Le 18 février 2021 à 23:56:28 Zyklonharissa a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:54:37 ArbreFeuillage a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:54:07 Zyklonharissa a écrit :
Pour
Ça vaut le coup d'essayerInterdire ça fait des plombes qu'on essaye il se passe pas grand chose de c9nstructif
À croire que c'est voulu.
Darmananin a dit je cite
"c'est de la merde"Fin de citation et merci de cette parole d'expert
J'ai plus de compétences politiques que ce tocard.
Le 18 février 2021 à 23:48:10 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:46:37 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:41:20 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:39:34 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:33:46 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:29:49 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:25:00 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:19:24 cyniquetristev4 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:14:53 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:11:51 CUCKIERMAN23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:06:53 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:05:04 CUCKIERMAN23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:02:05 Mirdo23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:00:13 CUCKIERMAN23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 22:59:35 Mirdo23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 22:56:43 OxyContin80MG a écrit :
Le 18 février 2021 à 22:52:38 Mirdo23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 22:45:56 OxyContin80MG a écrit :
Le 18 février 2021 à 22:44:25 Mirdo23 a écrit :
Non car le cannabis peut potentiellement être dangereux et néfaste pour le cerveautu veux dire comme l'alcool et les anxiolytiques par exemple ?
Non rien à voir
Par contre il faut restreindre la prescription des antidépresseurs et des antipsychotiques car les psychiatres font n'importe quoi à le donner à tout le monde sans vérifier que la personne va bien supporter le produit chimique ou le dosage(ce qui explique le nombre considérables d'effets secondaires d'ailleurs car chaque personne est différente)
Si ça a tout à voir, l'alcool et les anxiolytiques (benzo surtout) sont dangereux et néfastes pour le cerveau, pourtant ils sont très facile d'accès
je parlais surtout des anxiolytiques type xanax/valium etc qui rendent accrocs (physiquement et mentalement, un manque plus long et plus douloureux que l'héroine) en quelques mois et qui sont distribués comme des bonbons sans problème par le moindre médecin généraliste
Sauf que l'alcool et les anxiolytiques ne provoquent pas d'effets secondaires irréversibles comme les antidépresseurs et les antipsychotiques hein
une cirrhose du foie provoqué par l'alcool par irréversible hein
Forcément si tu en abuses aussi
> à mon avis y'a plus d'alcooliques que de dépendants au cannabis et encore moins de dépendants aux psychédéliques comme le lsd et les champis qui eux ne provoquent aucune dépendance, pas comme les benzo distribués comme des bonbons ou les antidépresseurs qui pour la plupart te niquent la libido tout en te créant une liste d'effets secondaires longues comme un bras
plus jamais je touche à l'effexor ou à ce genre de merde
La question se pose moins en chiffres qu'en terme de proportion. Quel pourcentage d'alcooliques (j'entends par là une consommation qui influe négativement sur leur vie sociale et psychologique) parmi les millions de consommateurs d'alcool et combien parmi les consommateurs de cannabis ou de psychédéliques ?
sauf que l'alcool provoque plus d'addiction que le cannabis et encore plus que les psychéliques qui n'en provoquent pas, tente le lsd tu verras que c'est impossible de devenir accro car ton cerveau s'habitue très rapidement à la molécule et c'est du gâchis d'en consommer tous les jours, obligé d'attendre plusieurs semaines
les psyché comme le lsd et la psilocybine sont pas nocives, elles ne se consomment pas tous les jours, pas comme l'alcool qui fait des ravages, ni comme la coke qui rend dépendant ; les psyché c'est une expérience spirituelle comme la dmt lors des rites chamaniques
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/07/4/1613686309-2021-02-18.png Oui oui je suis d'accord, clairement. D'où ma question, qui était sincère. Mais en ce qui concerne le cannabis, je serais moins catégorique. Une simple consommation régulière sans qu'elle soit outrancière peut déjà totalement influer très négativement sur un mode de vie (ce que n'indique pas du tout le tableau).
Oui ça peut sauf que pour arrêter c'est beaucoup plus facile. Et je pense pas que fumer un joint le soir chez soi, même si c'est tous les jours soit très néfaste.
Ca devient néfaste quand tu commences à fumer pour t'occuper la journée ou pour supporter tes activitésD'expérience, c'est à la fois vrai et faux. D'un point de vue individuel et physique, c'est facile d'arrêter, mais en général on arrête difficilement à cause de la pratique qui s'encre assez facilement dans la vie de tous les jours, qui a une influence sur notre manière d'être et de réfléchir. A la fac, des mecs qui fumaient un peu le soir ou peu mais régulièrement, j'en ai vu des plombes et chacun a bataillé comme pas possible pour arrêter. Une fois sortis de là, c'était plus les mêmes personnes. Bien sûr, on peut se demander si c'est parce qu'ils ont arrêté le cannabis qu'ils sont mieux ou si c'est parce qu'ils sont mieux qu'ils ont arrêté le cannabis. Dans tous les cas, il y a un effet vraiment particulier du cannabis quand il s'encre dans le quotidien : je saurais pas mettre des mots dessus, mais c'est un trait que j'ai pu observer chez les fumeurs que j'ai pu côtoyer et chez moi quand je fumais (en étant beaucoup plus jeune).
Ce que tu dis vaut également pour l'alcool et beaucoup d'autres substances psychoactives. Combien d'amis j'ai vu avoir des dérives alcooliques ? Moi-même j'y suis passé. Et c'est pourtant exactement le même système que tu décris et que tu restreints uniquement au cannabis
Ah non, je ne dis absolument pas que c'est exclusif ! Je dis juste que j'aimerais voir ce que cela donne en proportion. Que l'alcool fasse des ravages, je n'en doute absolument pas. Mais je pense qu'à cet égard, c'est un problème d'époque, anthropologique. La différence entre alcool et cannabis se pose aussi en ces termes :
L'homme en déséquilibre et qui recherche l'évasion hors du réel sombrera facilement dans la consommation d'alcool à l'excès ou dans la conso de cannabis.
L'homme équilibré saura consommer l'alcool modérément mais ne consommera pas de cannabis.Pourquoi ne consommerait-il pas de cannabis modérément ? Sachant qu'une telle pratique existe bel et bien, a été confirmée par des recherches empiriques
Tu aurais des liens vers ces recherches ? Je parle bien de l'homme sain spirituellement, pas celui qui ne témoigne pas de troubles psychiques, ce qui est assez différent.
Mais il est impossible de savoir si un homme est spirituellement sain, comme tu dis, il n'y a pas de variables qui permettraient de mesurer une telle chose — du moins, présentement, je n'en vois pas.
Faudrait que j'aille fouiller dans la biblio que j'utilisais lorsque je bossais sur ce sujet
Oui, quand je parle d'équilibre, je ne parle évidemment pas d'une variable quantifiable, c'est totalement qualitatif. Mais des personnes sans pathologies psychiques et qui pourtant témoignent de nombreux problèmes de comportement ou de moralité, il y en a à la pelle. C'est de ça que je parle.
Tu travaillais dessus en recherche universitaire ? Sociologie ?
Zinberg [1974] est parvenu à une telle conclusion : la consommation régulière n'est pas une activité nécessairement dérégulée, échappant à la maîtrise d'un toxicomane qui s'adonnerait compulsivement à des prises répétées autant que désespérées. Au contraire, elle est fermement cadrée par des règles et des rituels qui préviennent les usages incontrôlés, risqués ou dangereux et favorisent des prises espacées dans le temps. Nombre d'usagers développeraient des mécanismes d'autocontrôle de leur consommation, régulant les modalités de la prise tout autant que les manières de se comporter avec autrui [Castel et Coppel, 1991]. Perdre le contrôle de sa consommation est d'ailleurs un comportement souvent sanctionné (mésestime de soi, relégation par les pairs, mépris exprimé par la famille, réprobation sociale, etc.) par le groupe dans lequel est inséré l'individu [Jamoulle, 2003]. Le cannabis, par exemple, ne devient une « drogue » pour les usagers qu'à partir du moment où le sujet ne cherche plus à maîtriser l'image de soi qu'il produit et qu'il adopte des comportements ou des attitudes communément compris comme étant ceux de « toxicos » [Aquatias, 1999]. Et Zinberg de conclure que la toxicomanie caractérise la situation des seuls individus qui ont perdu le contrôle de leur consommation.
https://www.cairn.info/sociologie-de-la-drogue--9782707138699-page-31.htm#s2n3
Extrait issu du livre de Henri Bergeron, Sociologie de la drogue, et plus précisément de la deuxième partie Sociologie de la déviance, usages de drogues et toxicomanie.
J'ai bossé dessus pendant quelques mois lors de ma première L3 de sociologie, et aussi ironique que cela puisse paraître, j'ai complètement perdu le contrôle de ma consommation de drogue et ai plongé dans une dépression qu'a duré un an et demi.
Disons que du coup je connais bien le sujet dans la théorie, mais aussi la pratique
J'insiste d'ailleurs que j'ai été amené à travailler sur ce sujet pour des mauvaises raisons : me suis dit que j'allais régler mes problèmes en étudiant le sujet. Grosse erreur.
Le 18 février 2021 à 23:57:56 ArbreFeuillage a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:56:28 Zyklonharissa a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:54:37 ArbreFeuillage a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:54:07 Zyklonharissa a écrit :
Pour
Ça vaut le coup d'essayerInterdire ça fait des plombes qu'on essaye il se passe pas grand chose de c9nstructif
À croire que c'est voulu.
Darmananin a dit je cite
"c'est de la merde"Fin de citation et merci de cette parole d'expert
J'ai plus de compétences politiques que ce tocard.
La surtout ce qui intéresse tout le monde c'est son expertise de sociologue et d'addictologue reconnu
Le mec a du voir une demi sav au comico de Bobigny et 3 mecs devant un four et il a saisi tout l'enjeu de la guerre aux narcotiques
Le 18 février 2021 à 23:58:15 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:48:10 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:46:37 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:41:20 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:39:34 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:33:46 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:29:49 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:25:00 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:19:24 cyniquetristev4 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:14:53 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:11:51 CUCKIERMAN23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:06:53 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:05:04 CUCKIERMAN23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:02:05 Mirdo23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:00:13 CUCKIERMAN23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 22:59:35 Mirdo23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 22:56:43 OxyContin80MG a écrit :
Le 18 février 2021 à 22:52:38 Mirdo23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 22:45:56 OxyContin80MG a écrit :
Le 18 février 2021 à 22:44:25 Mirdo23 a écrit :
Non car le cannabis peut potentiellement être dangereux et néfaste pour le cerveautu veux dire comme l'alcool et les anxiolytiques par exemple ?
Non rien à voir
Par contre il faut restreindre la prescription des antidépresseurs et des antipsychotiques car les psychiatres font n'importe quoi à le donner à tout le monde sans vérifier que la personne va bien supporter le produit chimique ou le dosage(ce qui explique le nombre considérables d'effets secondaires d'ailleurs car chaque personne est différente)
Si ça a tout à voir, l'alcool et les anxiolytiques (benzo surtout) sont dangereux et néfastes pour le cerveau, pourtant ils sont très facile d'accès
je parlais surtout des anxiolytiques type xanax/valium etc qui rendent accrocs (physiquement et mentalement, un manque plus long et plus douloureux que l'héroine) en quelques mois et qui sont distribués comme des bonbons sans problème par le moindre médecin généraliste
Sauf que l'alcool et les anxiolytiques ne provoquent pas d'effets secondaires irréversibles comme les antidépresseurs et les antipsychotiques hein
une cirrhose du foie provoqué par l'alcool par irréversible hein
Forcément si tu en abuses aussi
> à mon avis y'a plus d'alcooliques que de dépendants au cannabis et encore moins de dépendants aux psychédéliques comme le lsd et les champis qui eux ne provoquent aucune dépendance, pas comme les benzo distribués comme des bonbons ou les antidépresseurs qui pour la plupart te niquent la libido tout en te créant une liste d'effets secondaires longues comme un bras
plus jamais je touche à l'effexor ou à ce genre de merde
La question se pose moins en chiffres qu'en terme de proportion. Quel pourcentage d'alcooliques (j'entends par là une consommation qui influe négativement sur leur vie sociale et psychologique) parmi les millions de consommateurs d'alcool et combien parmi les consommateurs de cannabis ou de psychédéliques ?
sauf que l'alcool provoque plus d'addiction que le cannabis et encore plus que les psychéliques qui n'en provoquent pas, tente le lsd tu verras que c'est impossible de devenir accro car ton cerveau s'habitue très rapidement à la molécule et c'est du gâchis d'en consommer tous les jours, obligé d'attendre plusieurs semaines
les psyché comme le lsd et la psilocybine sont pas nocives, elles ne se consomment pas tous les jours, pas comme l'alcool qui fait des ravages, ni comme la coke qui rend dépendant ; les psyché c'est une expérience spirituelle comme la dmt lors des rites chamaniques
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/07/4/1613686309-2021-02-18.png Oui oui je suis d'accord, clairement. D'où ma question, qui était sincère. Mais en ce qui concerne le cannabis, je serais moins catégorique. Une simple consommation régulière sans qu'elle soit outrancière peut déjà totalement influer très négativement sur un mode de vie (ce que n'indique pas du tout le tableau).
Oui ça peut sauf que pour arrêter c'est beaucoup plus facile. Et je pense pas que fumer un joint le soir chez soi, même si c'est tous les jours soit très néfaste.
Ca devient néfaste quand tu commences à fumer pour t'occuper la journée ou pour supporter tes activitésD'expérience, c'est à la fois vrai et faux. D'un point de vue individuel et physique, c'est facile d'arrêter, mais en général on arrête difficilement à cause de la pratique qui s'encre assez facilement dans la vie de tous les jours, qui a une influence sur notre manière d'être et de réfléchir. A la fac, des mecs qui fumaient un peu le soir ou peu mais régulièrement, j'en ai vu des plombes et chacun a bataillé comme pas possible pour arrêter. Une fois sortis de là, c'était plus les mêmes personnes. Bien sûr, on peut se demander si c'est parce qu'ils ont arrêté le cannabis qu'ils sont mieux ou si c'est parce qu'ils sont mieux qu'ils ont arrêté le cannabis. Dans tous les cas, il y a un effet vraiment particulier du cannabis quand il s'encre dans le quotidien : je saurais pas mettre des mots dessus, mais c'est un trait que j'ai pu observer chez les fumeurs que j'ai pu côtoyer et chez moi quand je fumais (en étant beaucoup plus jeune).
Ce que tu dis vaut également pour l'alcool et beaucoup d'autres substances psychoactives. Combien d'amis j'ai vu avoir des dérives alcooliques ? Moi-même j'y suis passé. Et c'est pourtant exactement le même système que tu décris et que tu restreints uniquement au cannabis
Ah non, je ne dis absolument pas que c'est exclusif ! Je dis juste que j'aimerais voir ce que cela donne en proportion. Que l'alcool fasse des ravages, je n'en doute absolument pas. Mais je pense qu'à cet égard, c'est un problème d'époque, anthropologique. La différence entre alcool et cannabis se pose aussi en ces termes :
L'homme en déséquilibre et qui recherche l'évasion hors du réel sombrera facilement dans la consommation d'alcool à l'excès ou dans la conso de cannabis.
L'homme équilibré saura consommer l'alcool modérément mais ne consommera pas de cannabis.Pourquoi ne consommerait-il pas de cannabis modérément ? Sachant qu'une telle pratique existe bel et bien, a été confirmée par des recherches empiriques
Tu aurais des liens vers ces recherches ? Je parle bien de l'homme sain spirituellement, pas celui qui ne témoigne pas de troubles psychiques, ce qui est assez différent.
Mais il est impossible de savoir si un homme est spirituellement sain, comme tu dis, il n'y a pas de variables qui permettraient de mesurer une telle chose — du moins, présentement, je n'en vois pas.
Faudrait que j'aille fouiller dans la biblio que j'utilisais lorsque je bossais sur ce sujet
Oui, quand je parle d'équilibre, je ne parle évidemment pas d'une variable quantifiable, c'est totalement qualitatif. Mais des personnes sans pathologies psychiques et qui pourtant témoignent de nombreux problèmes de comportement ou de moralité, il y en a à la pelle. C'est de ça que je parle.
Tu travaillais dessus en recherche universitaire ? Sociologie ?
Zinberg [1974] est parvenu à une telle conclusion : la consommation régulière n'est pas une activité nécessairement dérégulée, échappant à la maîtrise d'un toxicomane qui s'adonnerait compulsivement à des prises répétées autant que désespérées. Au contraire, elle est fermement cadrée par des règles et des rituels qui préviennent les usages incontrôlés, risqués ou dangereux et favorisent des prises espacées dans le temps. Nombre d'usagers développeraient des mécanismes d'autocontrôle de leur consommation, régulant les modalités de la prise tout autant que les manières de se comporter avec autrui [Castel et Coppel, 1991]. Perdre le contrôle de sa consommation est d'ailleurs un comportement souvent sanctionné (mésestime de soi, relégation par les pairs, mépris exprimé par la famille, réprobation sociale, etc.) par le groupe dans lequel est inséré l'individu [Jamoulle, 2003]. Le cannabis, par exemple, ne devient une « drogue » pour les usagers qu'à partir du moment où le sujet ne cherche plus à maîtriser l'image de soi qu'il produit et qu'il adopte des comportements ou des attitudes communément compris comme étant ceux de « toxicos » [Aquatias, 1999]. Et Zinberg de conclure que la toxicomanie caractérise la situation des seuls individus qui ont perdu le contrôle de leur consommation.
https://www.cairn.info/sociologie-de-la-drogue--9782707138699-page-31.htm#s2n3
Extrait issu du livre de Henri Bergeron, Sociologie de la drogue, et plus précisément de la deuxième partie Sociologie de la déviance, usages de drogues et toxicomanie.
J'ai bossé dessus pendant quelques mois lors de ma première L3 de sociologie, et aussi ironique que cela puisse paraître, j'ai complètement perdu le contrôle de ma consommation de drogue et ai plongé dans une dépression qu'a duré un an et demi.
Disons que du coup je connais bien le sujet dans la théorie, mais aussi la pratique
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/25/2/1529422413-risitaszoom.png J'insiste d'ailleurs que j'ai été amené à travailler sur ce sujet pour des mauvaises raisons : me suis dit que j'allais régler mes problèmes en étudiant le sujet. Grosse erreur.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/03/7/1611492741-ahi-gros.png
Ah oui le fameux mini-mémoire de L3, je suis passé par là moi aussi
Mais pour le coup, ton texte ne contredit pas mon propos, parce que le prisme avec lequel est abordée la question de la consommation n'est pas le même. Chez Zinberg, la question se pose du point de vue de la subjectivation de la consommation et des mécanismes d'auto-régulation (ce qui est évidemment pertinent, et merci pour la référence). A l'inverse, je me plaçais du point de vue de la norme objective, ce qui est tolérable de consommer ou non en soi, ce qui n'est donc pas du tout la même approche.
Pour l'anecdote, par rapport à ce que tu dis, j'ai fait mon mémoire d'observation en sociologie des religions, je suis parti en master de philosophie pour étudier la religion, la métaphysique et la politique et j'ai fini par me convertir au catholicisme. En effet, c'est toujours difficile de se mettre à distance de son objet d'étude
Le 18 février 2021 à 22:40:40 HeenokTintin a écrit :
Le 18 février 2021 à 22:39:14 TBug a écrit :
Au point où en est oui, + du coup masse prévention"Bon d'accord vous pouvez vous droguer mais oubliez pas, c'est pas bien"
Parce qu'aujourd'hui c'est mieux? 50% de chance d'avoir testé à 15 ans, consommation qui augmente de plus en plus donc de dépendance également "Circulez ça n'existe pas, 150€ par contre si on vous trouve avec"
Pour -> ça réduit les violences dues aux trafics de drogues, donc l'insécurité.
Le 19 février 2021 à 00:06:00 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:58:15 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:48:10 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:46:37 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:41:20 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:39:34 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:33:46 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:29:49 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:25:00 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:19:24 cyniquetristev4 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:14:53 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:11:51 CUCKIERMAN23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:06:53 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:05:04 CUCKIERMAN23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:02:05 Mirdo23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:00:13 CUCKIERMAN23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 22:59:35 Mirdo23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 22:56:43 OxyContin80MG a écrit :
Le 18 février 2021 à 22:52:38 Mirdo23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 22:45:56 OxyContin80MG a écrit :
Le 18 février 2021 à 22:44:25 Mirdo23 a écrit :
Non car le cannabis peut potentiellement être dangereux et néfaste pour le cerveautu veux dire comme l'alcool et les anxiolytiques par exemple ?
Non rien à voir
Par contre il faut restreindre la prescription des antidépresseurs et des antipsychotiques car les psychiatres font n'importe quoi à le donner à tout le monde sans vérifier que la personne va bien supporter le produit chimique ou le dosage(ce qui explique le nombre considérables d'effets secondaires d'ailleurs car chaque personne est différente)
Si ça a tout à voir, l'alcool et les anxiolytiques (benzo surtout) sont dangereux et néfastes pour le cerveau, pourtant ils sont très facile d'accès
je parlais surtout des anxiolytiques type xanax/valium etc qui rendent accrocs (physiquement et mentalement, un manque plus long et plus douloureux que l'héroine) en quelques mois et qui sont distribués comme des bonbons sans problème par le moindre médecin généraliste
Sauf que l'alcool et les anxiolytiques ne provoquent pas d'effets secondaires irréversibles comme les antidépresseurs et les antipsychotiques hein
une cirrhose du foie provoqué par l'alcool par irréversible hein
Forcément si tu en abuses aussi
> à mon avis y'a plus d'alcooliques que de dépendants au cannabis et encore moins de dépendants aux psychédéliques comme le lsd et les champis qui eux ne provoquent aucune dépendance, pas comme les benzo distribués comme des bonbons ou les antidépresseurs qui pour la plupart te niquent la libido tout en te créant une liste d'effets secondaires longues comme un bras
plus jamais je touche à l'effexor ou à ce genre de merde
La question se pose moins en chiffres qu'en terme de proportion. Quel pourcentage d'alcooliques (j'entends par là une consommation qui influe négativement sur leur vie sociale et psychologique) parmi les millions de consommateurs d'alcool et combien parmi les consommateurs de cannabis ou de psychédéliques ?
sauf que l'alcool provoque plus d'addiction que le cannabis et encore plus que les psychéliques qui n'en provoquent pas, tente le lsd tu verras que c'est impossible de devenir accro car ton cerveau s'habitue très rapidement à la molécule et c'est du gâchis d'en consommer tous les jours, obligé d'attendre plusieurs semaines
les psyché comme le lsd et la psilocybine sont pas nocives, elles ne se consomment pas tous les jours, pas comme l'alcool qui fait des ravages, ni comme la coke qui rend dépendant ; les psyché c'est une expérience spirituelle comme la dmt lors des rites chamaniques
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/07/4/1613686309-2021-02-18.png Oui oui je suis d'accord, clairement. D'où ma question, qui était sincère. Mais en ce qui concerne le cannabis, je serais moins catégorique. Une simple consommation régulière sans qu'elle soit outrancière peut déjà totalement influer très négativement sur un mode de vie (ce que n'indique pas du tout le tableau).
Oui ça peut sauf que pour arrêter c'est beaucoup plus facile. Et je pense pas que fumer un joint le soir chez soi, même si c'est tous les jours soit très néfaste.
Ca devient néfaste quand tu commences à fumer pour t'occuper la journée ou pour supporter tes activitésD'expérience, c'est à la fois vrai et faux. D'un point de vue individuel et physique, c'est facile d'arrêter, mais en général on arrête difficilement à cause de la pratique qui s'encre assez facilement dans la vie de tous les jours, qui a une influence sur notre manière d'être et de réfléchir. A la fac, des mecs qui fumaient un peu le soir ou peu mais régulièrement, j'en ai vu des plombes et chacun a bataillé comme pas possible pour arrêter. Une fois sortis de là, c'était plus les mêmes personnes. Bien sûr, on peut se demander si c'est parce qu'ils ont arrêté le cannabis qu'ils sont mieux ou si c'est parce qu'ils sont mieux qu'ils ont arrêté le cannabis. Dans tous les cas, il y a un effet vraiment particulier du cannabis quand il s'encre dans le quotidien : je saurais pas mettre des mots dessus, mais c'est un trait que j'ai pu observer chez les fumeurs que j'ai pu côtoyer et chez moi quand je fumais (en étant beaucoup plus jeune).
Ce que tu dis vaut également pour l'alcool et beaucoup d'autres substances psychoactives. Combien d'amis j'ai vu avoir des dérives alcooliques ? Moi-même j'y suis passé. Et c'est pourtant exactement le même système que tu décris et que tu restreints uniquement au cannabis
Ah non, je ne dis absolument pas que c'est exclusif ! Je dis juste que j'aimerais voir ce que cela donne en proportion. Que l'alcool fasse des ravages, je n'en doute absolument pas. Mais je pense qu'à cet égard, c'est un problème d'époque, anthropologique. La différence entre alcool et cannabis se pose aussi en ces termes :
L'homme en déséquilibre et qui recherche l'évasion hors du réel sombrera facilement dans la consommation d'alcool à l'excès ou dans la conso de cannabis.
L'homme équilibré saura consommer l'alcool modérément mais ne consommera pas de cannabis.Pourquoi ne consommerait-il pas de cannabis modérément ? Sachant qu'une telle pratique existe bel et bien, a été confirmée par des recherches empiriques
Tu aurais des liens vers ces recherches ? Je parle bien de l'homme sain spirituellement, pas celui qui ne témoigne pas de troubles psychiques, ce qui est assez différent.
Mais il est impossible de savoir si un homme est spirituellement sain, comme tu dis, il n'y a pas de variables qui permettraient de mesurer une telle chose — du moins, présentement, je n'en vois pas.
Faudrait que j'aille fouiller dans la biblio que j'utilisais lorsque je bossais sur ce sujet
Oui, quand je parle d'équilibre, je ne parle évidemment pas d'une variable quantifiable, c'est totalement qualitatif. Mais des personnes sans pathologies psychiques et qui pourtant témoignent de nombreux problèmes de comportement ou de moralité, il y en a à la pelle. C'est de ça que je parle.
Tu travaillais dessus en recherche universitaire ? Sociologie ?
Zinberg [1974] est parvenu à une telle conclusion : la consommation régulière n'est pas une activité nécessairement dérégulée, échappant à la maîtrise d'un toxicomane qui s'adonnerait compulsivement à des prises répétées autant que désespérées. Au contraire, elle est fermement cadrée par des règles et des rituels qui préviennent les usages incontrôlés, risqués ou dangereux et favorisent des prises espacées dans le temps. Nombre d'usagers développeraient des mécanismes d'autocontrôle de leur consommation, régulant les modalités de la prise tout autant que les manières de se comporter avec autrui [Castel et Coppel, 1991]. Perdre le contrôle de sa consommation est d'ailleurs un comportement souvent sanctionné (mésestime de soi, relégation par les pairs, mépris exprimé par la famille, réprobation sociale, etc.) par le groupe dans lequel est inséré l'individu [Jamoulle, 2003]. Le cannabis, par exemple, ne devient une « drogue » pour les usagers qu'à partir du moment où le sujet ne cherche plus à maîtriser l'image de soi qu'il produit et qu'il adopte des comportements ou des attitudes communément compris comme étant ceux de « toxicos » [Aquatias, 1999]. Et Zinberg de conclure que la toxicomanie caractérise la situation des seuls individus qui ont perdu le contrôle de leur consommation.
https://www.cairn.info/sociologie-de-la-drogue--9782707138699-page-31.htm#s2n3
Extrait issu du livre de Henri Bergeron, Sociologie de la drogue, et plus précisément de la deuxième partie Sociologie de la déviance, usages de drogues et toxicomanie.
J'ai bossé dessus pendant quelques mois lors de ma première L3 de sociologie, et aussi ironique que cela puisse paraître, j'ai complètement perdu le contrôle de ma consommation de drogue et ai plongé dans une dépression qu'a duré un an et demi.
Disons que du coup je connais bien le sujet dans la théorie, mais aussi la pratique
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/25/2/1529422413-risitaszoom.png J'insiste d'ailleurs que j'ai été amené à travailler sur ce sujet pour des mauvaises raisons : me suis dit que j'allais régler mes problèmes en étudiant le sujet. Grosse erreur.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/03/7/1611492741-ahi-gros.png Ah oui le fameux mini-mémoire de L3, je suis passé par là moi aussi
Mais pour le coup, ton texte ne contredit pas mon propos, parce que le prisme avec lequel est abordée la question de la consommation n'est pas le même. Chez Zinberg, la question se pose du point de vue de la subjectivation de la consommation et des mécanismes d'auto-régulation (ce qui est évidemment pertinent, et merci pour la référence). A l'inverse, je me plaçais du point de vue de la norme objective, ce qui est tolérable de consommer ou non en soi, ce qui n'est donc pas du tout la même approche.
Pour l'anecdote, par rapport à ce que tu dis, j'ai fait mon mémoire d'observation en sociologie des religions, je suis parti en master de philosophie pour étudier la religion, la métaphysique et la politique et j'ai fini par me convertir au catholicisme. En effet, c'est toujours difficile de se mettre à distance de son objet d'étude
Effectivement, autant pour moi, je n'avais pas saisis la nuance, ça doit être la fatigue
Et là, pour le coup, je pense qu'il faut pencher du côté de la toxicologie plus que de la sociologie.
Parcours assez cocasse que tu as là.
Tu étais athée avant ou agnostique ?
Le 19 février 2021 à 00:14:46 Bardamesque a écrit :
Le 19 février 2021 à 00:06:00 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:58:15 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:48:10 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:46:37 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:41:20 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:39:34 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:33:46 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:29:49 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:25:00 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:19:24 cyniquetristev4 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:14:53 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:11:51 CUCKIERMAN23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:06:53 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:05:04 CUCKIERMAN23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:02:05 Mirdo23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:00:13 CUCKIERMAN23 a écrit :
https://www.cairn.info/sociologie-de-la-drogue--9782707138699-page-31.htm#s2n3
Extrait issu du livre de Henri Bergeron, Sociologie de la drogue, et plus précisément de la deuxième partie Sociologie de la déviance, usages de drogues et toxicomanie.
J'ai bossé dessus pendant quelques mois lors de ma première L3 de sociologie, et aussi ironique que cela puisse paraître, j'ai complètement perdu le contrôle de ma consommation de drogue et ai plongé dans une dépression qu'a duré un an et demi.
Disons que du coup je connais bien le sujet dans la théorie, mais aussi la pratique
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/25/2/1529422413-risitaszoom.png J'insiste d'ailleurs que j'ai été amené à travailler sur ce sujet pour des mauvaises raisons : me suis dit que j'allais régler mes problèmes en étudiant le sujet. Grosse erreur.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/03/7/1611492741-ahi-gros.png Ah oui le fameux mini-mémoire de L3, je suis passé par là moi aussi
Mais pour le coup, ton texte ne contredit pas mon propos, parce que le prisme avec lequel est abordée la question de la consommation n'est pas le même. Chez Zinberg, la question se pose du point de vue de la subjectivation de la consommation et des mécanismes d'auto-régulation (ce qui est évidemment pertinent, et merci pour la référence). A l'inverse, je me plaçais du point de vue de la norme objective, ce qui est tolérable de consommer ou non en soi, ce qui n'est donc pas du tout la même approche.
Pour l'anecdote, par rapport à ce que tu dis, j'ai fait mon mémoire d'observation en sociologie des religions, je suis parti en master de philosophie pour étudier la religion, la métaphysique et la politique et j'ai fini par me convertir au catholicisme. En effet, c'est toujours difficile de se mettre à distance de son objet d'étude
Effectivement, autant pour moi, je n'avais pas saisis la nuance, ça doit être la fatigue
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474490303-risitas468.png Et là, pour le coup, je pense qu'il faut pencher du côté de la toxicologie plus que de la sociologie.
Parcours assez cocasse que tu as là.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/25/2/1529422413-risitaszoom.png Tu étais athée avant ou agnostique ?
Il me semble que certains philosophes se sont penchés sur la question de la drogue et de sa consommation notamment par l'approche historique du concept : comment est né le terme, que recouvrait-il et comment son sens ainsi que les représentations qu'on en a ont pu muter. Ce qui permet de prendre de la hauteur, mais je n'ai vu ça que du coin de l'oeil. Je crois qu'il y a des analyses surtout autour du pharmakon, mais je ne m'y connais pas.
Athée dans ma prime jeunesse, agnostique à la fac, et puis j'ai un peu trop approché la mystique rhénane et l'histoire occidentale
[21:41:30] <Orascrib1>
Oui car la prohibition ne fonctionne jamais de toute façon.
Ceci
Le 19 février 2021 à 00:23:31 Tautegorie a écrit :
Le 19 février 2021 à 00:14:46 Bardamesque a écrit :
Le 19 février 2021 à 00:06:00 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:58:15 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:48:10 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:46:37 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:41:20 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:39:34 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:33:46 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:29:49 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:25:00 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:19:24 cyniquetristev4 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:14:53 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:11:51 CUCKIERMAN23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:06:53 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:05:04 CUCKIERMAN23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:02:05 Mirdo23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:00:13 CUCKIERMAN23 a écrit :
https://www.cairn.info/sociologie-de-la-drogue--9782707138699-page-31.htm#s2n3
Extrait issu du livre de Henri Bergeron, Sociologie de la drogue, et plus précisément de la deuxième partie Sociologie de la déviance, usages de drogues et toxicomanie.
J'ai bossé dessus pendant quelques mois lors de ma première L3 de sociologie, et aussi ironique que cela puisse paraître, j'ai complètement perdu le contrôle de ma consommation de drogue et ai plongé dans une dépression qu'a duré un an et demi.
Disons que du coup je connais bien le sujet dans la théorie, mais aussi la pratique
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/25/2/1529422413-risitaszoom.png J'insiste d'ailleurs que j'ai été amené à travailler sur ce sujet pour des mauvaises raisons : me suis dit que j'allais régler mes problèmes en étudiant le sujet. Grosse erreur.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/03/7/1611492741-ahi-gros.png Ah oui le fameux mini-mémoire de L3, je suis passé par là moi aussi
Mais pour le coup, ton texte ne contredit pas mon propos, parce que le prisme avec lequel est abordée la question de la consommation n'est pas le même. Chez Zinberg, la question se pose du point de vue de la subjectivation de la consommation et des mécanismes d'auto-régulation (ce qui est évidemment pertinent, et merci pour la référence). A l'inverse, je me plaçais du point de vue de la norme objective, ce qui est tolérable de consommer ou non en soi, ce qui n'est donc pas du tout la même approche.
Pour l'anecdote, par rapport à ce que tu dis, j'ai fait mon mémoire d'observation en sociologie des religions, je suis parti en master de philosophie pour étudier la religion, la métaphysique et la politique et j'ai fini par me convertir au catholicisme. En effet, c'est toujours difficile de se mettre à distance de son objet d'étude
Effectivement, autant pour moi, je n'avais pas saisis la nuance, ça doit être la fatigue
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474490303-risitas468.png Et là, pour le coup, je pense qu'il faut pencher du côté de la toxicologie plus que de la sociologie.
Parcours assez cocasse que tu as là.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/25/2/1529422413-risitaszoom.png Tu étais athée avant ou agnostique ?
Il me semble que certains philosophes se sont penchés sur la question de la drogue et de sa consommation notamment par l'approche historique du concept : comment est né le terme, que recouvrait-il et comment son sens ainsi que les représentations qu'on en a ont pu muter. Ce qui permet de prendre de la hauteur, mais je n'ai vu ça que du coin de l'oeil. Je crois qu'il y a des analyses surtout autour du pharmakon, mais je ne m'y connais pas.
Athée dans ma prime jeunesse, agnostique à la fac, et puis j'ai un peu trop approché la mystique rhénane et l'histoire occidentale
Je te conseille de bouquiner Bergeron à ce sujet là, il a fait un bon boulot sur les questions que tu évoques, même si on est dans une approche socio-historique plus que philosophique. J'avais un autre auteur, mais impossible de remettre la main dessus. Sinon, de purs philosophes qui ont bossé là-dessus, j'en ai pas. Mais étudier l'histoire de la répression en France depuis la loi du 1er janvier 70 et les politiques de santé publiques mises en place permet de comprendre comment la figure du drogué a été forgée essentiellement par le legislatif et la culture, en quoi cette catégorie est peu représentative de l'ensemble des consommateurs — qui est finalement un groupe hétérogène — et freine même l'action publique.
Enfin je commence à m'emmêler les pinceaux avec la fatigue, mais tu dois voir où je cherche à en venir
La mystique rhénane ? Purée, je sais même pas ce que c'est
Le 19 février 2021 à 00:38:47 Bardamesque a écrit :
Le 19 février 2021 à 00:23:31 Tautegorie a écrit :
Le 19 février 2021 à 00:14:46 Bardamesque a écrit :
Le 19 février 2021 à 00:06:00 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:58:15 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:48:10 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:46:37 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:41:20 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:39:34 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:33:46 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:29:49 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:25:00 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:19:24 cyniquetristev4 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:14:53 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:11:51 CUCKIERMAN23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:06:53 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:05:04 CUCKIERMAN23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:02:05 Mirdo23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:00:13 CUCKIERMAN23 a écrit :
https://www.cairn.info/sociologie-de-la-drogue--9782707138699-page-31.htm#s2n3
Extrait issu du livre de Henri Bergeron, Sociologie de la drogue, et plus précisément de la deuxième partie Sociologie de la déviance, usages de drogues et toxicomanie.
J'ai bossé dessus pendant quelques mois lors de ma première L3 de sociologie, et aussi ironique que cela puisse paraître, j'ai complètement perdu le contrôle de ma consommation de drogue et ai plongé dans une dépression qu'a duré un an et demi.
Disons que du coup je connais bien le sujet dans la théorie, mais aussi la pratique
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/25/2/1529422413-risitaszoom.png J'insiste d'ailleurs que j'ai été amené à travailler sur ce sujet pour des mauvaises raisons : me suis dit que j'allais régler mes problèmes en étudiant le sujet. Grosse erreur.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/03/7/1611492741-ahi-gros.png Ah oui le fameux mini-mémoire de L3, je suis passé par là moi aussi
Mais pour le coup, ton texte ne contredit pas mon propos, parce que le prisme avec lequel est abordée la question de la consommation n'est pas le même. Chez Zinberg, la question se pose du point de vue de la subjectivation de la consommation et des mécanismes d'auto-régulation (ce qui est évidemment pertinent, et merci pour la référence). A l'inverse, je me plaçais du point de vue de la norme objective, ce qui est tolérable de consommer ou non en soi, ce qui n'est donc pas du tout la même approche.
Pour l'anecdote, par rapport à ce que tu dis, j'ai fait mon mémoire d'observation en sociologie des religions, je suis parti en master de philosophie pour étudier la religion, la métaphysique et la politique et j'ai fini par me convertir au catholicisme. En effet, c'est toujours difficile de se mettre à distance de son objet d'étude
Effectivement, autant pour moi, je n'avais pas saisis la nuance, ça doit être la fatigue
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474490303-risitas468.png Et là, pour le coup, je pense qu'il faut pencher du côté de la toxicologie plus que de la sociologie.
Parcours assez cocasse que tu as là.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/25/2/1529422413-risitaszoom.png Tu étais athée avant ou agnostique ?
Il me semble que certains philosophes se sont penchés sur la question de la drogue et de sa consommation notamment par l'approche historique du concept : comment est né le terme, que recouvrait-il et comment son sens ainsi que les représentations qu'on en a ont pu muter. Ce qui permet de prendre de la hauteur, mais je n'ai vu ça que du coin de l'oeil. Je crois qu'il y a des analyses surtout autour du pharmakon, mais je ne m'y connais pas.
Athée dans ma prime jeunesse, agnostique à la fac, et puis j'ai un peu trop approché la mystique rhénane et l'histoire occidentale
Je te conseille de bouquiner Bergeron à ce sujet là, il a fait un bon boulot sur les questions que tu évoques, même si on est dans une approche socio-historique plus que philosophique. J'avais un autre auteur, mais impossible de remettre la main dessus. Sinon, de purs philosophes qui ont bossé là-dessus, j'en ai pas. Mais étudier l'histoire de la répression en France depuis la loi du 1er janvier 70 et les politiques de santé publiques mises en place permet de comprendre comment la figure du drogué a été forgée essentiellement par le legislatif et la culture, en quoi cette catégorie est peu représentative de l'ensemble des consommateurs — qui est finalement un groupe hétérogène — et freine même l'action publique.
Enfin je commence à m'emmêler les pinceaux avec la fatigue, mais tu dois voir où je cherche à en venir
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https://image.noelshack.com/fichiers/2017/50/7/1513505533-ahi.png
Oui, totalement. Je te remercie pour tes références et indications, je note ça précieusement
Bonne soirée khey
Le 19 février 2021 à 00:41:22 Tautegorie a écrit :
Le 19 février 2021 à 00:38:47 Bardamesque a écrit :
Le 19 février 2021 à 00:23:31 Tautegorie a écrit :
Le 19 février 2021 à 00:14:46 Bardamesque a écrit :
Le 19 février 2021 à 00:06:00 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:58:15 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:48:10 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:46:37 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:41:20 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:39:34 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:33:46 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:29:49 Bardamesque a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:25:00 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:19:24 cyniquetristev4 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:14:53 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:11:51 CUCKIERMAN23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:06:53 Tautegorie a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:05:04 CUCKIERMAN23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:02:05 Mirdo23 a écrit :
Le 18 février 2021 à 23:00:13 CUCKIERMAN23 a écrit :
https://www.cairn.info/sociologie-de-la-drogue--9782707138699-page-31.htm#s2n3
Extrait issu du livre de Henri Bergeron, Sociologie de la drogue, et plus précisément de la deuxième partie Sociologie de la déviance, usages de drogues et toxicomanie.
J'ai bossé dessus pendant quelques mois lors de ma première L3 de sociologie, et aussi ironique que cela puisse paraître, j'ai complètement perdu le contrôle de ma consommation de drogue et ai plongé dans une dépression qu'a duré un an et demi.
Disons que du coup je connais bien le sujet dans la théorie, mais aussi la pratique
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/25/2/1529422413-risitaszoom.png J'insiste d'ailleurs que j'ai été amené à travailler sur ce sujet pour des mauvaises raisons : me suis dit que j'allais régler mes problèmes en étudiant le sujet. Grosse erreur.
https://image.noelshack.com/fichiers/2021/03/7/1611492741-ahi-gros.png Ah oui le fameux mini-mémoire de L3, je suis passé par là moi aussi
Mais pour le coup, ton texte ne contredit pas mon propos, parce que le prisme avec lequel est abordée la question de la consommation n'est pas le même. Chez Zinberg, la question se pose du point de vue de la subjectivation de la consommation et des mécanismes d'auto-régulation (ce qui est évidemment pertinent, et merci pour la référence). A l'inverse, je me plaçais du point de vue de la norme objective, ce qui est tolérable de consommer ou non en soi, ce qui n'est donc pas du tout la même approche.
Pour l'anecdote, par rapport à ce que tu dis, j'ai fait mon mémoire d'observation en sociologie des religions, je suis parti en master de philosophie pour étudier la religion, la métaphysique et la politique et j'ai fini par me convertir au catholicisme. En effet, c'est toujours difficile de se mettre à distance de son objet d'étude
Effectivement, autant pour moi, je n'avais pas saisis la nuance, ça doit être la fatigue
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/38/1474490303-risitas468.png Et là, pour le coup, je pense qu'il faut pencher du côté de la toxicologie plus que de la sociologie.
Parcours assez cocasse que tu as là.
https://image.noelshack.com/fichiers/2018/25/2/1529422413-risitaszoom.png Tu étais athée avant ou agnostique ?
Il me semble que certains philosophes se sont penchés sur la question de la drogue et de sa consommation notamment par l'approche historique du concept : comment est né le terme, que recouvrait-il et comment son sens ainsi que les représentations qu'on en a ont pu muter. Ce qui permet de prendre de la hauteur, mais je n'ai vu ça que du coin de l'oeil. Je crois qu'il y a des analyses surtout autour du pharmakon, mais je ne m'y connais pas.
Athée dans ma prime jeunesse, agnostique à la fac, et puis j'ai un peu trop approché la mystique rhénane et l'histoire occidentale
Je te conseille de bouquiner Bergeron à ce sujet là, il a fait un bon boulot sur les questions que tu évoques, même si on est dans une approche socio-historique plus que philosophique. J'avais un autre auteur, mais impossible de remettre la main dessus. Sinon, de purs philosophes qui ont bossé là-dessus, j'en ai pas. Mais étudier l'histoire de la répression en France depuis la loi du 1er janvier 70 et les politiques de santé publiques mises en place permet de comprendre comment la figure du drogué a été forgée essentiellement par le legislatif et la culture, en quoi cette catégorie est peu représentative de l'ensemble des consommateurs — qui est finalement un groupe hétérogène — et freine même l'action publique.
Enfin je commence à m'emmêler les pinceaux avec la fatigue, mais tu dois voir où je cherche à en venir
https://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png La mystique rhénane ? Purée, je sais même pas ce que c'est
https://image.noelshack.com/fichiers/2017/50/7/1513505533-ahi.png Oui, totalement. Je te remercie pour tes références et indications, je note ça précieusement
Bonne soirée khey
Je te remercie également pour la discussion !
Au plaisir khey, la bonne nuit