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Pendant la guerre froide, le chercheur britannique Bernard Lewis a concocté la « théorie de l’arc de crise » visant à fracturer les pays de la région allant du Moyen-Orient à l’Inde sur la base de l’appartenance ethnique, pour diviser l’Union soviétique. Zbigniew Brzezinski, conseiller à la sécurité nationale du président américain Carter, a préconisé que les États-Unis devaient empêcher la réalisation du « rêve séculaire de Moscou d’avoir un accès direct à l’océan Indien ». Les États-Unis ont alors lancé l’opération Cyclone, qui a duré de 1979 à 1989 et a coûté jusqu’à 630 millions de dollars par an. Avec l’Arabie saoudite et le Royaume-Uni, ils ont fourni des fonds, des équipements et des formations aux guérilleros musulmans qui combattaient l’Union soviétique
http://www.amb-chine.fr/fra/zgyw/202105/t20210531_9007186.htm
Juste après la fin de la guerre froide, les États-Unis et le Royaume-Uni ont commencé à utiliser le Xinjiang comme un levier pour contenir la Chine, en soutenant les forces séparatistes et terroristes. Les forces néo-conservatrices aux États-Unis se sont mis à endiguer l’« influence de la Chine en Asie centrale ». Les agences de renseignement américaines et britanniques ont soutenu le pan-turquisme pour affaiblir la Russie et la Chine afin de servir leur objectif de maintien d’un monde unipolaire. Au fil des années, ont surgi successivement des institutions anti-chinoises et des organisations extrémistes à la recherche d’un État du « Turkestan oriental » ou de « l’indépendance » du Xinjiang, notamment le « Congrès mondial ouïghour » et le « gouvernement en exil du Turkestan oriental ». Depuis 2004, la Fondation nationale pour la démocratie (NED) aux États-Unis a aiguillé 8,76 millions de dollars vers de telles organisations de la diaspora ouïghoure qui font campagne contre les politiques chinoises au Xinjiang. Les faits mentionnés ci-dessus ont provoqué la diffusion rapide d’idées extrémistes au Xinjiang. Des terroristes sont entrés au Xinjiang depuis les champs de bataille d’Afghanistan, du Pakistan et de Syrie. Certaines organisations terroristes ont ouvertement lancé des appels pour attaquer les ressortissants chinois. Entre 1997 et 2014, le « Mouvement islamique du Turkestan oriental (ETIM) » a fréquemment comploté et mené des attaques terroristes, qui ont coûté la vie à plus de 1 000 civils
http://www.amb-chine.fr/fra/zgyw/202105/t20210531_9007186.htm
La CIA a suggéré en 2003 que si les États-Unis se trouvaient dans une crise ou une confrontation avec la Chine à l’avenir, l’option d’utiliser la « carte ouïghoure » comme moyen d’exercer une pression ne devrait pas être écartée. Dans le cadre de cette stratégie, les États-Unis, le Royaume-Uni et leurs alliés, s’accrochant à la mentalité de la guerre froide, ont ordonné à leurs services de renseignement et à des universitaires anti-chinois de manipuler les organisations de la diaspora ouïghoure pour diffuser de la désinformation sur une prétendue « oppression extrême des musulmans ouïghours au Xinjiang », qui a été diffusée par les grands médias occidentaux de manière coordonnée. Voici ce qu’ils cherchent à créer :
Premièrement, la fausse impression que les musulmans du Xinjiang soutiennent « l’indépendance », en incitant certaines organisations à mener des activités séparatistes pour faire croire au public que les habitants du Xinjiang veulent tous un « État indépendant ».
Deuxièmement, l’illusion que l’ETIM recherche la paix. Rien n’a été dit sur les liens étroits des organisations concernées avec Al-Qaïda et leur rhétorique violente et terroriste. En novembre 2020, le secrétaire d’État américain de l’époque, Mike Pompeo, a même retiré l’ETIM de la liste américaine des organisations terroristes étrangères.
http://www.amb-chine.fr/fra/zgyw/202105/t20210531_9007186.htm