Le 06 mai 2022 à 10:23:45 :
Bon étant donné que je commence à fatiguer de toujours devoir réécrire encore et toujours les mêmes pavés a chaque fois faute d'intelligence de la part de nos amis pro-IVG, j'ai décidé de faire ce petit pavé simple et efficace qui brise les arguments qu'ils aiment sans cesse utiliser :
I - Les arguments d'ordre biologique :
1 - "Ce n'est pas un être vivant"
Une simple cellule est unanimement reconnue comme étant un être vivant à part entière, expliquez moi en quoi du coup un être pluricellulaire comme le fœtus/embryon (ou même vous et moi) ne serait donc pas un être vivant ?
2 - "Ce n'est pas un être humain"
C'est un peu la suite logique de l'argument précédent, la définition biologique d'un être humain est simple : "Etre vivant membre de l'espèce humaine."
L'embryon/fœtus est un être vivant comme démontré juste au dessus, et il appartient à l'espèce humaine, il est donc par définition un être humain.
3 - "Il n'est pas développé" / "Il n'est pas suffisamment développé"
Cet argument s'accompagne souvent de critères parfaitement arbitraires "il faut que le cœur bat", "il faut que le cerveau soit terminé".
Il faut savoir dans un premier temps que le développement de l'humain s'opère durant toute sa vie, même à l'âge adulte le cerveau humain continue de se développer par exemple. Les critères utilisé par nos amis pro-IVG sont purement arbitraire et donc fallacieux car ils ne se basent sur rien de sérieux, seulement des étapes de développement choisies un peu au hasard.
Justifier que l'on puisse tuer un fœtus car il n'est pas aussi développé qu'un enfant, ça reviendrai à justifier qu'on puisse tuer un enfant sous prétexte qu'il ne soit pas aussi développé qu'un adulte.
Dire "si son cœur ne bat pas encore alors on peut le tuer" c'est tout aussi arbitraire et fallacieux que de dire "si ses organes génitaux ne sont pas encore pleinement opérationnels alors on peut le tuer" et justifier l'infanticide de tout enfant pré-puberté.
4 - "C'est un parasite"
Par définition un parasite est un être vivant d'une espèce différente de son hôte, la mère et l'enfant étant de la même espèce, ce dernier ne peut donc par définition pas être un parasite.
II - Les arguments d'ordre utilitaire :
1 - "Il aura une vie malheureuse"
Oui c'est un fait et il serait hypocrite de le nier, un enfant non-désiré a statistiquement plus de chance d'avoir une vie plus dure qu'un enfant désiré, cependant, les chances pour un enfant non-désiré d'avoir une vie terrible sont très loin d'être de 100%, tout comme celle des enfants désirés sont très loin des 0% aussi.
Des enfants désirés qui ont des vie de merde, et des enfants non-désiré qui ont de très belles vie, il y en as des tonnes. La vie ce n'est pas pile ou face. Justifier de tuer un enfant non désiré car il aura surement une vie misérable, ça reviendrait a décider de tuer un nouveau-né dont les parents viendraient de mourir dans un terrible accident de voiture par exemple, personne de sain ne ferai ça.
2 - "Mon corps mon choix"
C'est l'argument principal de nos amis pro-IVG, argument qui est pourtant très facilement démontable. "Chacun est en droit de disposer de son corps comme il l'entend" c'est vrai, sauf que c'est vrai tant que cela ne met en danger ni la personne en question, ni les autres.
Des exemples ? La vente d'organe est interdite, donner un organe qui nous couterait la vie est interdit aussi (par exemple un parent prêt à donner son cœur a son enfant mourant ne pourrait pas le faire), reluquer excessivement quelqu'un est interdit aussi (étrangement nos amies les féministes ne sont pas d'accord avec "mes yeux mon choix" a propos des reluqueurs dans la rue).
Et bien c'est la même chose ici : La femme est libre de disposer de son corp, tant que ceci ne se répercute sur personne d'autre. Or ici ça se répercute sur quelqu'un : l'être humain dans son ventre, et ça se répercute de manière létale pour ce dernier. Donc non, la vie d'un être humain étant en danger, l'argument du "mon corps mon choix" n'est pas recevable.
3 - "Et si c'est un viol ?"
Le viol est un évènement terrible et extrêmement traumatisant pour la femme et absolument personne ne le nie. Cependant hélas, l'être humain fruit de ce viol n'a aucune responsabilité dans ce dernier, il n'est pas responsable du crime de son père et n'a rien fait de mal, il faudrait le tuer pour un crime qu'il n'a pas commis pendant que le vrai criminel, son père, lui est encore en vie ?
Il est bien évidemment recevable que la mère ne souhaite pas élever l'enfant de son violeur (même si, encore une fois, au fond je trouve ça profondément triste pour l'enfant qui lui n'a rien fait de mal, mais c'est mon avis purement personnel), c'est pour cela que l'accouchement sous X existe, si les femmes ne peuvent pas assumer leur enfant, pour des raisons personnelles comme celle-ci, ou d'autres raisons comme des raisons économiques, pourquoi ne pas l'accoucher sous X et lui donner une chance de vivre plutôt que de le tuer ?
4 - "Si l'avortement est illégal, les femmes le feront quand même avec des cintres, donc ça serait encore pire"
Cet argument est assez intéressant, car il laisse supposer que le fait que l'illégalité d'une pratique provoque des dangers pour ses "consommateurs", suffirait a justifier la légalisation de celle-ci.
Vous rendez-vous compte qu'avec ce genre de logique on légalise tout et n'importe quoi ? A commencer par les consommations de drogue en tout genre, y compris les plus dures, après tout c'est mieux que Kévin se shoot a l'héroïne dans une salle faite pour ça, que seul chez lui non ? On légalise aussi le travail des enfants, comme ça on peut leur créer un code du travail rien qu'a eux, c'est mieux que de les laisser bosser au black sans rien non ?
Bien évidement que toute pratique illégale serait moi dangereuse si elle était légale et encadré par le gouvernement, mais comme je viens de le montrer, ce n'est pas un argument suffisant pour justifier de sa légalisation.
5 - "Juridiquement ce n'est pas une personne, il n'a pas de droit"
Vous savez qui tenaient exactement le même type de discours ? Les esclavagistes. Dire d'un foetus que, bien que ce soit un être humain, il n'est juridiquement pas une personne et on peut donc faire ce que l'on veut de lui, c'est avoir la même logique que les esclavagistes "cet esclave noir n'est pas un humain, il est un objet que je possède et j'ai donc tout les droits sur lui".
D'ailleurs, autre fait qui détruit cet argument : Les fœtus n'obtiennent leur personnalité juridique qu'a leur naissance, pourtant l'IVG est interdit après 12 semaine seulement, donc bien avant la naissance, ce qui montre que la loi n'est pas un argument pour justifier qui doit vivre ou mourir (j'éviterai aussi de faire quelques parallèles par rapport a un certain régime des années 40 qui avait la même logique).