Le 11 janvier 2021 à 18:16:52 Rwest69 a écrit :
Chaud le niveau de matrixage de l'OP...
On essaye de se rassurer comme on peut, pas vrai ? La réalité te rattrapera.
Regardé le film demolition man il y a plein de clin d'œil
- individu pucé et tracé
- distanciation sociale
- plus de contact physique, salut à distance
- plus de rapport sexuel
- beaucoup de commerce n'ont pas survécu seul un est resté maître
- le non politiquement correct punni
- le créateur de la société qui ressemble beaucoup à klaus swarb
- pilotage auto, tablette, etc
Le gars vous dit qu'il y a aucun intérêt à une hypermondialisation politiquement noir sur blanc et vous avez compris qu'il faut un gouvernement mondial AYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
Je répond à certains messages qui m'accusent de ne pas citer les sources.
En voici quelques-unes, issues, comme je le répète, du bouquin "THE GREAT RESET" de SCHWAB. Trouvable sur Amazon. Je vous conseille de le lire en entier, il vous expliquera beaucoup plus en détail le programme que ces quelques extraits que j'ai pioché ici et là en 30 minutes.
IMMIGRATION - Page 107
Les pays les plus riches ignorent la tragédie qui se déroule dans les pays
fragiles et défaillants à leurs risques et périls. D'une manière ou d'une autre,
ces risques auront pour conséquences une plus grande instabilité, voire le
chaos. Pour les régions les plus riches du monde, l'un des effets domino les
plus évidents de la misère économique, du mécontentement et de la faim dans
les États les plus fragiles et les plus pauvres consistera en une nouvelle vague
de migration massive dans leur direction, comme celles qui se sont produites
en Europe en 2016.
GOUVERNANCE MONDIALE - Page 94
il existe de fortes interconnexions
entre l'échec de la gouvernance mondiale, celui de l'action climatique, celui
des gouvernements nationaux (qui s’accompagne d’un effet d'autorenforcement),
l'instabilité sociale et bien sûr la capacité à faire face avec
succès aux pandémies. En un mot, la gouvernance mondiale est au coeur de
toutes ces autres questions. Par conséquent, on peut craindre que, sans une
gouvernance mondiale appropriée, nous soyons paralysés dans nos tentatives
de relever les défis mondiaux, en particulier lorsqu'il existe une si forte
dissonance entre les impératifs nationaux à court terme et les défis mondiaux
à long terme.
PME ET MULTINATIONALES - Page 155-156
Dans bon nombre de ces secteurs, mais surtout dans l'hôtellerie et le
commerce de détail, les petites entreprises vont excessivement souffrir de
cette situation, car elles devront lutter pour survivre aux fermetures imposées
par le confinement (ou à la forte réduction des activités) et éviter la faillite. Si
elles sont obligées de fonctionner à capacité réduite avec des marges encore
plus étroites, beaucoup ne survivront pas. [...] Cela laisse
supposer que les grandes entreprises deviendront plus grandes tandis que les
plus petites diminueront ou disparaîtront.
ARGENT - Page 58
La stimulation doit donc provenir d'une
augmentation des déficits budgétaires (ce qui signifie que les dépenses
publiques augmenteront tandis que les recettes fiscales diminueront). En
termes très simples (et, dans ce cas, simplistes), la MMT fonctionne ainsi :
les gouvernements émettront une partie de la dette que la banque centrale
achètera. Si elle ne se revend jamais, elle équivaudra à un financement
monétaire : le déficit est monétisé (par la banque centrale qui achète les
obligations que le gouvernement émet) et le gouvernement peut utiliser
l'argent comme bon lui semble. Il peut, par exemple, l’envoyer aux personnes
dans le besoin depuis des hélicoptères métaphoriques. L'idée est séduisante et
réalisable, mais s’accompagne d’un problème majeur d'attentes sociales et de
contrôle politique : une fois que les citoyens auront réalisé que l'argent peut
se trouver sur un « arbre à argent magique », les politiciens élus seront
soumis à une pression publique féroce et implacable pour en créer toujours
plus, et c'est alors que la question de l'inflation se posera.
TELETRAVAIL - Page 119
Nos modes de consommation ont changé de
façon spectaculaire pendant la période de confinement, en nous
obligeant à nous concentrer sur l'essentiel et en ne nous laissant
d'autre choix que d'adopter un « mode de vie plus vert ». Cela
pourrait être amené à durer, nous incitant à laisser de côté tout ce
dont nous n'avons pas vraiment besoin et mettant en marche un
cercle vertueux bénéfique pour l'environnement. De même, nous
pouvons décider que le télétravail (lorsqu’il est possible) est bon
pour l'environnement et pour notre bien-être individuel (les trajets
domicile-travail-domicile sont un « destructeur » de bien-être - plus
ils sont longs, plus ils sont préjudiciables à notre santé physique et
mentale). Ces changements structurels dans notre façon de
travailler, de consommer et d'investir peuvent prendre un peu de
temps avant de se généraliser suffisamment pour faire une réelle
différence mais, comme précédemment avancé, ce qui compte, c'est
la direction et la force de la tendance. Le poète et philosophe Lao
Tseu avait raison : « Un voyage de mille lieues commence toujours
par un premier pas. » Nous ne sommes qu'au début d'une longue et
douloureuse convalescence et, pour beaucoup d'entre nous, penser à
la durabilité peut sembler un luxe, mais lorsque les choses
commenceront à s'améliorer, nous nous souviendrons tous de la
relation de causalité entre la pollution atmosphérique et la COVID-
19. La durabilité cessera alors d'être secondaire et le changement
climatique (si étroitement corrélé à la pollution atmosphérique)
passera au premier plan de nos préoccupations.
IMMOBILIER - Page 162
Les promoteurs immobiliers (très
endettés eux-mêmes pour la plupart) vont alors connaître une vague de
faillites, les plus grands et d’importance systémique devant être sauvés
financièrement par leurs gouvernements respectifs. Dans de nombreuses
villes de premier plan du monde entier, les prix de l'immobilier vont donc
baisser sur une longue période, perçant la bulle immobilière mondiale qui
s'était formée il y a des années. Dans une certaine mesure, la même logique
s'applique à l'immobilier résidentiel dans les grandes villes. Si la tendance au
télétravail se développe, la combinaison des trajets domicile-travail
supprimés et de l'absence de croissance de l'emploi signifie que la jeune
génération ne choisira plus d’assumer la location ou l’achat d'un bien dans les
villes coûteuses. Inévitablement, les prix vont alors baisser. En outre,
beaucoup auront compris que le travail à domicile est plus respectueux de
l'environnement et moins stressant que les déplacements du domicile au
bureau.
ROBOTS - Page 48
Dans un avenir un peu plus lointain (de
quelques mois à quelques années), deux catégories de personnes seront
confrontées à une situation de l'emploi particulièrement sombre : les jeunes
qui entrent pour la première fois sur un marché du travail dévasté par la
pandémie et les travailleurs susceptibles d'être remplacés par des robots. Il
s'agit de questions fondamentales à la croisée de l'économie, de la société et
de la technologie qui ont des implications déterminantes pour l'avenir du
travail. L'automatisation, en particulier, sera une grave source de
préoccupation. L'argument économique selon lequel la technologie exerce
toujours un effet économique positif à long terme est bien connu. L'essentiel
de ce raisonnement est le suivant : l'automatisation est source de grands
changements, mais elle améliore la productivité et augmente la richesse, ce
qui entraîne une augmentation de la demande de biens et de services et donc
de nouveaux types d'emplois pour satisfaire cette demande. En effet, mais
que se passe-t-il entre maintenant et le long terme ?
Selon toute vraisemblance, la récession induite par la pandémie va
déclencher une forte augmentation du remplacement de la main d'oeuvre, ce
qui signifie que le travail physique sera remplacé par des robots et des
machines « intelligentes », ce qui à son tour provoquera des changements
durables et structurels sur le marché du travail. Dans le chapitre consacré à la
technologie, nous analysons plus en détail l'impact de la pandémie sur
l'automatisation, mais il est déjà largement prouvé qu'elle accélère le rythme
de la transformation. Le secteur des centres d'appel illustre parfaitement cette
situation.
CONSUMERISME - Page 55
Certains ont appelé à la « décroissance », un mouvement qui embrasse
une croissance zéro ou même négative du PIB et qui gagne du terrain (au
moins dans les pays les plus riches). À mesure que la critique de la croissance
économique prendra de l’ampleur, la domination financière et culturelle du
consumérisme dans la vie publique et privée sera remise en question.[42] On
le voit bien dans l'activisme en faveur d’une décroissance menée par les
consommateurs dans certains segments de niche - comme les appels à réduire
sa consommation de viande ou à moins prendre l’avion. En déclenchant une
période de décroissance forcée, la pandémie a suscité un regain d'intérêt pour
ce mouvement qui veut inverser le rythme de la croissance économique, ce
qui a conduit plus de 1 100 experts du monde entier à publier en mai 2020 un
manifeste proposant une stratégie de décroissance pour faire face à la crise
économique et humaine provoquée par la COVID-19.[43] Leur lettre ouverte
appelle à l'adoption d'une « réduction planifiée mais modulable, durable et
équitable de l’économie menant à un avenir où nous pourrons vivre mieux
avec moins. »
VOYAGES, DEPLACEMENTS - Page 115
Si, à l'ère post-pandémique, nous décidons de reprendre notre vie comme
avant (en conduisant les mêmes voitures, en prenant l'avion vers les mêmes
destinations, en mangeant les mêmes choses, en chauffant notre maison de la
même manière, etc.), la crise de COVID-19 n’aura servi à rien en termes de
politiques climatiques. À l'inverse, si certaines des habitudes que nous avons
été forcés d'adopter pendant la pandémie se traduisent par des changements
structurels de comportement, le résultat climatique pourrait être différent. Se
déplacer moins, travailler un peu plus à distance, faire du vélo et marcher au
lieu de conduire pour garder l'air de nos villes aussi propre qu'il l'était
pendant le confinement, passer des vacances plus près de chez soi : tous ces
éléments, s'ils sont cumulés à grande échelle, pourraient conduire à une
réduction durable des émissions de carbone. Cela nous amène à la question
primordiale de savoir si la pandémie aura finalement un effet positif ou
négatif sur les politiques de lutte contre le changement climatique.
HABITUDES - Page 125
A mesure que la distanciation sociale et physique persiste, le fait de
s'appuyer davantage sur les plateformes numériques pour communiquer,
travailler, demander des conseils ou commander quelque chose va, peu à peu,
prendre la place d’habitudes autrefois ancrées. En outre, les avantages et les
inconvénients des services en ligne par rapport aux services hors ligne seront
constamment examinés sous différents angles. Si les considérations de santé
deviennent primordiales, nous pourrions décider, par exemple, qu'une séance
de vélo devant un écran à la maison ne vaut pas la convivialité et le plaisir de
le faire avec un groupe dans un cours en direct, mais est en fait plus sûr (et
moins cher !). Le même raisonnement s'applique à de nombreux domaines
divers comme se rendre en avion à une réunion (Zoom est plus sûr, moins
cher, plus écologique et beaucoup plus pratique), se rendre en voiture à une
réunion de famille loin de chez soi pour le week-end (le groupe familial
WhatsApp n'est pas aussi amusant mais, là encore, plus sûr, moins cher et
plus écologique) ou même assister à un cours universitaire (pas aussi
satisfaisant, mais moins cher et plus pratique).
Le 11 janvier 2021 à 18:17:51 Jherrehtrh a écrit :
Le 11 janvier 2021 à 18:16:52 Rwest69 a écrit :
Chaud le niveau de matrixage de l'OP...On essaye de se rassurer comme on peut, pas vrai ? La réalité te rattrapera.
Ok néo
continuez de up le topic de l'op
Il y' a comme un chiffre qui se dessine
Mais c'est surement le hasard
Je suis pas un complotix, mais cette vision du monde est interessante autant qu’effrayante bordel. Plus de liberté, l’illusion de la sécurité, une société contrôlée de toute part, plus aucune place au génie humain
Ça me fait mal au ventre
Les PNJ c'est bien de critiquer l'op mais vous prévoyez quoi comme scénario dans le futur ?
Le covid va se disparaître dans 6 mois grâce au vaccin et nos vies vont enfin reprendre un cours normal, c'est ça ?
Le 11 janvier 2021 à 18:19:12 goodboi a écrit :
Je suis pas un complotix, mais cette vision du monde est interessante autant qu’effrayante bordel. Plus de liberté, l’illusion de la sécurité, une société contrôlée de toute part, plus aucune place au génie humainÇa me fait mal au ventre
Watchdogs, Cyberpunk, Become Human
Le 11 janvier 2021 à 18:18:28 EISocio a écrit :
Je répond à certains messages qui m'accusent de ne pas citer les sources.En voici quelques-unes, issues, comme je le répète, du bouquin "THE GREAT RESET" de SCHWAB. Trouvable sur Amazon. Je vous conseille de le lire en entier, il vous expliquera beaucoup plus en détail le programme que ces quelques extraits que j'ai pioché ici et là en 30 minutes.
IMMIGRATION - Page 107
Les pays les plus riches ignorent la tragédie qui se déroule dans les pays
fragiles et défaillants à leurs risques et périls. D'une manière ou d'une autre,
ces risques auront pour conséquences une plus grande instabilité, voire le
chaos. Pour les régions les plus riches du monde, l'un des effets domino les
plus évidents de la misère économique, du mécontentement et de la faim dans
les États les plus fragiles et les plus pauvres consistera en une nouvelle vague
de migration massive dans leur direction, comme celles qui se sont produites
en Europe en 2016.GOUVERNANCE MONDIALE - Page 94
il existe de fortes interconnexions
entre l'échec de la gouvernance mondiale, celui de l'action climatique, celui
des gouvernements nationaux (qui s’accompagne d’un effet d'autorenforcement),
l'instabilité sociale et bien sûr la capacité à faire face avec
succès aux pandémies. En un mot, la gouvernance mondiale est au coeur de
toutes ces autres questions. Par conséquent, on peut craindre que, sans une
gouvernance mondiale appropriée, nous soyons paralysés dans nos tentatives
de relever les défis mondiaux, en particulier lorsqu'il existe une si forte
dissonance entre les impératifs nationaux à court terme et les défis mondiaux
à long terme.PME ET MULTINATIONALES - Page 155-156
Dans bon nombre de ces secteurs, mais surtout dans l'hôtellerie et le
commerce de détail, les petites entreprises vont excessivement souffrir de
cette situation, car elles devront lutter pour survivre aux fermetures imposées
par le confinement (ou à la forte réduction des activités) et éviter la faillite. Si
elles sont obligées de fonctionner à capacité réduite avec des marges encore
plus étroites, beaucoup ne survivront pas. [...] Cela laisse
supposer que les grandes entreprises deviendront plus grandes tandis que les
plus petites diminueront ou disparaîtront.ARGENT - Page 58
La stimulation doit donc provenir d'une
augmentation des déficits budgétaires (ce qui signifie que les dépenses
publiques augmenteront tandis que les recettes fiscales diminueront). En
termes très simples (et, dans ce cas, simplistes), la MMT fonctionne ainsi :
les gouvernements émettront une partie de la dette que la banque centrale
achètera. Si elle ne se revend jamais, elle équivaudra à un financement
monétaire : le déficit est monétisé (par la banque centrale qui achète les
obligations que le gouvernement émet) et le gouvernement peut utiliser
l'argent comme bon lui semble. Il peut, par exemple, l’envoyer aux personnes
dans le besoin depuis des hélicoptères métaphoriques. L'idée est séduisante et
réalisable, mais s’accompagne d’un problème majeur d'attentes sociales et de
contrôle politique : une fois que les citoyens auront réalisé que l'argent peut
se trouver sur un « arbre à argent magique », les politiciens élus seront
soumis à une pression publique féroce et implacable pour en créer toujours
plus, et c'est alors que la question de l'inflation se posera.TELETRAVAIL - Page 119
Nos modes de consommation ont changé de
façon spectaculaire pendant la période de confinement, en nous
obligeant à nous concentrer sur l'essentiel et en ne nous laissant
d'autre choix que d'adopter un « mode de vie plus vert ». Cela
pourrait être amené à durer, nous incitant à laisser de côté tout ce
dont nous n'avons pas vraiment besoin et mettant en marche un
cercle vertueux bénéfique pour l'environnement. De même, nous
pouvons décider que le télétravail (lorsqu’il est possible) est bon
pour l'environnement et pour notre bien-être individuel (les trajets
domicile-travail-domicile sont un « destructeur » de bien-être - plus
ils sont longs, plus ils sont préjudiciables à notre santé physique et
mentale). Ces changements structurels dans notre façon de
travailler, de consommer et d'investir peuvent prendre un peu de
temps avant de se généraliser suffisamment pour faire une réelle
différence mais, comme précédemment avancé, ce qui compte, c'est
la direction et la force de la tendance. Le poète et philosophe Lao
Tseu avait raison : « Un voyage de mille lieues commence toujours
par un premier pas. » Nous ne sommes qu'au début d'une longue et
douloureuse convalescence et, pour beaucoup d'entre nous, penser à
la durabilité peut sembler un luxe, mais lorsque les choses
commenceront à s'améliorer, nous nous souviendrons tous de la
relation de causalité entre la pollution atmosphérique et la COVID-
19. La durabilité cessera alors d'être secondaire et le changement
climatique (si étroitement corrélé à la pollution atmosphérique)
passera au premier plan de nos préoccupations.IMMOBILIER - Page 162
Les promoteurs immobiliers (très
endettés eux-mêmes pour la plupart) vont alors connaître une vague de
faillites, les plus grands et d’importance systémique devant être sauvés
financièrement par leurs gouvernements respectifs. Dans de nombreuses
villes de premier plan du monde entier, les prix de l'immobilier vont donc
baisser sur une longue période, perçant la bulle immobilière mondiale qui
s'était formée il y a des années. Dans une certaine mesure, la même logique
s'applique à l'immobilier résidentiel dans les grandes villes. Si la tendance au
télétravail se développe, la combinaison des trajets domicile-travail
supprimés et de l'absence de croissance de l'emploi signifie que la jeune
génération ne choisira plus d’assumer la location ou l’achat d'un bien dans les
villes coûteuses. Inévitablement, les prix vont alors baisser. En outre,
beaucoup auront compris que le travail à domicile est plus respectueux de
l'environnement et moins stressant que les déplacements du domicile au
bureau.ROBOTS - Page 48
Dans un avenir un peu plus lointain (de
quelques mois à quelques années), deux catégories de personnes seront
confrontées à une situation de l'emploi particulièrement sombre : les jeunes
qui entrent pour la première fois sur un marché du travail dévasté par la
pandémie et les travailleurs susceptibles d'être remplacés par des robots. Il
s'agit de questions fondamentales à la croisée de l'économie, de la société et
de la technologie qui ont des implications déterminantes pour l'avenir du
travail. L'automatisation, en particulier, sera une grave source de
préoccupation. L'argument économique selon lequel la technologie exerce
toujours un effet économique positif à long terme est bien connu. L'essentiel
de ce raisonnement est le suivant : l'automatisation est source de grands
changements, mais elle améliore la productivité et augmente la richesse, ce
qui entraîne une augmentation de la demande de biens et de services et donc
de nouveaux types d'emplois pour satisfaire cette demande. En effet, mais
que se passe-t-il entre maintenant et le long terme ?
Selon toute vraisemblance, la récession induite par la pandémie va
déclencher une forte augmentation du remplacement de la main d'oeuvre, ce
qui signifie que le travail physique sera remplacé par des robots et des
machines « intelligentes », ce qui à son tour provoquera des changements
durables et structurels sur le marché du travail. Dans le chapitre consacré à la
technologie, nous analysons plus en détail l'impact de la pandémie sur
l'automatisation, mais il est déjà largement prouvé qu'elle accélère le rythme
de la transformation. Le secteur des centres d'appel illustre parfaitement cette
situation.CONSUMERISME - Page 55
Certains ont appelé à la « décroissance », un mouvement qui embrasse
une croissance zéro ou même négative du PIB et qui gagne du terrain (au
moins dans les pays les plus riches). À mesure que la critique de la croissance
économique prendra de l’ampleur, la domination financière et culturelle du
consumérisme dans la vie publique et privée sera remise en question.[42] On
le voit bien dans l'activisme en faveur d’une décroissance menée par les
consommateurs dans certains segments de niche - comme les appels à réduire
sa consommation de viande ou à moins prendre l’avion. En déclenchant une
période de décroissance forcée, la pandémie a suscité un regain d'intérêt pour
ce mouvement qui veut inverser le rythme de la croissance économique, ce
qui a conduit plus de 1 100 experts du monde entier à publier en mai 2020 un
manifeste proposant une stratégie de décroissance pour faire face à la crise
économique et humaine provoquée par la COVID-19.[43] Leur lettre ouverte
appelle à l'adoption d'une « réduction planifiée mais modulable, durable et
équitable de l’économie menant à un avenir où nous pourrons vivre mieux
avec moins. »VOYAGES, DEPLACEMENTS - Page 115
Si, à l'ère post-pandémique, nous décidons de reprendre notre vie comme
avant (en conduisant les mêmes voitures, en prenant l'avion vers les mêmes
destinations, en mangeant les mêmes choses, en chauffant notre maison de la
même manière, etc.), la crise de COVID-19 n’aura servi à rien en termes de
politiques climatiques. À l'inverse, si certaines des habitudes que nous avons
été forcés d'adopter pendant la pandémie se traduisent par des changements
structurels de comportement, le résultat climatique pourrait être différent. Se
déplacer moins, travailler un peu plus à distance, faire du vélo et marcher au
lieu de conduire pour garder l'air de nos villes aussi propre qu'il l'était
pendant le confinement, passer des vacances plus près de chez soi : tous ces
éléments, s'ils sont cumulés à grande échelle, pourraient conduire à une
réduction durable des émissions de carbone. Cela nous amène à la question
primordiale de savoir si la pandémie aura finalement un effet positif ou
négatif sur les politiques de lutte contre le changement climatique.HABITUDES - Page 125
A mesure que la distanciation sociale et physique persiste, le fait de
s'appuyer davantage sur les plateformes numériques pour communiquer,
travailler, demander des conseils ou commander quelque chose va, peu à peu,
prendre la place d’habitudes autrefois ancrées. En outre, les avantages et les
inconvénients des services en ligne par rapport aux services hors ligne seront
constamment examinés sous différents angles. Si les considérations de santé
deviennent primordiales, nous pourrions décider, par exemple, qu'une séance
de vélo devant un écran à la maison ne vaut pas la convivialité et le plaisir de
le faire avec un groupe dans un cours en direct, mais est en fait plus sûr (et
moins cher !). Le même raisonnement s'applique à de nombreux domaines
divers comme se rendre en avion à une réunion (Zoom est plus sûr, moins
cher, plus écologique et beaucoup plus pratique), se rendre en voiture à une
réunion de famille loin de chez soi pour le week-end (le groupe familial
WhatsApp n'est pas aussi amusant mais, là encore, plus sûr, moins cher et
plus écologique) ou même assister à un cours universitaire (pas aussi
satisfaisant, mais moins cher et plus pratique).
Bon je débunk ton GOUVERNANCE mondiale :
There is no point in trying to restore the status quo ex ante (“hyper-globalization” has lost all its political and social capital, and defending it is no longer politically tenable), but it is important to limit the downside of a possible free fall that would precipitate major economic damage and social suffering. Page 47 ))">
Le 11 janvier 2021 à 18:18:28 EISocio a écrit :
Je répond à certains messages qui m'accusent de ne pas citer les sources.En voici quelques-unes, issues, comme je le répète, du bouquin "THE GREAT RESET" de SCHWAB. Trouvable sur Amazon. Je vous conseille de le lire en entier, il vous expliquera beaucoup plus en détail le programme que ces quelques extraits que j'ai pioché ici et là en 30 minutes.
IMMIGRATION - Page 107
Les pays les plus riches ignorent la tragédie qui se déroule dans les pays
fragiles et défaillants à leurs risques et périls. D'une manière ou d'une autre,
ces risques auront pour conséquences une plus grande instabilité, voire le
chaos. Pour les régions les plus riches du monde, l'un des effets domino les
plus évidents de la misère économique, du mécontentement et de la faim dans
les États les plus fragiles et les plus pauvres consistera en une nouvelle vague
de migration massive dans leur direction, comme celles qui se sont produites
en Europe en 2016.GOUVERNANCE MONDIALE - Page 94
il existe de fortes interconnexions
entre l'échec de la gouvernance mondiale, celui de l'action climatique, celui
des gouvernements nationaux (qui s’accompagne d’un effet d'autorenforcement),
l'instabilité sociale et bien sûr la capacité à faire face avec
succès aux pandémies. En un mot, la gouvernance mondiale est au coeur de
toutes ces autres questions. Par conséquent, on peut craindre que, sans une
gouvernance mondiale appropriée, nous soyons paralysés dans nos tentatives
de relever les défis mondiaux, en particulier lorsqu'il existe une si forte
dissonance entre les impératifs nationaux à court terme et les défis mondiaux
à long terme.PME ET MULTINATIONALES - Page 155-156
Dans bon nombre de ces secteurs, mais surtout dans l'hôtellerie et le
commerce de détail, les petites entreprises vont excessivement souffrir de
cette situation, car elles devront lutter pour survivre aux fermetures imposées
par le confinement (ou à la forte réduction des activités) et éviter la faillite. Si
elles sont obligées de fonctionner à capacité réduite avec des marges encore
plus étroites, beaucoup ne survivront pas. [...] Cela laisse
supposer que les grandes entreprises deviendront plus grandes tandis que les
plus petites diminueront ou disparaîtront.ARGENT - Page 58
La stimulation doit donc provenir d'une
augmentation des déficits budgétaires (ce qui signifie que les dépenses
publiques augmenteront tandis que les recettes fiscales diminueront). En
termes très simples (et, dans ce cas, simplistes), la MMT fonctionne ainsi :
les gouvernements émettront une partie de la dette que la banque centrale
achètera. Si elle ne se revend jamais, elle équivaudra à un financement
monétaire : le déficit est monétisé (par la banque centrale qui achète les
obligations que le gouvernement émet) et le gouvernement peut utiliser
l'argent comme bon lui semble. Il peut, par exemple, l’envoyer aux personnes
dans le besoin depuis des hélicoptères métaphoriques. L'idée est séduisante et
réalisable, mais s’accompagne d’un problème majeur d'attentes sociales et de
contrôle politique : une fois que les citoyens auront réalisé que l'argent peut
se trouver sur un « arbre à argent magique », les politiciens élus seront
soumis à une pression publique féroce et implacable pour en créer toujours
plus, et c'est alors que la question de l'inflation se posera.TELETRAVAIL - Page 119
Nos modes de consommation ont changé de
façon spectaculaire pendant la période de confinement, en nous
obligeant à nous concentrer sur l'essentiel et en ne nous laissant
d'autre choix que d'adopter un « mode de vie plus vert ». Cela
pourrait être amené à durer, nous incitant à laisser de côté tout ce
dont nous n'avons pas vraiment besoin et mettant en marche un
cercle vertueux bénéfique pour l'environnement. De même, nous
pouvons décider que le télétravail (lorsqu’il est possible) est bon
pour l'environnement et pour notre bien-être individuel (les trajets
domicile-travail-domicile sont un « destructeur » de bien-être - plus
ils sont longs, plus ils sont préjudiciables à notre santé physique et
mentale). Ces changements structurels dans notre façon de
travailler, de consommer et d'investir peuvent prendre un peu de
temps avant de se généraliser suffisamment pour faire une réelle
différence mais, comme précédemment avancé, ce qui compte, c'est
la direction et la force de la tendance. Le poète et philosophe Lao
Tseu avait raison : « Un voyage de mille lieues commence toujours
par un premier pas. » Nous ne sommes qu'au début d'une longue et
douloureuse convalescence et, pour beaucoup d'entre nous, penser à
la durabilité peut sembler un luxe, mais lorsque les choses
commenceront à s'améliorer, nous nous souviendrons tous de la
relation de causalité entre la pollution atmosphérique et la COVID-
19. La durabilité cessera alors d'être secondaire et le changement
climatique (si étroitement corrélé à la pollution atmosphérique)
passera au premier plan de nos préoccupations.IMMOBILIER - Page 162
Les promoteurs immobiliers (très
endettés eux-mêmes pour la plupart) vont alors connaître une vague de
faillites, les plus grands et d’importance systémique devant être sauvés
financièrement par leurs gouvernements respectifs. Dans de nombreuses
villes de premier plan du monde entier, les prix de l'immobilier vont donc
baisser sur une longue période, perçant la bulle immobilière mondiale qui
s'était formée il y a des années. Dans une certaine mesure, la même logique
s'applique à l'immobilier résidentiel dans les grandes villes. Si la tendance au
télétravail se développe, la combinaison des trajets domicile-travail
supprimés et de l'absence de croissance de l'emploi signifie que la jeune
génération ne choisira plus d’assumer la location ou l’achat d'un bien dans les
villes coûteuses. Inévitablement, les prix vont alors baisser. En outre,
beaucoup auront compris que le travail à domicile est plus respectueux de
l'environnement et moins stressant que les déplacements du domicile au
bureau.ROBOTS - Page 48
Dans un avenir un peu plus lointain (de
quelques mois à quelques années), deux catégories de personnes seront
confrontées à une situation de l'emploi particulièrement sombre : les jeunes
qui entrent pour la première fois sur un marché du travail dévasté par la
pandémie et les travailleurs susceptibles d'être remplacés par des robots. Il
s'agit de questions fondamentales à la croisée de l'économie, de la société et
de la technologie qui ont des implications déterminantes pour l'avenir du
travail. L'automatisation, en particulier, sera une grave source de
préoccupation. L'argument économique selon lequel la technologie exerce
toujours un effet économique positif à long terme est bien connu. L'essentiel
de ce raisonnement est le suivant : l'automatisation est source de grands
changements, mais elle améliore la productivité et augmente la richesse, ce
qui entraîne une augmentation de la demande de biens et de services et donc
de nouveaux types d'emplois pour satisfaire cette demande. En effet, mais
que se passe-t-il entre maintenant et le long terme ?
Selon toute vraisemblance, la récession induite par la pandémie va
déclencher une forte augmentation du remplacement de la main d'oeuvre, ce
qui signifie que le travail physique sera remplacé par des robots et des
machines « intelligentes », ce qui à son tour provoquera des changements
durables et structurels sur le marché du travail. Dans le chapitre consacré à la
technologie, nous analysons plus en détail l'impact de la pandémie sur
l'automatisation, mais il est déjà largement prouvé qu'elle accélère le rythme
de la transformation. Le secteur des centres d'appel illustre parfaitement cette
situation.CONSUMERISME - Page 55
Certains ont appelé à la « décroissance », un mouvement qui embrasse
une croissance zéro ou même négative du PIB et qui gagne du terrain (au
moins dans les pays les plus riches). À mesure que la critique de la croissance
économique prendra de l’ampleur, la domination financière et culturelle du
consumérisme dans la vie publique et privée sera remise en question.[42] On
le voit bien dans l'activisme en faveur d’une décroissance menée par les
consommateurs dans certains segments de niche - comme les appels à réduire
sa consommation de viande ou à moins prendre l’avion. En déclenchant une
période de décroissance forcée, la pandémie a suscité un regain d'intérêt pour
ce mouvement qui veut inverser le rythme de la croissance économique, ce
qui a conduit plus de 1 100 experts du monde entier à publier en mai 2020 un
manifeste proposant une stratégie de décroissance pour faire face à la crise
économique et humaine provoquée par la COVID-19.[43] Leur lettre ouverte
appelle à l'adoption d'une « réduction planifiée mais modulable, durable et
équitable de l’économie menant à un avenir où nous pourrons vivre mieux
avec moins. »VOYAGES, DEPLACEMENTS - Page 115
Si, à l'ère post-pandémique, nous décidons de reprendre notre vie comme
avant (en conduisant les mêmes voitures, en prenant l'avion vers les mêmes
destinations, en mangeant les mêmes choses, en chauffant notre maison de la
même manière, etc.), la crise de COVID-19 n’aura servi à rien en termes de
politiques climatiques. À l'inverse, si certaines des habitudes que nous avons
été forcés d'adopter pendant la pandémie se traduisent par des changements
structurels de comportement, le résultat climatique pourrait être différent. Se
déplacer moins, travailler un peu plus à distance, faire du vélo et marcher au
lieu de conduire pour garder l'air de nos villes aussi propre qu'il l'était
pendant le confinement, passer des vacances plus près de chez soi : tous ces
éléments, s'ils sont cumulés à grande échelle, pourraient conduire à une
réduction durable des émissions de carbone. Cela nous amène à la question
primordiale de savoir si la pandémie aura finalement un effet positif ou
négatif sur les politiques de lutte contre le changement climatique.HABITUDES - Page 125
A mesure que la distanciation sociale et physique persiste, le fait de
s'appuyer davantage sur les plateformes numériques pour communiquer,
travailler, demander des conseils ou commander quelque chose va, peu à peu,
prendre la place d’habitudes autrefois ancrées. En outre, les avantages et les
inconvénients des services en ligne par rapport aux services hors ligne seront
constamment examinés sous différents angles. Si les considérations de santé
deviennent primordiales, nous pourrions décider, par exemple, qu'une séance
de vélo devant un écran à la maison ne vaut pas la convivialité et le plaisir de
le faire avec un groupe dans un cours en direct, mais est en fait plus sûr (et
moins cher !). Le même raisonnement s'applique à de nombreux domaines
divers comme se rendre en avion à une réunion (Zoom est plus sûr, moins
cher, plus écologique et beaucoup plus pratique), se rendre en voiture à une
réunion de famille loin de chez soi pour le week-end (le groupe familial
WhatsApp n'est pas aussi amusant mais, là encore, plus sûr, moins cher et
plus écologique) ou même assister à un cours universitaire (pas aussi
satisfaisant, mais moins cher et plus pratique).
Merci.
Maintenant comme je l'avais prévu ils tentent de déformer le texte explicite dans un élan désespéré.
"Noooon mon monde que je me suis construit ne peut pas être fauuuux
Le 11 janvier 2021 à 18:20:55 ZentoHere2 a écrit :
Ok boomer
merci du up
Moi je le soutiens ce projet de grand reset ! et si il faut vous mettre à genoux pour ça ce ne sera pas un problème.
Si c'est vrai en quoi c'est mal exactement ? je préfère ça qu'un effondrement
Putain les singes sur la première page.
L'op a rien inventé hein, tout est officiel.