Nathorno
2022-04-29 22:10:30
Le 29 avril 2022 Ă 22:05:13 :
L'op est un nain frustré qui veut faire complexé les autres kheys de "petite" taillehttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/17/2/1650980168-risichad1650980035825.png
On vous a debunk depuis longtemps avec vos pilules 4chan les puceauxhttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/17/2/1650980168-risichad1650980035825.png
Tu crois toi ?
Moi je m'imagine toujours la grande asperge sans avenir, sans amis, avec de gros complexe qui a comme seul atout sa taille, bien sûr toujours puceau mais se dit qu'il est encore jeune, il n'a que la vingtaine, la redpill vas être dur à avalé
PeteurMarlou
2022-04-29 22:11:30
Internet est une invention du gouvernement américain et plus précisément du Advanced Research Projects Agency, un projet de recherche du Pentagone. L’idée, c’était d’élaborer un réseau d’informations capable de résister à une attaque nucléaire. Enfin ça, c’est la version officielle. Disons qu’un autre facteur crucial est à prendre en jeu.
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Dans les années 60, des forces dissidentes s’élèvent au sein même du pays : rebelles aux idées de gauche, anti-impérialistes, militants pour les droits des afro-américains etc. Le programme CONUS Intel ( https://archive.org/stream/Military-Surveillance-Civilian-Politics-1973/MilitarySurveillanceCivilianPolitics_djvu.txt) s’est alors imposé. En quoi ça consistait ? L’usage massif d’espions et d’informateurs afin de saboter ces mouvements d’opposition, les informations récoltées seraient ainsi intégrées au sein du réseau inventé par l’ARPA, outil de manipulation et de surveillance idéal. Des histoires de cul aux croyances des uns et des autres, tout était référencé au sein de ce système. Ça vous rappelle quelque chose ?
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En 1975, il apparaîtra qu’à défaut d’avoir supprimé ces données comme promis, le Pentagone s’est, au contraire, servi d’une nouvelle méthode prometteuse, qui consistait à faire communiquer entre eux des ordinateurs différents, afin de conserver secrètement cette quantité gigantesque d’informations. Très vite, le Pentagone établit une division « Behavioral Science and Command and Control Research » dont le rôle est d’établir des modèles capables de prédire les comportements à partir des informations récoltées.
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Bref, je vais pas m’étaler trop longtemps sur l’histoire d’Internet. L’idée, c’est de rappeler (ou vous apprendre) que dès le début, Internet était un formidable moyen de nous contrôler, de prédire nos comportements, d’éteindre toute conscience politique divergente.
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Flashforward : 2022.
Qu’est-ce qui a changé ? Pas grand chose finalement. Ce réseau s’est démocratisé à partir de la toute fin des années 90 pour envahir petit à petit nos vies. Depuis 2013, nous nous savons espionnés par les services secrets américains. Nous savons que nos informations personnelles sont marchandées par les plateformes auxquelles nous les confions. Mais il y a d’autres effets pervers qui échappent encore à la plupart d’entre nous.
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S’il est vrai que le sujet du cyber-harcèlement revient de manière sporadique dans le discours médiatique, les conditions de son apparition sont pourtant traduites en des explications simplistes (l’anonymat, par exemple) voire complètement éludées. Ma thèse, qui n’est pas vraiment la mienne puisque je suis certain de ne pas y avoir pensé en premier, est la suivante : Internet (et ce forum en un exemple) développe en nous des tendances sociopathiques.
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Il faut d’abord se demander comment Internet se présente à nous. C’est simple : sous la forme d’une succession de représentations textuelles, sonores, visuelles et/ou audiovisuelles, accessibles en un simple clique sur une souris ou une simple pression sur un écran tactile. Ces représentations, elles sont préexistantes (films, morceaux, livres, images etc.) mais nous pouvons également les produire nous-mêmes. En un peu moins de trois ou quatre minutes, n’importe qui peut poster une vidéo de lui sur un site ou une application, à condition d’avoir le peu de matériel requis. Ça prend encore moins de temps pour une photographie, peut-être un peu plus pour un texte (selon son contenu et sa longueur).
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Et c’est là que ça se complique.
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Nous nous effaçons derrière nos propres représentations. Que dis-je ? Tout est supplanté par des images. Internet est le stade ultime de la simulation Baudrillardienne : une galaxie d’images qui ne renvoient à rien d’autre qu’elles-mêmes et qui ne peuvent être comprises que par la manière dont elles correspondent entre elles. Nous participons à notre propre processus de réification.