Pierre de Bourdeille (écrivain et militaire français du XVI) :
La vantardise insolente espagnole surpasse toutes les nations, on doit reconnaître que la nation espagnol est brave, arrogante, valeureuse, et fort en esprit et de belles paroles proférées à l’improviste. (,,,) Etant un jour au Louvre,je vis entrer 2 soldats espagnols, mon humeur a toujours été de les aimer, car on ne trouve pas parmis les hommes de guerres meilleur conversation que celle du militaire espagnol, toujours prompte à discourir du triomphe de leur art.(…) nous voyons comment les soldats espagnols s’attribuent la gloire d’être les meilleurs de toutes les nations,Certes, ils ont des preuves pour avoir une telle opinion et confiance, car à leurs paroles s’accompagnent les faits. -C’est eux qui les 100 dernières années ont conquit avec leur valeur et vertus les Indes occidentales et orientales, qui forment tout un monde. -C’est eux qui nous ont combattus tant de fois, battus et rebattu dans le royaume de Naples nous expulsant finalement de la bas. -Et sans compter à Milan , qui nous a couté tant de sang et de moyens, et nous ont frustrés en se l’accaparant -C’est eux qui ont triomphé sur les allemands, et leurs ont mit le joug dans la guerre d’Allemagne, chose jamais entendu, jamais vu ni réalisé depuis le grand Jules César et autres empereur romains. -C’est eux qui ont traversés la mer et conquis leur principale ville et forteresse, Tunis et la Golette. -C’est eux qui ont conquis le royaume d’Oran, les villes d’Afrique et de Tripoli, Belys et son pignon.Si la tempête et le ciel ne s’en étaient mêlés, ils auraient conquis aussi Alger sans aucun doute. En 1532,face à la pression e Soleiman sur Vienne, Andrea Doria lança une attaque de diversion contre Morea, contribuant à ce que Soleiman abandonne l’Autriche. -C’est eux qui avec une poignée de troupes installés dans les citadelles,rocques et châteaux maintiennent et imposent leurs lois à l’Italie, les états de Flandes, Morea et autres pays infidèles, jusqu’en Transylvanie tsous ce brave castaldo, et en Hongrie et Boheme. -C’est eux qui faisait sentir invincible l’Empereur Carlos, au milieux de 4000 ou 5000 soldats espagnols, et risquait sa vie, son empire et tout ses biens, et disait souvent que la plus grande puissance de ses guerres étaient fondé sur les meches allumés des arquebusiers espagnols. Qui par ailleurs, nous ont enseignés à nous français l’art de les utiliser . —C’est eux qui en notre temps et sous nos yeux ont récupérées Flandes rebelles, en un tour de main, sous le commandement du Duc D’Albe, qu’il appelait son père. -C’est eux qui avec 1000 soldats, traversant un bras de mer à marée basse, sans autres armes que l’épée dans leurs bouches, attaquèrent 5000 Zellandois de la commune, et les mirent tous en pièce. Grand miracle de main, certes -C’est eux qui ont aidé Don Joan d’Autriche à gagner cette belle et décisive bataille de Lépante -C’est eux encore qui avec ce grand capitaine le prince de Parme, ont fait trembler toute la France, et longtemps tenue en Alarme
C’est pour eux que le grand Charles S’humilia devant l’Espagne, après être sorti de Flandres par la mer pour terminer ses jours en Espagne, port a proximité de Vizcaya, en arrivant à terre il se mit à genoux immédiatement, et remercia Dieu de pouvoir revenir voir ce pays pour terminer ses jours, pays qu’il avait aimé par dessus tout les autres, pour l’avoir aidé à être parvenu à l’Empire, et à une si haute grandeur en son temps, attribuant après Dieu, à la nation espagnol toutes ses victoires et triomphes, et professa ces paroles: Que Dieu te garde et te sauve, ma chère Mère. Comme nu je suis sorti du ventre de ma mère, ainsi comme nu je retourne vers toi, comme ma seconde mère, et en récompense de plusieurs mérites que tu as usé envers moi, je te donne mon corp malade et mes os faibles et débiles. Ainsi ayant parlé les larmes aux yeux, il saluait très courtoisement les seigneurs qui étaient venu au devant de lui, et s’acheminant peu à peu par terre à son monastère, il passa à Valladolid. Considérez, s’il vous plait, l’humiliation de ce grand Empereur , lui qui en son temps, avait cru, que cette terre n’était pas assez digne de le porter, s’agenouilar à elle.Il aimait et chérissait ses soldats espagnols comme ses enfants.
-C’est eux par laquelle le grand roi d’Espagne semait la terreur à tout ses ennemis, cachés ou à découvert, et quand seulement 8000 soldats espagnols natifs divulguait entre leur présence,,leurs ennemis se retirent et abandonnent le champ de bataille.
Et la plus notable de ces grands exploits, c’est qu’ils n’ont jamais mobilisés de grandes masses d’hommes, sinon des troupes réduites
Jamais je ne terminerai de parler des vertus et la gloire de ces hommes. Le seigneur de Savoye,lui étant à Lyon, me disait qu’ils méritaient une gloire éternelle, et de ce que ses yeux avaient vu, il ne pouvait le dire autrement: que c’étaient les meilleurs soldat du monde, les plus dignes pour le combat, et capables de supporter toutes les fatigues.il rappelait aussi comment lors de la guerre d’Allemagne 800 espagnols avaient défraient 1200 chevaliers à champ ouvert.
Extrait de l'inegalité parmis les sociétés de jared Diamond:
"Ce qui s’est passé à Cajamarca ce jour la nous est bien connu parce que nombre des espagnols qui y participèrent nous en ont laissé une relation écrite. <pour nous faire une idée de ces événements, revivons-les en entremêlant les témoignages de six compagnons de Pizarro, notamment de ses frères Hernando et Pedro:
La prudence, la force d’Âme, la discipline militaire, les épreuves, la navigation périlleuse et les batailles des espagnols - vassaux du très invincible empereur de l’Empire catholique romain, notre roi et seigneur naturel- feront la joie des fidèles et la terreur des infidèles. Pour cette raison, et pour la gloire de Notre seigneur Dieu et pour le service de Sa Majesté impériale catholique, il m’a semblé bon d’écrire ce récit, et de l’envoyer à Votre majesté, que tous puissent prendre connaissance de ce qui y est relaté. Les fidèles se réjouiront que ces batailles aient été gagnées, ces provinces découvertes et conquises, ces richesses rapatriées pour le roi et pour eux mêmes ;que l’ont ait ainsi répandu la terreur parmi les infidèles et excité l’admiration de l’humanité entière. Car, dans les temps anciens ou modernes, quand a-t-on vu d’aussi grands exploits accomplis par si peu d’hommes contre de telles multitudes, dans tant de contrées, par dela tant d’océans, sur de si longues distances, pour soumettre des populations que nul n’avait jamais vues ni connues? Quelles prouesses supportent la comparaison avec celles de l’Espagne? Les nôtres peu nombreux, jamais plus de 200 ou de 300 réunis, parfois à peine 100 ou même moins, ont conquis de notre temps plus de territoires qu’on n’en avait encore jamais connu ou que n’en possédent tous les princes fidèles ou infidèles. Je parlerai uniquement, à présent de ce qui est arrivé pendant la conquête, et je serai avare de mes propos, afin d’éviter la prolixité."
C'est que quelques exemples, mais que ce soit en attaque ou en défense, toute armée peut se faire défoncer par quelques gars déter, suffit de regarder toutes les guerres depuis 1945, les grandes puissances se font défoncer par des mecs en slip.
Juste les chiffres de l'indépendantisme basque suffisent en fait, quelques types déters face à 2 pays entiers, bah c'est 40 ans d'attentats et plus de 1000 morts, des types qui prennent le maquis et sont presque introuvable, ça c'est fini qu'en 2010
J'arrive toujours pas à réaliser que 500 conquistadors ont à eu seul détruit l'empire Aztèque composé de 20 000 000 d'habitantshttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/22/1496587449-1494613194-risisinge.png
C'était aussi l'époque ou les Tercios espagnols roulaient sur l'Europe entière lors de la guerre des religions.
En réalité les Aztecs n'avaient aucune connaissance du combat rangé et se sont donc fait littéralement bouffés. C'est pas 3 canons et 10 mousquets qui ont changé la donne mais bien le Tercios issu de centaines d'années de combat rangé en Occident.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tercio À l'issue de la Reconquista, après les guerres de Grenade achevées à la fin 1491, l'armée espagnole s'organise alors qu'elle se voit engagée en Italie et dans le Roussillon. En 1495, une ordonnance royale crée les premières unités permanentes, les capitanías d'un effectif de 100 à 600 hommes. Équivalent des compagnies françaises de l'époque, celles-ci comptent en leur sein des piquiers, des arbalétriers, des rodeleros, fantassins armés d'épées, protégés par un petit bouclier rond, la rodela et par une légère armure parfois en cuir, mais aussi des arquebusiers (espingarderos), armés des premières arquebuses.
Pendant les premières guerres d'Italie, Gonzalve de Cordoue († 1515), augmente le nombre d'arquebusiers et la mobilité de l'armée espagnole en accordant une plus grande part à l'initiative individuelle. Des regroupements de douze à seize capitanías sont créés sous le nom de coronelía. Par la suite, elles comptent quatre ou six capitanias de 300 hommes. En 1525, l'infanterie espagnole en Italie compte 7050 hommes regroupés en 33 capitanías. C'est là que naît le terme Tercio, entre 1534 et 1536, pour désigner les trois groupes de capitanías, Lombardie, Naples et Sicile, qui défendent les possessions espagnoles d'Italie.
On oublie pas que les espagnols se sont fait démonter avant pendant la Noche Tristehttps://image.noelshack.com/fichiers/2020/35/5/1598640227-ahiahi.png
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