliques que c'est inutile et qu'il vaut s’arrêter là.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

Et les gens au bout du rouleau à qui t'as peur de révéler trop de vérités en eux par peur qu'il sorte se foutre sous le train après la séance?

C'est bien tout le problème. Non, tu ne peux pas dire n'importe quoi face à quelqu'un qui présente un vrai risque.
Ta priorité à ce moment-là est de limiter tout passage à l'acte. Quelqu'un qui veut se foutre en l'air est dans une souffrance extrême, elle est dans l'émotion et est imperméable aux arguments. Il faut qu'elle exprime son mal-être et se sente compris, il faut à tout prix que tu puisses être perçu comme un allié par la personne.

Tu dois également prévenir les autorités dans cette situation.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

Donc avant toute thérapie tu t'assures que le mec est pas suicidaire avant de concevoir un éventuel rapport honnête?
Si un mec écarte toute idée noire tu peux avoir une discussion 0% hypocrite avec lui? :)

TintinAuMalawi
2020-02-11 23:38:47

Le 11 février 2020 à 23:36:03 BeWaterMyKhey a écrit :

Le 11 février 2020 à 23:33:22 TintinAuMalawi a écrit :

Le 11 février 2020 à 23:31:16 BeWaterMyKhey a écrit :

Le 11 février 2020 à 23:27:46 TintinAuMalawi a écrit :

Le 11 février 2020 à 23:25:14 BeWaterMyKhey a écrit :
Et dans le cas d'un diagnostique "incurable" y en aura qui auront le courage de dire à leur patient qu'il peut atténuer les symptômes mais pas le guérir? :) Schyzo sévère etc... ?

Si c'est un psychotique, normalement un psychologue ne les prend pas en charge.
C'est d'abord psychiatre et éventuellement du soutien psychologique si la personne est stabilisé sous médicaments.

Peut-être un mauvais exemple quoique j conçois mal le fait d'être traité au médoc sans un apport psychologique.

Quand je parle de personne pour qui on ne peut rien faire, je parle d'éventuels idiots qui ne peuvent juste pas réflechir suffisament pour comprendre leur problème et accepter le début d'un changement.
Il y a des gens qui viennent voir un psy pour que le psy valide leur version des faits sans aucune volonté de remise en question.. et là, tu fais quoi ? Bah rien, tu lui expliques que c'est inutile et qu'il vaut s’arrêter là.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

Et les gens au bout du rouleau à qui t'as peur de révéler trop de vérités en eux par peur qu'il sorte se foutre sous le train après la séance?

C'est bien tout le problème. Non, tu ne peux pas dire n'importe quoi face à quelqu'un qui présente un vrai risque.
Ta priorité à ce moment-là est de limiter tout passage à l'acte. Quelqu'un qui veut se foutre en l'air est dans une souffrance extrême, elle est dans l'émotion et est imperméable aux arguments. Il faut qu'elle exprime son mal-être et se sente compris, il faut à tout prix que tu puisses être perçu comme un allié par la personne.

Tu dois également prévenir les autorités dans cette situation.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

Donc avant toute thérapie tu t'assures que le mec est pas suicidaire avant de concevoir un éventuel rapport honnête?
Si un mec écarte toute idée noire tu peux avoir une discussion 0% hypocrite avec lui? :)

Tu as toujours une première séance de bilan où la personne raconte la raison de sa venue, l'historique du problème, tu poses ensuite des questions selon ce qu'il dit pour creuser certains aspects, chercher des indices, avoir une idée de son entourage social, ses éventuels soutiens et ressources, etc..

Normalement, tu le vois assez vite si ça va très très mal..
Et oui, ça arrive très souvent. Mais j'ai du mal à voir ce que tu veux dire par hypocrite.. à moins que tu sois dans le nihilisme le plus total en pensant avoir atteint l'objectivité sur le monde.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

2020-02-11 23:44:29

Le 11 février 2020 à 23:38:47 TintinAuMalawi a écrit :

Le 11 février 2020 à 23:36:03 BeWaterMyKhey a écrit :

Le 11 février 2020 à 23:33:22 TintinAuMalawi a écrit :

Le 11 février 2020 à 23:31:16 BeWaterMyKhey a écrit :

Le 11 février 2020 à 23:27:46 TintinAuMalawi a écrit :

Le 11 février 2020 à 23:25:14 BeWaterMyKhey a écrit :
Et dans le cas d'un diagnostique "incurable" y en aura qui auront le courage de dire à leur patient qu'il peut atténuer les symptômes mais pas le guérir? :) Schyzo sévère etc... ?

Si c'est un psychotique, normalement un psychologue ne les prend pas en charge.
C'est d'abord psychiatre et éventuellement du soutien psychologique si la personne est stabilisé sous médicaments.

Peut-être un mauvais exemple quoique j conçois mal le fait d'être traité au médoc sans un apport psychologique.

Quand je parle de personne pour qui on ne peut rien faire, je parle d'éventuels idiots qui ne peuvent juste pas réflechir suffisament pour comprendre leur problème et accepter le début d'un changement.
Il y a des gens qui viennent voir un psy pour que le psy valide leur version des faits sans aucune volonté de remise en question.. et là, tu fais quoi ? Bah rien, tu lui expliques que c'est inutile et qu'il vaut s’arrêter là.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

Et les gens au bout du rouleau à qui t'as peur de révéler trop de vérités en eux par peur qu'il sorte se foutre sous le train après la séance?

C'est bien tout le problème. Non, tu ne peux pas dire n'importe quoi face à quelqu'un qui présente un vrai risque.
Ta priorité à ce moment-là est de limiter tout passage à l'acte. Quelqu'un qui veut se foutre en l'air est dans une souffrance extrême, elle est dans l'émotion et est imperméable aux arguments. Il faut qu'elle exprime son mal-être et se sente compris, il faut à tout prix que tu puisses être perçu comme un allié par la personne.

Tu dois également prévenir les autorités dans cette situation.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

Donc avant toute thérapie tu t'assures que le mec est pas suicidaire avant de concevoir un éventuel rapport honnête?
Si un mec écarte toute idée noire tu peux avoir une discussion 0% hypocrite avec lui? :)

Tu as toujours une première séance de bilan où la personne raconte la raison de sa venue, l'historique du problème, tu poses ensuite des questions selon ce qu'il dit pour creuser certains aspects, chercher des indices, avoir une idée de son entourage social, ses éventuels soutiens et ressources, etc..

Normalement, tu le vois assez vite si ça va très très mal..
Et oui, ça arrive très souvent. Mais j'ai du mal à voir ce que tu veux dire par hypocrite.. à moins que tu sois dans le nihilisme le plus total en pensant avoir atteint l'objectivité sur le monde.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

Hypocrisie dans le sens du titre de mon topic à savoir, à partir du moment où tu t’investis dans la thérapie et que la personne est réceptive, tu vas pas la bullshiter avec des idées de gauchiste du style "toute personne est égal et se vaut" alors que le mec à 30 ans d'alcoolismne est desco depuis ses 12 ans, et s'est fumé le cerveau au crack. Bref c'est tiré par les cheveux mais je me comprends. :noel:

samust12
2020-02-11 23:45:16

Je vais dire Antoine porot même si c'est un psychiatre. Je citerai pas ses oeuvres ici

GrandeVIgueur7
2020-02-11 23:46:15

Des psychologues peut-être pas des psychiatres oui.
J'en connais plusieurs.

2020-02-11 23:47:45

Et sinon pour revenir à ce que tu disais, en gros tu portes de l'intérêt à une personne qui n'est pas "débile" à savoir une personne réceptive indépendamment du degré de sa "maladie" mentale. Mais je me doute bien que tu peux pas garantir des résultats suivant la gravité de la chose. Donc si une personne gravement atteinte vient te voir et est réceptive, tu vas lui dire quoi à partir du moment ou ses 10 séances de thérapies ont pas suiffes à améliorer sa situation?

Tu vas continuer pendant des années à capitaliser sur son sort?
Tu vas lui dire que bien que la personne complaisante y a rien à faire et qu'il faut arrêter la psychothérapie.

2020-02-11 23:48:57

Le 11 février 2020 à 23:46:15 GrandeVigueur7 a écrit :
Des psychologues peut-être pas des psychiatres oui.
J'en connais plusieurs.

J'ai effacé mon deuxième post j'avais écris

" psychologue = gauchsite
psychiatre = droitard"

TintinAuMalawi
2020-02-11 23:50:26

Le 11 février 2020 à 23:44:29 BeWaterMyKhey a écrit :

Le 11 février 2020 à 23:38:47 TintinAuMalawi a écrit :

Le 11 février 2020 à 23:36:03 BeWaterMyKhey a écrit :

Le 11 février 2020 à 23:33:22 TintinAuMalawi a écrit :

Le 11 février 2020 à 23:31:16 BeWaterMyKhey a écrit :

Le 11 février 2020 à 23:27:46 TintinAuMalawi a écrit :

Le 11 février 2020 à 23:25:14 BeWaterMyKhey a écrit :
Et dans le cas d'un diagnostique "incurable" y en aura qui auront le courage de dire à leur patient qu'il peut atténuer les symptômes mais pas le guérir? :) Schyzo sévère etc... ?

Si c'est un psychotique, normalement un psychologue ne les prend pas en charge.
C'est d'abord psychiatre et éventuellement du soutien psychologique si la personne est stabilisé sous médicaments.

Peut-être un mauvais exemple quoique j conçois mal le fait d'être traité au médoc sans un apport psychologique.

Quand je parle de personne pour qui on ne peut rien faire, je parle d'éventuels idiots qui ne peuvent juste pas réflechir suffisament pour comprendre leur problème et accepter le début d'un changement.
Il y a des gens qui viennent voir un psy pour que le psy valide leur version des faits sans aucune volonté de remise en question.. et là, tu fais quoi ? Bah rien, tu lui expliques que c'est inutile et qu'il vaut s’arrêter là.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

Et les gens au bout du rouleau à qui t'as peur de révéler trop de vérités en eux par peur qu'il sorte se foutre sous le train après la séance?

C'est bien tout le problème. Non, tu ne peux pas dire n'importe quoi face à quelqu'un qui présente un vrai risque.
Ta priorité à ce moment-là est de limiter tout passage à l'acte. Quelqu'un qui veut se foutre en l'air est dans une souffrance extrême, elle est dans l'émotion et est imperméable aux arguments. Il faut qu'elle exprime son mal-être et se sente compris, il faut à tout prix que tu puisses être perçu comme un allié par la personne.

Tu dois également prévenir les autorités dans cette situation.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

Donc avant toute thérapie tu t'assures que le mec est pas suicidaire avant de concevoir un éventuel rapport honnête?
Si un mec écarte toute idée noire tu peux avoir une discussion 0% hypocrite avec lui? :)

Tu as toujours une première séance de bilan où la personne raconte la raison de sa venue, l'historique du problème, tu poses ensuite des questions selon ce qu'il dit pour creuser certains aspects, chercher des indices, avoir une idée de son entourage social, ses éventuels soutiens et ressources, etc..

Normalement, tu le vois assez vite si ça va très très mal..
Et oui, ça arrive très souvent. Mais j'ai du mal à voir ce que tu veux dire par hypocrite.. à moins que tu sois dans le nihilisme le plus total en pensant avoir atteint l'objectivité sur le monde.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

Hypocrisie dans le sens du titre de mon topic à savoir, à partir du moment où tu t’investis dans la thérapie et que la personne est réceptive, tu vas pas la bullshiter avec des idées de gauchiste du style "toute personne est égal et se vaut" alors que le mec à 30 ans d'alcoolismne est desco depuis ses 12 ans, et s'est fumé le cerveau au crack. Bref c'est tiré par les cheveux mais je me comprends. :noel:

Ah non mais si la personne est à fond dans la démarche et que l'alliance est bonne, effectivement, pas de bullshit. C'est tout l'intérêt.. on offre un espace où on peut tout dire. Après, nous ne sommes pas liés donc pas d'obstacles. Après, faut être cohérent, tu abordes les sujets au fur et à mesure que la situation avance et que la personne est globalement prête.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

TintinAuMalawi
2020-02-11 23:53:55

Le 11 février 2020 à 23:47:45 BeWaterMyKhey a écrit :
Et sinon pour revenir à ce que tu disais, en gros tu porte de l'intérêt à une personne qui n'est pas "débile" à savoir une personne réceptive indépendamment du degré de sa "maladie" mentale. Mais je me doute bien que tu peux pas garantir des résultats suivant la gravité de la chose. Donc si une personne gravemnet atteinte vient de voit et est receptive, tu vas lui dire quoi à partir du moment ou ces 10 séances de thérapies ont pas suiffent à améliorer sa situation=

Tu vas continuer pendant des années à capitaliser sur son sort?
Tu vas lui dire que bien que la personne soit réceptive y a rien à faire.

Si la personne y trouve un plus, que ça l'aide à se sentir mieux au quotidien malgré la non-résolution du problème. Si elle est investie et est souhaite continuer à payer, effectivement, je ne me vois pas couper le lien comme ça, non.

Éventuellement, j'aborderais le sujet en lui disant que je ne suis pas convaincu que cela vaille réellement le coût, que je pense qu'elle se débrouillerait tout aussi bien seule et lui demanderait son avis sur la question.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

2020-02-11 23:57:30

Bon et pour en revenir une dernière fois sur le fond du problème du topic.
Dans ta manière de relativiser les propos "délirants" d'une personne, j'imagine que tu suis un schéma de diagnostique établi par "l'école de psychologie". Ensuite tu adaptes à ta manière, selon ta façon de voir le monde et de traiter les problèmes comme tu le fais pour ta propre personne dans ta vie.
J'imagine que t'as côtoyé beaucoup de gauchistes dans ta fac, ne vois-tu pas un problème de fond par rapport à tout cela?

CIeamolette29
2020-02-12 00:02:39

c est une des limite j ai perçue au cours de mes etudes
c est vrai qu on a vite fais de tomber dans l.hypocrisie.. je vais prendre.un exemple.concret.. une personne âgée avec des idees /conduites suicidaires (consomation excessive d alcool/tabac)... donc en gros avec l.isolement, le sentiment d inutilité , le déclin mentale(perte d efficience cognitive normal ou pathologique) et physique (émoussement des sens, maladie diverses,perte de mobilités/perte d autonomie) .. franchement quand il te parle de suicide.. tu veux faire quoi.. leur dire que leur vie vaut la.peine d etre vécu.. tout ça.. en.sachant pertinament que leur vie est derriere eux.. et que leur raisonnement est logique voir même sensé.. enfin voilà dejà rien que d envisager ça et en discuter avec tes profs ça peut te foutre dans une merde noire.. parce que c est un gros tabou.

TintinAuMalawi
2020-02-12 00:04:58

Le 11 février 2020 à 23:57:30 BeWaterMyKhey a écrit :
Bon et pour en revenir une dernière fois sur le fond du problème du topic.
Dans ta manière de relativiser les propos "délirants" d'une personne, j'imagine que tu suis un schéma de diagnostique établi par "l'école de psychologie". Ensuite tu adaptes à ta manière, selon ta façon de voir le monde et de traiter les problèmes comme tu le fais pour ta propre personne dans ta vie.
J'imagine que t'as côtoyé beaucoup de gauchistes dans ta fac, ne vois-tu pas un problème de fond par rapport à tout cela?

Oui d'un point de vue théorique. Mais honnêtement, ce que l'on apprend est globalement peu orienté politiquement.
C'est surtout la psychanalyse, la psycho humaniste, un peu la sociale, etc..
Un de auteurs préférés en psycho, c'est Gustave le Bon. On peut difficilement trouver quelqu'un qui écrit des choses qui scandalisent plus les gauchistes que lui. J'adore Carl Jung aussi. Et mon dada, c'est la psy évo donc tout sauf du bisounours.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

Disons que sur le terrain de l'empathie, je m'y retrouve avec les gauchistes mais pas pour les mêmes raisons.
J'ai de l'empathie parce que je ne crois que très peu voir pas au libre arbitre. L'idée de blâmer quelqu'un pour quelque chose qui devait arriver de par tout ses conditionnements me semble être un nihilisme stupide. Je ne peux pas dire à la personne qu'il n'y a pas de croix à porter, je peux seulement l'aider à devenir plus forte pour rester debout avec.

Il faut jouer notre meilleur coup avec les cartes que l'on a en main, accepter le destin et faire face au positif comme au négatif, amor fati. Donc, j'ai beau être plutôt à droite, je ne juge pas les gens puisque le jugement est l'anti-thèse de la virilité et de la justice à moins de croire au libre arbitre.

Là où je coincerais, c'est avec les gens qui veulent faire une transition de sexe.
Je ne les juge pas en tant que tel et j'accepterais d'écouter leur souffrance et de les aider mais si on me demande de signer une lettre de recommandation ou donner mon aval pour une opération, je réorienterais vers quelqu'un d'autre. Je ne souhaite pas être complice de ça.https://image.noelshack.com/fichiers/2019/49/6/1575747611-pascal-noel.jpg

CIeamolette29
2020-02-12 00:07:07

tot ou tard tes positions philosophiques affecte directement ou non ton approche thérapeutique .. voir même avant ça ton approche académique de la psychologie ..

2020-02-12 00:12:50

Le 12 février 2020 à 00:02:39 CIeamolette29 a écrit :
c est une des limite j ai perçue au cours de mes etudes
c est vrai qu on a vite fais de tomber dans l.hypocrisie.. je vais prendre.un exemple.concret.. une personne âgée avec des idees /conduites suicidaires (consomation excessive d alcool/tabac)... donc en gros avec l.isolement, le sentiment d inutilité , le déclin mentale(perte d efficience cognitive normal ou pathologique) et physique (émoussement des sens, maladie diverses,perte de mobilités/perte d autonomie) .. franchement quand il te parle de suicide.. tu veux faire quoi.. leur dire que leur vie vaut la.peine d etre vécu.. tout ça.. en.sachant pertinament que leur vie est derriere eux.. et que leur raisonnement est logique voir même sensé.. enfin voilà dejà rien que d envisager ça et en discuter avec tes profs ça peut te foutre dans une merde noire.. parce que c est un gros tabou.

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/11/1489850295-denis-ah.png

C'est bien ce que je pensais. D'ailleurs ça se limite pas à la psy mais d'une manière général on tolère les écarts des enfants mais plus des adultes. C'est pas une surprise si dans le cas présents plus on est vieux moins la thérapie est prise au sérieux.

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