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Envoie-moi une jolie fable ou un poème pas trop romantique ou contemplatif, je ferai une deuxième lecture
(En réponse à la question : Qu’est-ce que la Poésie ?)
Chasser tout souvenir et fixer sa pensée,
Sur un bel axe d’or la tenir balancée,
Incertaine, inquiète, immobile pourtant,
Peut-être éterniser le rêve d’un instant ;
Aimer le vrai, le beau, chercher leur harmonie ;
Écouter dans son coeur l’écho de son génie ;
Chanter, rire, pleurer, seul, sans but, au hasard ;
D’un sourire, d’un mot, d’un soupir, d’un regard
Faire un travail exquis, plein de crainte et de charme
Faire une perle d’une larme : Du poète ici-bas voilà la passion,
Voilà son bien, sa vie et son ambition.
Alfred de Musset, Poésies Nouvelles, 1850.
ni romantique, ni contemplatif, j'espère te donner satisfactionhttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1493874058-bloggif-590aa6b095790.png
Merci.
https://voca.ro/16Ry1243vGw0
Je l'ai probablement pas lu correctement, au moins le poème répond à ma question : "pourquoi est-ce que je ne m'intéresse pas à la poésie ?"https://image.noelshack.com/fichiers/2022/07/4/1645062273-1638105714-frodon-clodo-hd.jpg
peut-être que tu n'y as pas mis assez de "vie" ? pas assez de ton. ici le poète tente d'expliquer quelque chose, de l'illustrer même !
https://voca.ro/1hfJIWiULpo8
C'est sûr que j'ai pas trop exemplifié le poème mais j'ai du mal à m'enthousiasmer pour les mouches (contrairement au propos du poème), donne-moi un dernier essai de ton choix, j'aime bien lire
Il faut être toujours ivre. Tout est là : c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront : « Il est l’heure de s’enivrer ! Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. »