FIN DU RESUMAX PLACE A VOS NOUVELLES STORY LES QUILLES
Ohé Ohé ! Je vois qu'il y a beaucoup de khey auteur ici. J'ai une idée pour stimuler l'inspiration. Ça vous dit on se retrouve entre khey pour camper dans la foret, la nuit et se raconter des histoires flippantes. Perso j'ai déjà camper plusieurs fois avec des potes(même la semaine dernière)mais il y avait toujours quelqu'un qui avait peur donc on se racontait des fun fact. Même les khey non auteur sont bienvenue. Répondez moi si vous êtes intéressé.
Pour ceux qui veulent la suite de mon histoire, ne vous inquiétez pas, je me m'y remet demain.
Le 03 octobre 2021 à 21:12:12 :
Ohé Ohé ! Je vois qu'il y a beaucoup de khey auteur ici. J'ai une idée pour stimuler l'inspiration. Ça vous dit on se retrouve entre khey pour camper dans la foret, la nuit et se raconter des histoires flippantes. Perso j'ai déjà camper plusieurs fois avec des potes(même la semaine dernière)mais il y avait toujours quelqu'un qui avait peur donc on se racontait des fun fact. Même les khey non auteur sont bienvenue. Répondez moi si vous êtes intéressé.Pour ceux qui veulent la suite de mon histoire, ne vous inquiétez pas, je me m'y remet demain.
Pourquoi pas mais ça risque d'être compliqué je bosse 6/7J + la distance etc
Le 03 octobre 2021 à 21:12:12 :
Ohé Ohé ! Je vois qu'il y a beaucoup de khey auteur ici. J'ai une idée pour stimuler l'inspiration. Ça vous dit on se retrouve entre khey pour camper dans la foret, la nuit et se raconter des histoires flippantes. Perso j'ai déjà camper plusieurs fois avec des potes(même la semaine dernière)mais il y avait toujours quelqu'un qui avait peur donc on se racontait des fun fact. Même les khey non auteur sont bienvenue. Répondez moi si vous êtes intéressé.Pour ceux qui veulent la suite de mon histoire, ne vous inquiétez pas, je me m'y remet demain.
Ah oui si tu as qu'un jour de repos, ça serait difficile. Moi j'habite en Île de France mais j'aime bien me deplacer
Up du soir en depit de toute obscurité
Pendant plusieurs années j’ai exercé le métier de télé-conseiller. J’appelais toute la journée des gens pour essayer de leur vendre des trucs.
Je suis sûr que vous avez tous reçu au moins une fois dans votre vie ce genre d’appels. Un opérateur téléphonique, par exemple, qui essaye de vous vendre son forfait mobile.
On ne va pas se mentir, ce genre d’appels, on s’en passerait bien. On a tous eu envie - et moi le premier avant de passer de l’autre côté - d’envoyer bouler le mec ou la nana qui essayait de nous refourguer son offre. Bien souvent, la personne à l’autre bout du fil n’a d’ailleurs même pas le temps de terminer sa phrase d’intro qu’on a déjà raccroché ou qu’on lui a balancé un « ça m’intéresse pas, au revoir. »
Je ne supportais pas ce genre d’appels. Puis un jour, j’ai eu une offre d’emploi pour devenir ce mec qui appellerait des gens toute la journée. Quand j’ai pris mes premiers appels je me suis rendu compte de quelque chose. Beaucoup de personnes n’ont pas l’air d’avoir conscience que c’est un être humain qui les appelle. À croire qu’ils nous prennent pour des robots sans âme, sans cœur, et incapables d’éprouver des émotions. Je fais ce qu’on me dit, je suis la trame d’appel qu’on me donne, je ne décide pas de qui je dois ou non appeler. Du coup, je me suis souvent fait remballer et pas toujours très gentiment. Ce n’est pas le seul coté négatif du métier. C’est répétitif aussi. On rabâche toujours la même chose. Les journées sont souvent longues. Il y a quand même des points positifs. Quand je réussissais à vendre un abonnement quelconque à quelqu’un que je ne connaissais ni d’Adam ni d’Eve, j’avoue que j’étais envahi d’un sentiment de fierté. Ça n’effaçait pas complètement les désagréments mais je m’y étais fait à la longue. J’avais pris mes petites habitudes.
Et puis un jour, un appel a bouleversé ma vie. C’était il y a un environ un an. Cet appel m’a terrorisé. J’en ai perdu le sommeil pendant plusieurs semaines. J’avais déjà eu mon lot de bizarreries en plusieurs années de bons et loyaux services rendus à ma centrale d’appel. Mais là, j’ai flippé grave. À tel point que pour la première fois de ma carrière j’ai dû prendre un arrêt maladie de plusieurs semaines. J’étais traumatisé.
C’était un vendredi, c’était presque la fin de ma journée. Il devait être aux alentours de 19h30. On était en fin de fichier, du coup on avait beaucoup de répondeurs et pas mal d’attente entre les appels. J’attendais depuis trois minutes quand une fiche est enfin apparue. J’ai commencé comme d’habitude :
« Bonjour, Maxime du service commercial... »
L’homme à l’autre bout du téléphone m’a coupé en me disant d’arrêter tout de suite. Jusque là rien d’anormal, ça arrive souvent.
J’ai attendu une petite seconde pour écouter ce qu’il avait à me dire. En général les gens qui disent ça enchaînent en se plaignant soit des appels, soit affirment que cela ne les intéresse pas. Mais lui ne disait rien. J’entendais sa respiration, bruyante. Alors j’ai continué :
« Je vous appelle pour...
- Tais-toi, Maxime. »
L’énervement commençait à me gagner. C’était la fin de la journée, et même si j’avais l’habitude des gens irrespectueux, là, ça me tapait sur les nerfs. Il faut savoir qu’en tant que télé-conseillers nous avons des consignes et notamment celle de ne pas prendre de haut les clients, et que peu importe ce qu’ils nous disent nous devons toujours rester polis et courtois. Du coup, même si j’avais envie d’envoyer bouler ce crétin, je me suis contenté d’un :
« Monsieur, je m’excuse si... »
Il m’a coupé à nouveau.
« T’arrête pas de m’appeler Maxime. J’aime pas ça.
- C’est un logiciel qui vous appelle automatiquement, Monsieur, vous avez peut-être eu l’un de mes collègues.
- Non, je sais que c’est toi qui m’appelles tout le temps, Maxime. »
Tout en parlant et en l’écoutant je regardais l’historique des appels. J’ai commencé à me sentir mal à l’aise. Il avait raison, c’est moi qui l’appelais tout le temps. Dans l’historique c’était toujours mon nom et je l’avais toujours classé en répondeur. Donc il n’avait jamais répondu, c’était la première fois. Pour vous, ça ne vous paraît peut-être pas étrange tout ça. Mais je vous assure que c’était pas normal que ce soit toujours moi qui tombe sur ce type. Sur une plateforme d’appels, nous sommes plusieurs équipes. Dans la mienne on était presque une vingtaine. Les appels sont distribués aléatoirement par le logiciel aux télé-conseillers qui sont disponibles pour les prendre. Donc logiquement, il n’aurait pas dû y avoir que mon nom dans l’historique. Le logiciel l’avait déjà appelé huit fois ce mois-ci et c’était toujours moi qui l’avais eu. Pas une fois un de mes collègues l’avait eu.
J’ai essayé de me rassurer en me disant que c’était peut-être le logiciel qui avait un problème, ça n'aurait pas été la première fois. Le fait que mon nom apparaissait systématiquement, ça devait être un bug. Et puis le mec n’avait aucun moyen de savoir ça. Il voyait toujours le même numéro qui l’appelait, ça le saoulait. Il ne me visait pas spécialement.
« Si on vous contacte, c’est parce que... »
Il m’a de nouveau coupé :
« Je t’ai dit de te taire, Thomas. »
Là j’ai flippé. Maxime c’est un pseudo que j’utilise parmi plein d’autres, mon vrai prénom c’est Thomas. Comment il pouvait savoir ça ?
« Je suis Maxime, Monsieur... »
J’essayais de contrôler ma voix, je ne voulais pas laisser transparaître mon trouble.
« Non, tu es Thomas, et t’arrêtes pas de m’appeler. J’aime pas ça. Je vais m’assurer que ça n’arrive plus. »
J’étais pas très sûr de comprendre sa phrase, si c’était bien des menaces qu’il était en train de me faire. Mes yeux étaient rivés sur son nom, j’essayais de me souvenir si je le connaissais de quelque part, si c’était pas une mauvaise blague de la part d’un pote qui aurait reconnu ma voix. Mais j’avais beau chercher, son nom m’était complètement inconnu.
Il a continué :
« Je sais que tu m’appelles d’une centrale d’appels dans le nord de la France. »
C’était vrai aussi, mais je me rassurais comme je pouvais en me disant que le nord de la France c’était vague, et qu’à ma connaissance il y avait plusieurs entreprises différentes qui travaillaient dans le démarchage téléphonique.
Sauf qu’ensuite il m’a donné la ville exacte, et le nom de l’entreprise où je travaillais. Il m’a même détaillé mes horaires. J’étais en repos le jeudi d’après et il m’a dit qu’il me trouverait à ce moment-là.
J’avais qu’une envie, c’était de raccrocher. Sauf qu’on n’a pas le droit de raccrocher au nez d’un client. Aujourd’hui je me dis que si j’avais raccroché, on m’aurait rien reproché, c’était un cas exceptionnel. Mais à la place, je suis resté comme un con les yeux scotchés à l’ordinateur à continuer de l’écouter :
« Je vais te passer l’envie d’harceler les gens, ton écharpe bleu marine me sera bien utile pour te fermer ta grande gueule. »
Là, il a raccroché. J’étais tétanisé. Inutile de vous dire que j’avais bien une écharpe bleu marine.
Je suis resté sans rien faire pendant cinq bonnes minutes, les mains tremblantes. Mes collègues ont remarqué que ça n’allait pas et ils m’ont demandé ce qu'il se passait.
Les appels étant enregistrés, mon supérieur a écouté la conversation. J’espérais encore que c’était une blague, que mon supérieur allait me dire « C’est rien, t’inquiète pas ». Mais à la place, je l’ai vu se décomposer à mesure que l’enregistrement avançait. La police a été contactée. J’ai été interrogé, pour savoir si c’était bien sûr que je ne connaissais pas mon interlocuteur.
Il y a eu une enquête et j’ai refusé d’aller travailler par la suite. Mon médecin m’a mis en arrêt. J’étais sous surveillance policière, notamment le fameux jeudi où l’homme m’a dit qu’il me trouverait.
Il ne s’est rien passé ce jour-là. Ni les autres jours. L’enquête n’a abouti à rien, ils n’ont jamais réussi à retrouver le type. Le numéro que j’avais appelé n’était plus attribué, et le nom ne correspondait à aucun client ou ancien client de l’opérateur pour lequel je travaillais. Encore aujourd’hui, je n’ai aucune idée de qui était cet homme. J’ai dû prendre des médocs pour me calmer tellement j’étais stressé. J’étais obligé de prendre des somnifères pour pouvoir dormir. Je faisais toujours le même cauchemar : le gars débarquait chez moi pour me tuer.
Plusieurs semaines plus tard, j’ai remonté la pente et j’ai repris le travail. J’aurais pu changer, j’aurais peut-être même dû changer à ce moment-là. Mais je n’ai pas de diplôme, et je ne savais vraiment pas dans quoi d’autre je pourrais travailler.
Le premier jour et la première semaine se sont déroulés à peu près normalement. J’étais toujours angoissé, mais à un degré moindre que lors de mon arrêt maladie. Et puis, après plusieurs semaines, je m’étais à peu près remis de cette mauvaise expérience. Deux mois plus tard, j’ai changé de plateau, ce qui signifiait que j’allais travailler pour un autre opérateur. Avec d’autres collègues, on a eu quelques jours de formation et on s’est ensuite lancés pour les appels.
Deux semaines après ça, le cauchemar a recommencé. Vers 18h, une fiche m’est apparue. C’était le nom d’une femme.
J’ai commencé mon speech, cette fois je me faisais appeler Alexis.
On a soupiré à l’autre bout du téléphone. Rien d’anormal, c’est le genre de choses qui arrivent encore une fois très souvent. J’ai continué et j’ai présenté l’objet de mon appel, la fibre avait été installée dans sa ville.
« C’est encore toi, Thomas. »
C’était la même voix que l’autre fois. J’étais pétrifié, incapable de faire un geste ou de dire un mot. Comment se faisait-il que je retombais sur ce taré ? Ce n’était pas le même nom, j’en étais certain. J’avais été assez traumatisé pour ne pas l’oublier. Il a continué :
« J’ai raté notre rendez-vous, tu étais trop entouré. J’ai pensé un court instant à être clément. Mais ça fait six fois que tu me rappelles, Thomas. Je ne vais pas laisser passer ça. À bientôt. »
Il a raccroché. J’ai consulté l’historique des appels, et encore une fois, il avait raison. Je l’avais appelé cinq fois avant aujourd’hui et je l’avais toujours classé en répondeur. Le cauchemar se répétait.
J’ai de nouveau prévenu ma hiérarchie, il y a eu encore une enquête et sans surprise cela n’a rien donné. Impossible de retrouver cet homme.
J’ai pris la décision de démissionner ce jour-là. Je n’ai plus jamais remis les pieds dans une centrale d’appels.
Les semaines et les mois sont passés, j’avais trouvé du boulot dans une boutique comme vendeur. Je croyais en avoir fini avec tout ça quand un jour, un numéro masqué m’a appelé sur mon portable. J’ai décroché machinalement.
« Tu crois quand même pas que je t’ai oublié, Thomas ? Sympa ta veste en cuir. »
C’était lui. J’ai raccroché immédiatement. Il n’a pas essayé de me rappeler. J’ai cru que j’allais m’évanouir tellement j’étais terrorisé.
Comment avait-il eu mon numéro de portable ? Le plus terrifiant, c'est que j'avais effectivement une veste en cuir. Il était là, quelque part, et il me voyait. J'ai regardé autour de moi. Il y avait du monde, j'étais dans un centre commercial. Mais personne ne semblait me fixer ou m'observer.
Je me suis mêlé à la foule et, une fois hors du centre commercial, j'ai couru vers le commissariat le plus proche. Je me disais que si je courais assez vite, peu importe où ce mec était, j'arriverais à le semer. Une fois de plus, la police ne m'a été d'aucune aide. Impossible de tracer l’appel. Évidemment.
Suite à ça, j’ai changé de numéro et j’ai même déménagé dans une autre région, espérant que cela suffise pour échapper à ce cinglé. J’ai des crises d’angoisse quand mon téléphone sonne. J’ai même pensé un temps à ne plus avoir du tout de portable.
Cela fait cinq mois depuis ce dernier appel. Il ne s’est rien passé. J’essaye de me convaincre que c’est juste une blague de très mauvais goût. En ayant changé de numéro et déménagé, je me dis qu’il n’y a aucun moyen pour que ce type me retrouve.
Pourtant, si j’écris tout ça aujourd’hui, c'est parce que j'ai besoin d'aide. Depuis deux heures mon téléphone portable n’arrête pas de sonner. C’est un numéro masqué et j’ai beaucoup trop peur pour décrocher. On est en pleine nuit, et j'ose pas sortir de chez moi. Je suis sûr que c'est lui et qu'il m'observe de quelque part.
Il est déjà très tard dans la nuit, mais tu ne dors toujours pas. Tu t’en fiches, c’est les vacances. Tu n’as pas sommeil et tu n’arrives pas à lâcher ta console de jeu. Au bout d’un moment, un besoin pressant te pousse à descendre de ta mezzanine. Tu te diriges vers les toilettes tout en continuant ta partie. Pas besoin de regarder où tu vas, il fait noir et tu connais le chemin par cœur. Tu sais exactement à quel moment t’écarter pour ne pas trébucher sur la plante en pot qui traîne dans le long couloir.
Tu n’allumes pas la lumière et t’éclaires avec l’écran de ta console. Même lorsque tu as fini, tu restes assis pour finir ton niveau. Pendant ce temps, tu n’as pas conscience des dizaines de paires d’yeux qui t’observent dans la minuscule pièce. Tu finis par perdre et tu profites de cette pause pour sortir. Tout en te lavant les mains, tu gardes un œil sur l’écran de ta console posée à coté de toi pour voir ton score. Pas terrible. Tu recommences une partie. Tu retraverses le couloir, les yeux rivés sur l’écran. Pour rejoindre ta chambre, tu passes devant plusieurs pièces plongées dans le noir dont les portes sont restées ouvertes. Tu n’as pas conscience des bras qui en sortent pour essayer de t’attraper au passage.
Tu regagnes ta chambre et grimpes dans ton lit. Alors que ton pied quitte le dernier barreau de l’échelle, tu ne remarques pas la main noire et déchiquetée qui a failli saisir ta cheville. Les écouteurs vissés dans les oreilles pour entendre la musique de ton jeu vidéo, tu n’entends pas les monstres sous ton lit qui grondent, menaçants. Tout ce qui occupe ton esprit, c’est ton jeu vidéo. Tu adores ce jeu. Il s’appelle « Don’t Play With Your Life ». Tu ne comprends pas le titre, mais c’est plutôt marrant. Le héros est un petit garçon qui doit essayer de sortir de chez lui sans se faire tuer par les monstres qui vivent dans sa maison. Il n’y a aucun moyen de se défendre, on peut juste fuir et se cacher dans les placards. À chaque niveau, il y a plus de monstres, moins d’endroits où se cacher, et plus de distance à parcourir.
Tu joues encore un moment, mais les yeux commencent à te piquer. Tu éteins alors ta console et tu tends le bras pour la poser sur l’étagère. La créature sous ton lit en profite pour t’attraper le poignet. Tu hurles. Mais c’est trop tard.
Tu te réveilles. Tu es dans ton lit, il fait encore nuit. Tu es soulagé. Tout ça n’était qu’un cauchemar. Tu regardes par la fenêtre. Le ciel est dégagé mais on ne voit pas la lune. Bizarre. Tu essayes de te rendormir, mais il y a des bruits dans la maison. Tu décides de te lever pour aller voir, quand tu remarques quelque chose. Ta console de jeu. Par terre, cassée. Comme si on l’avait faite tomber. Comment est-ce arrivé ? Tu l’as pourtant bien posée sur l’étagère… Et puis tu te rappelles ton rêve. Quand la main t’as saisi le poignet, tu as lâché ta console sur le coup de la surprise.
Tout à coup tu te sens mal. Et si tu n’avais pas rêvé ? Tu regardes autour de toi mais tu ne vois aucun monstre dans ta chambre. En tremblant, tu te diriges vers le couloir pour vérifier la source des bruits. Tu passes la tête par l’encadrement de la porte, puis tu sors. Tu remarques soudain que le couloir n’est pas celui dont tu as l’habitude. Puis tu entends un grognement sourd. Par réflexe, tu te caches dans le premier placard que tu vois. Pourtant il n’y a pas de placard chez toi à cet endroit. Pas le temps de te poser des questions, les grognements se rapprochent.
Tu entrouvres la porte pour voir ce qui se passe. Une silhouette inhumaine passe près te toi sans te voir et s’éloigne. Tu es pétrifié. Tu n’oses pas sortir, mais ton corps ne t’obéit plus et tu sors contre ta volonté. Tu t’enfonces dans la maison. Cette fois c’est sûr, ce n’est pas la tienne. Mais comment es-tu arrivé là ? Tu tentes de reprendre le contrôle de toi-même, mais c’est comme si tu étais télécommandé, tu ne décides rien. Tu marches au hasard dans cette maison inconnue quand un cri retentit dans ton dos. Tu te retournes vivement et te retrouves face à face avec une créature hideuse. La peur te tord le ventre. Tu essayes de crier, mais à la place, tu prends la fuite. Tu entends la chose derrière toi qui te poursuit.
Pendant que tu cours, un coin de ton cerveau comprend ce qui ce passe, mais tu refuses de l’admettre. Tu trébuches et tu t’étales de tout ton long. La créature se penche sur toi. Elle a des mains noires, sinistres, déchiquetées. Alors qu’elle se penche sur toi, le titre de ton jeu vidéo prend alors tout son sens. « Don’t Play With Your Life » : ne joue pas avec ta vie…
Le 29 septembre 2021 à 21:27:45 :
Les 2000 vous avez connus halloween ?
pas trop perso j'ai pas du tout l'impression d'y être
Le 04 octobre 2021 à 10:15:01 :
Pendant plusieurs années j’ai exercé le métier de télé-conseiller. J’appelais toute la journée des gens pour essayer de leur vendre des trucs.Je suis sûr que vous avez tous reçu au moins une fois dans votre vie ce genre d’appels. Un opérateur téléphoaime, par exemple, qui essaye de vous vendre son forfait mobile.
On ne va pas se mentir, ce genre d’appels, on s’en passerait bien. On a tous eu envie - et moi le premier avant de passer de l’autre côté - d’envoyer bouler le mec ou la nana qui essayait de nous refourguer son offre. Bien souvent, la personne à l’autre bout du fil n’a d’ailleurs même pas le temps de terminer sa phrase d’intro qu’on a déjà raccroché ou qu’on lui a balancé un « ça m’intéresse pas, au revoir. »Je ne supportais pas ce genre d’appels. Puis un jour, j’ai eu une offre d’emploi pour devenir ce mec qui appellerait des gens toute la journée. Quand j’ai pris mes premiers appels je me suis rendu compte de quelque chose. Beaucoup de personnes n’ont pas l’air d’avoir conscience que c’est un être humain qui les appelle. À croire qu’ils nous prennent pour des robots sans âme, sans cœur, et incapables d’éprouver des émotions. Je fais ce qu’on me dit, je suis la trame d’appel qu’on me donne, je ne décide pas de qui je dois ou non appeler. Du coup, je me suis souvent fait remballer et pas toujours très gentiment. Ce n’est pas le seul coté négatif du métier. C’est répétitif aussi. On rabâche toujours la même chose. Les journées sont souvent longues. Il y a quand même des points positifs. Quand je réussissais à vendre un abonnement quelconque à quelqu’un que je ne connaissais ni d’Adam ni d’Eve, j’avoue que j’étais envahi d’un sentiment de fierté. Ça n’effaçait pas complètement les désagréments mais je m’y étais fait à la longue. J’avais pris mes petites habitudes.
Et puis un jour, un appel a bouleversé ma vie. C’était il y a un environ un an. Cet appel m’a terrorisé. J’en ai perdu le sommeil pendant plusieurs semaines. J’avais déjà eu mon lot de bizarreries en plusieurs années de bons et loyaux services rendus à ma centrale d’appel. Mais là, j’ai flippé grave. À tel point que pour la première fois de ma carrière j’ai dû prendre un arrêt maladie de plusieurs semaines. J’étais traumatisé.
C’était un vendredi, c’était presque la fin de ma journée. Il devait être aux alentours de 19h30. On était en fin de fichier, du coup on avait beaucoup de répondeurs et pas mal d’attente entre les appels. J’attendais depuis trois minutes quand une fiche est enfin apparue. J’ai commencé comme d’habitude :
« Bonjour, Maxime du service commercial... »
L’homme à l’autre bout du téléphone m’a coupé en me disant d’arrêter tout de suite. Jusque là rien d’anormal, ça arrive souvent.
J’ai attendu une petite seconde pour écouter ce qu’il avait à me dire. En général les gens qui disent ça enchaînent en se plaignant soit des appels, soit affirment que cela ne les intéresse pas. Mais lui ne disait rien. J’entendais sa respiration, bruyante. Alors j’ai continué :« Je vous appelle pour...
- Tais-toi, Maxime. »
L’énervement commençait à me gagner. C’était la fin de la journée, et même si j’avais l’habitude des gens irrespectueux, là, ça me tapait sur les nerfs. Il faut savoir qu’en tant que télé-conseillers nous avons des consignes et notamment celle de ne pas prendre de haut les clients, et que peu importe ce qu’ils nous disent nous devons toujours rester polis et courtois. Du coup, même si j’avais envie d’envoyer bouler ce crétin, je me suis contenté d’un :
« Monsieur, je m’excuse si... »
Il m’a coupé à nouveau.
« T’arrête pas de m’appeler Maxime. J’aime pas ça.
- C’est un logiciel qui vous appelle automatiquement, Monsieur, vous avez peut-être eu l’un de mes collègues.
- Non, je sais que c’est toi qui m’appelles tout le temps, Maxime. »
Tout en parlant et en l’écoutant je regardais l’historique des appels. J’ai commencé à me sentir mal à l’aise. Il avait raison, c’est moi qui l’appelais tout le temps. Dans l’historique c’était toujours mon nom et je l’avais toujours classé en répondeur. Donc il n’avait jamais répondu, c’était la première fois. Pour vous, ça ne vous paraît peut-être pas étrange tout ça. Mais je vous assure que c’était pas normal que ce soit toujours moi qui tombe sur ce type. Sur une plateforme d’appels, nous sommes plusieurs équipes. Dans la mienne on était presque une vingtaine. Les appels sont distribués aléatoirement par le logiciel aux télé-conseillers qui sont disponibles pour les prendre. Donc logiquement, il n’aurait pas dû y avoir que mon nom dans l’historique. Le logiciel l’avait déjà appelé huit fois ce mois-ci et c’était toujours moi qui l’avais eu. Pas une fois un de mes collègues l’avait eu.
J’ai essayé de me rassurer en me disant que c’était peut-être le logiciel qui avait un problème, ça n'aurait pas été la première fois. Le fait que mon nom apparaissait systématiquement, ça devait être un bug. Et puis le mec n’avait aucun moyen de savoir ça. Il voyait toujours le même numéro qui l’appelait, ça le saoulait. Il ne me visait pas spécialement.
« Si on vous contacte, c’est parce que... »
Il m’a de nouveau coupé :
« Je t’ai dit de te taire, Thomas. »
Là j’ai flippé. Maxime c’est un pseudo que j’utilise parmi plein d’autres, mon vrai prénom c’est Thomas. Comment il pouvait savoir ça ?
« Je suis Maxime, Monsieur... »
J’essayais de contrôler ma voix, je ne voulais pas laisser transparaître mon trouble.
« Non, tu es Thomas, et t’arrêtes pas de m’appeler. J’aime pas ça. Je vais m’assurer que ça n’arrive plus. »
J’étais pas très sûr de comprendre sa phrase, si c’était bien des menaces qu’il était en train de me faire. Mes yeux étaient rivés sur son nom, j’essayais de me souvenir si je le connaissais de quelque part, si c’était pas une mauvaise blague de la part d’un pote qui aurait reconnu ma voix. Mais j’avais beau chercher, son nom m’était complètement inconnu.
Il a continué :
« Je sais que tu m’appelles d’une centrale d’appels dans le nord de la France. »
C’était vrai aussi, mais je me rassurais comme je pouvais en me disant que le nord de la France c’était vague, et qu’à ma connaissance il y avait plusieurs entreprises différentes qui travaillaient dans le démarchage téléphoaime.
Sauf qu’ensuite il m’a donné la ville exacte, et le nom de l’entreprise où je travaillais. Il m’a même détaillé mes horaires. J’étais en repos le jeudi d’après et il m’a dit qu’il me trouverait à ce moment-là.J’avais qu’une envie, c’était de raccrocher. Sauf qu’on n’a pas le droit de raccrocher au nez d’un client. Aujourd’hui je me dis que si j’avais raccroché, on m’aurait rien reproché, c’était un cas exceptionnel. Mais à la place, je suis resté comme un con les yeux scotchés à l’ordinateur à continuer de l’écouter :
« Je vais te passer l’envie d’harceler les gens, ton écharpe bleu marine me sera bien utile pour te fermer ta grande bouche. »
Là, il a raccroché. J’étais tétanisé. Inutile de vous dire que j’avais bien une écharpe bleu marine.
Je suis resté sans rien faire pendant cinq bonnes minutes, les mains tremblantes. Mes collègues ont remarqué que ça n’allait pas et ils m’ont demandé ce qu'il se passait.
Les appels étant enregistrés, mon supérieur a écouté la conversation. J’espérais encore que c’était une blague, que mon supérieur allait me dire « C’est rien, t’inquiète pas ». Mais à la place, je l’ai vu se décomposer à mesure que l’enregistrement avançait. La police a été contactée. J’ai été interrogé, pour savoir si c’était bien sûr que je ne connaissais pas mon interlocuteur.
Il y a eu une enquête et j’ai refusé d’aller travailler par la suite. Mon médecin m’a mis en arrêt. J’étais sous surveillance policière, notamment le fameux jeudi où l’homme m’a dit qu’il me trouverait.
Il ne s’est rien passé ce jour-là. Ni les autres jours. L’enquête n’a abouti à rien, ils n’ont jamais réussi à retrouver le type. Le numéro que j’avais appelé n’était plus attribué, et le nom ne correspondait à aucun client ou ancien client de l’opérateur pour lequel je travaillais. Encore aujourd’hui, je n’ai aucune idée de qui était cet homme. J’ai dû prendre des médocs pour me calmer tellement j’étais stressé. J’étais obligé de prendre des somnifères pour pouvoir dormir. Je faisais toujours le même cauchemar : le gars débarquait chez moi pour me tuer.
Plusieurs semaines plus tard, j’ai remonté la pente et j’ai repris le travail. J’aurais pu changer, j’aurais peut-être même dû changer à ce moment-là. Mais je n’ai pas de diplôme, et je ne savais vraiment pas dans quoi d’autre je pourrais travailler.
Le premier jour et la première semaine se sont déroulés à peu près normalement. J’étais toujours angoissé, mais à un degré moindre que lors de mon arrêt maladie. Et puis, après plusieurs semaines, je m’étais à peu près remis de cette mauvaise expérience. Deux mois plus tard, j’ai changé de plateau, ce qui signifiait que j’allais travailler pour un autre opérateur. Avec d’autres collègues, on a eu quelques jours de formation et on s’est ensuite lancés pour les appels.
Deux semaines après ça, le cauchemar a recommencé. Vers 18h, une fiche m’est apparue. C’était le nom d’une femme.
J’ai commencé mon speech, cette fois je me faisais appeler Alexis.
On a soupiré à l’autre bout du téléphone. Rien d’anormal, c’est le genre de choses qui arrivent encore une fois très souvent. J’ai continué et j’ai présenté l’objet de mon appel, la fibre avait été installée dans sa ville.« C’est encore toi, Thomas. »
C’était la même voix que l’autre fois. J’étais pétrifié, incapable de faire un geste ou de dire un mot. Comment se faisait-il que je retombais sur ce taré ? Ce n’était pas le même nom, j’en étais certain. J’avais été assez traumatisé pour ne pas l’oublier. Il a continué :
« J’ai raté notre rendez-vous, tu étais trop entouré. J’ai pensé un court instant à être clément. Mais ça fait six fois que tu me rappelles, Thomas. Je ne vais pas laisser passer ça. À bientôt. »
Il a raccroché. J’ai consulté l’historique des appels, et encore une fois, il avait raison. Je l’avais appelé cinq fois avant aujourd’hui et je l’avais toujours classé en répondeur. Le cauchemar se répétait.
J’ai de nouveau prévenu ma hiérarchie, il y a eu encore une enquête et sans surprise cela n’a rien donné. Impossible de retrouver cet homme.
J’ai pris la décision de démissionner ce jour-là. Je n’ai plus jamais remis les pieds dans une centrale d’appels.Les semaines et les mois sont passés, j’avais trouvé du boulot dans une boutique comme vendeur. Je croyais en avoir fini avec tout ça quand un jour, un numéro masqué m’a appelé sur mon portable. J’ai décroché machinalement.
« Tu crois quand même pas que je t’ai oublié, Thomas ? Sympa ta veste en cuir. »
C’était lui. J’ai raccroché immédiatement. Il n’a pas essayé de me rappeler. J’ai cru que j’allais m’évanouir tellement j’étais terrorisé.
Comment avait-il eu mon numéro de portable ? Le plus terrifiant, c'est que j'avais effectivement une veste en cuir. Il était là, quelque part, et il me voyait. J'ai regardé autour de moi. Il y avait du monde, j'étais dans un centre commercial. Mais personne ne semblait me fixer ou m'observer.Je me suis mêlé à la foule et, une fois hors du centre commercial, j'ai couru vers le commissariat le plus proche. Je me disais que si je courais assez vite, peu importe où ce mec était, j'arriverais à le semer. Une fois de plus, la police ne m'a été d'aucune aide. Impossible de tcommunautér l’appel. Évidemment.
Suite à ça, j’ai changé de numéro et j’ai même déménagé dans une autre région, espérant que cela suffise pour échapper à ce cinglé. J’ai des crises d’angoisse quand mon téléphone sonne. J’ai même pensé un temps à ne plus avoir du tout de portable.
Cela fait cinq mois depuis ce dernier appel. Il ne s’est rien passé. J’essaye de me convaincre que c’est juste une blague de très mauvais goût. En ayant changé de numéro et déménagé, je me dis qu’il n’y a aucun moyen pour que ce type me retrouve.Pourtant, si j’écris tout ça aujourd’hui, c'est parce que j'ai besoin d'aide. Depuis deux heures mon téléphone portable n’arrête pas de sonner. C’est un numéro masqué et j’ai beaucoup trop peur pour décrocher. On est en pleine nuit, et j'ose pas sortir de chez moi. Je suis sûr que c'est lui et qu'il m'observe de quelque part.
Génial celle ci
Pendant que tu cours, un coin de ton cerveau comprend ce qui ce passe, mais tu refuses de l’admettre. Tu trébuches et tu t’étales de tout ton long. La créature se penche sur toi. Elle a des mains noires, sinistres, déchiquetées. Alors qu’elle se penche sur toi, le titre de ton jeu vidéo prend alors tout son sens. « Don’t Play With Your Life » : ne joue pas avec ta vie…
les Histoire de Soupetomate
Aller il commence a faire nuit on fait revivre le topax
On était vendredi soir, je rentrais du lycée et les vacances commençaient. Pendant la nuit, j'allais au toilettes et traversais le couloir sans allumer la lumière pour ne pas réveiller la maison. Je passai devant la chambre de mes parents et entendis le ronflement de mon père comme a l'accoutume, en passant près de la chambre de mon jeune frère j'entendis des bruits, des petits coups donnés dans le mur juste a côté de moi, je lui dis "Vas te coucher, il est tard." le bruit arrêta et j'entrais dans la petite pièce seulement meublée d'une cuvette. En retournant vers ma chambre, je passai de nouveau devant la chambre de mes parents et entendis les ronflements, plus fort cette fois, il devait être enrhumé, puis un peu plus loin je sentis que l'on me retenait par le poignet, je me retournai et vis une petite ombre dans l’obscurité, je tins son épaule et lui dis quelque peu énervé "Vas te coucher tout de suite, demain tu dois te lever tôt pour partir avec les parents !". Il commença a me tirer vers le couloir noir sans dire un mot. J'entendis les ronflements bien que je me sois assez éloigné de la chambre, ils étaient très fort, comme si j’étais encore a côté. Je me débâtis et bien qu'il eut une surprenante force je réussi a me libérer de son emprise et retourner en vitesse dans me chambre, ce n'est pas mon problème s'il se réveille pas a temps demain matin. Je vis sur mon portable un message de ma mère qui disait : "message"
Un classique
"Tout le monde sait que si vous surfez sur le web assez longtemps, vous tomberez sur des trucs vraiment pas nets. C'est spécialement vrai si vous vous trouvez dans la partie sombre d'internet. J'ai déjà vu pas mal de choses et je n'hésite pas à le dire, mais la chose qui m'a marqué le plus et dont je me souviendrai toujours, est un site appelé Normalpornfornormalpeople.com.
La première chose étrange à propos de ce site est que je ne l'ai pas trouvé en le cherchant. Il m'a été envoyé par e-mail par une personne que je ne connaissais absolument pas. L'e-mail était comme ça:
Citation:
“Salut
trouvé ce site pas mal pense que tu devrais jeter un oeil
normalpornfornormalpeople.com
fais passer, pour le bien de l'humanité”
C'était une copie carbone plutôt standard, bien que le lien et la dernière phrase aient vraiment attiré mon attention. J'avais passé une assez ennuyeuse journée, donc je me suis assuré que l'antivirus marchait et j'ai cliqué sur ce lien.
C'était un site normal, et plutôt moyen. Ça donnait l'impression que le créateur s'en foutait d'y donner un look professionnel. L'auteur semblait avoir une connaissance ténue de l'anglais, et sur la page d'accueil il y avait un texte long, ennuyeux et incohérent dont je ne me souviens pas et dont je n'ai gardé aucune trace.
Ce site avait un slogan étrange (dont, même aujourd'hui, personne n'a compris le sens), qui était;
“Du porno normal pour des gens normaux, un site web dédié à l'éradication de la sexualité anormale”
Et à la vue de ça, je n'étais pas sûr d'être ici pour voir du porno ou si j'étais tombé dans une sorte de programme d'eugénisme. Mais j'étais là maintenant, et j'étais vraiment, vraiment curieux de voir ce que les "gens normaux" avaient sur leur propre site. J'ai donc défilé le texte jusqu'en bas et ... rien. La page ne semblait mener nulle part ailleurs, et j'étais sur le point de partir. Quand j'ai remarqué que chaque mot du texte était son propre hyperlien.
J'ai cliqué sur un d'entre eux, et ai été envoyé vers une page blanche et une très longue liste de liens dans ce style :
“normalpornfornormalpeople.com/ (random letters)”
Alors j'ai arrêté pendant une minute et me suis demandé si je voulais vraiment perdre Dieu sait combien de temps à cliquer sur les liens aléatoires qui me donneront probablement un virus qui va s'attaquer à mon ordinateur. J'ai pensé que je devais essayer 5 minutes, juste pour voir si quelque chose arrivait. J'ai cliqué sur un des liens, et j'ai été envoyé à une autre page. Cette page avait une URL complètement différente du précédent.
J'étais sur le point de dire "laisse tomber ce truc" quand j'ai cliqué sur le 3ème lien, et que le téléchargement d'une vidéo s'afficha. Elle s'appelait “peanut.avi”. C'était une vidéo de 30 minutes, d'un homme, une femme et un chien dans une cuisine. La femme faisait un sandwich au beurre de cacahuète, et l'homme l'a ensuite jeté au chien qui l'a mangé. C'est tout ce qu'il se passait pendant les 30 minutes. Il était évident que le caméraman a dû arrêter de filmer et attendre jusqu'à ce que le chien soit prêt à manger à nouveau, et ce dernier semblait plutôt malade à la fin de ce sandwich.
Je sais ce que vous pensez: “Quel est le rapport avec du porno ?” Je n'en sais rien. J'ai vu un peu plus de deux douzaines de vidéos de ce site, et la majorité n'avait aucune activité sexuelle du tout.
Après avoir vu peanut.avi, je suis allé sur un certain forum que je fréquente pour voir des vidéos et parler, comme je fais toujours avec des trucs douteux comme ça. Mais quelqu'un avait déjà fait un topic sur ce sujet, un mec qui avait reçu la même copie carbone que moi. Il y avait beaucoup de personnes sur le forum qui n'avaient rien de mieux à faire que creuser plus profondément dans ce site, et c'est comme ça que j'ai vu d'autres vidéos.
La plupart de ces vidéos étaient vides de toute action, et consistaient en un dialogue entre des personnes et le caméraman, dans une chambre vide, à part un bureau et quelques chaises. Il n'y avait vraiment rien, rien sur les murs, ou en matière d'ameublement. La chambre entière possédait une froide et stérile atmosphère.
Les conversations étaient juste des badinages inactifs sur d'anciens emplois ou des moments embarrassants d'enfance. J'ai gardé espoir d'une discussion sur ce que les vidéos contenaient ou sur le site, mais bien sûr, rien. Si je les avais vu hors contexte, je n'aurais jamais pu savoir qu'elles avaient un rapport avec le porno. Je vais cependant avouer une chose, les gens qui apparaissaient dans ces vidéos étaient très attrayants.
Mais, c'était dans les vidéos qui avaient un contenu qui, je suppose, peut être appelé "sexuel" que les choses devenaient bizarres.
Je vais donner une brève description de ces étranges vidéos, si vous êtes vraiment rongés par la curiosité, vous pouvez essayer de les trouver sur un site de torrent.
lickedclean.avi
Une vidéo de 10 minutes, filmée avec une caméra cachée, dans laquelle on voit un plombier travailler sur une machine à laver pendant les 2 premières minutes. Quand c'est fini, le plombier parle brièvement au locataire, et quitte la pièce. Le locataire vérifie que le plombier n'est plus là, et se met à lécher tout le dessus de la machine à laver. Ça continue pendant plus de 7 minutes.
jimbo.avi
Une vidéo de 5 minutes d'un mime obèse jouant la comédie. Il était plutôt marrant, surtout le moment où il fait semblant de s'asseoir sur une chaise et de faire comme si elle se cassait sous son poids. Les dernières 30 secondes de la vidéo, la caméra coupe brièvement et revient sur l'homme sanglotant silencieusement, toujours en train de porter ses habits et son maquillage de mime. Une sorte de fétichisme obscur ?
dianna.avi
Une vidéo de 4 minutes dans laquelle le caméraman parle à une femme dans une chambre différente de "la salle d'interview". Cette chambre ressemble à une que vous trouvez dans la maison d'une personne normale. L'endroit exact où il se trouve n'est jamais indiqué, puisque Dianna ne parle que de sa manière de jouer du violon. Elle joue bien évidemment de son violon, mais elle reste distraite par quelque chose. Je ne l'avais pas remarqué jusqu'à ce que quelqu'un sur le forum le dise. Si vous regardez attentivement le miroir en arrière-plan, vous pouvez voir un homme obèse avec un masque de poulet en train de se masturber.
jessica.avi
Une autre vidéo de 4 minutes. Cette fois, le caméraman se trouve dehors, en train de parler à une autre jeune femme. Ils parlent de canoë-kayak. Parfois, la caméra zoom en arrière-plan pour montrer la rue. Bizarrement, personne n'a réussi à identifier la rue, et à savoir où elle se trouvait. Les conjectures allaient d'Europe en Australie en passant par les Philippines.
tonguetied.avi
Une vidéo de 10 minutes. Les 5 premières minutes montrent une vieille femme embrassant un mannequin. La vidéo coupe comme dans jimbo.avi, et revient sur un groupe de mannequins rassemblés en cercle autour de la caméra. La lumière est grisée, et la vieille femme a disparu. A partir de là, il n'y a plus de son.
stumps.avi
Une vidéo de 5 minutes où un homme sans jambes essaye de faire du breakdance dans une pièce qui ressemble à la cuisine de peanut.avi, mais beaucoup plus sale. Il y a une radio qui émet une musique en fond, mais elle s'arrête au bout de 4 minutes lorsque l'homme s'arrête. Il respire fort et implore quelqu'un en dehors de l'écran de le laisser se reposer. Cette personne en dehors de l'écran devient extrêmement en colère et se met à lui crier de continuer à danser, ce qu'il fait. On peut entendre cette personne gueuler jusqu'à ce que la vidéo s'arrête brusquement.
privacy.avi
La femme de dianna.avi se masturbe sur un matelas dans la "salle d'interview", pendant que l'homme de stumps.avi marche sur les mains en portant une sorte de masque de gobelin. La porte de cette pièce était fermée dans les autres vidéos, mais, là, elle est ouverte. Dans cette vidéo, la seule lumière qui éclaire est dans la pièce, et le couloir est très sombre. Près de la fin de la vidéo, on peut voir un animal courir rapidement dans ce couloir.
Et enfin, la dernière vidéo que nous avons découvert :
useless.avi
Dans cette vidéo de 18 minutes, une femme blonde d'une des vidéos d'interview précédentes est attachée à un matelas dans la salle de la vidéo précédente. Elle essaye de crier, mais sa bouche est recouverte par un ruban adhésif. Après 7 minutes, un homme portant un pull noir et un masque ouvre la porte, mais n'entre pas. Il la tient ouverte pour faire entrer l'animal qui courait dans le couloir dans la vidéo précédente. On peut voir que c'est un chimpanzé adulte, avec le corps rasé et peint en rouge. Il semble avoir été affamé et battu, avec plusieurs blessures sur ses épaules et son dos. Quand le singe entre dans la chambre, l'homme referme la porte. Le chimpanzé renifle l'air pendant un moment (il est peut-être aveugle), et remarque la femme attachée au lit. Il entre dans une énorme colère, et se met à la frapper. L'assaut continue pendant environ 7 minutes, jusqu'à ce que la femme meure. Le singe mange son cadavre pendant les 4 dernières minutes de la vidéo.
Les gens sur le forum parlèrent de cette vidéo toute la nuit. Lorsque je suis revenu le lendemain, j'ai vu que les liens avaient été supprimés. J'en ai essayé plusieurs, puis ils m'ont banni. J'ai envoyé des e-mails au gars qui m'avait envoyé les URL, mais je n'ai reçu aucune réponse.
J'ai essayé de parler de ce site dans différents forums, mais j'ai été banni à chaque fois. Le site lui-même a été supprimé, 3 jours après que useless.avi ait été découvert, sans doute parce que quelqu'un a alerté les autorités.
Les seules preuves montrant que normalpornfornormalpeople.com a existé sont quelques screenshots, et des vidéos téléchargées, et uploadées par des personnes. La plus populaire de ces vidéos est useless.avi, qui a été retrouvée sur quelques sites gores.
Mais peu importe où vous les uploadez, les vidéos de normalpornfornormalpeople.com sont toujours supprimées au bout d'un certain temps."