le communisme c'est 100 000 milliards de mors chaud de ne pas le savoir
Je viens de survoler tes réponses. Bordel, t’es cuit.
Tu vas être secoué après ça, je peux te l’assurer. Cela dit, garde en tête que ce sera probablement la dernière réponse que je t’offrirai. Parce que soyons clairs, tu n’auras rien de sérieux à m’opposer. Tu pourras à peine réitérer tes mêmes élucubrations ou m’envoyer des liens vers des articles qui disent pas vraiment ce que toi tu dis en priant que je ne clique pas dessus.
J’ai déjà capté que t’avais jamais vraiment lu Kant ou même compris ce que t’avais pu lire sur lui. Attends que je rentre dans les détails.
https://youtu.be/QqnY9riDbe4?t=1698 anti communiste 167 IQ a 10 ans
Le 22 juin 2024 à 03:08:04 :
https://youtu.be/QqnY9riDbe4?t=1698 anti communiste 167 IQ a 10 anshttps://image.noelshack.com/fichiers/2019/27/7/1562461649-matheux.png
MK Ultra’d
Le 22 juin 2024 à 02:00:05 :
Je viens de survoler tes réponses. Bordel, t’es cuit.Tu vas être secoué après ça, je peux te l’assurer. Cela dit, garde en tête que ce sera probablement la dernière réponse que je t’offrirai. Parce que soyons clairs, tu n’auras rien de sérieux à m’opposer. Tu pourras à peine réitérer tes mêmes élucubrations ou m’envoyer des liens vers des articles qui disent pas vraiment ce que toi tu dis en priant que je ne clique pas dessus.
J’ai déjà capté que t’avais jamais vraiment lu Kant ou même compris ce que t’avais pu lire sur lui. Attends que je rentre dans les détails.
J'attends tes arguments et tes démonstrations, car pour le moment à part tes attaques personnelles, il n'y a pas grand-chose. J'ai hâte de voir comment tu vas montrer que je ne comprends pas mes propres références. C'est marrant de me critiquer sur mes articles alors que tu prétends toi-même avoir à peine eu le temps de survoler mes messages. Je te rappelles que tu n'as pris le temps de répondre à aucun d'entre-eux, si ce n'est celui sur le QI où ta réponse se limite à "ouais, cette critique se fonde sur un épouvantail rhétorique" alors qu'elle ne fait que refléter le consensus scientifique et qu'elle est largement acceptée par les psychologues et même par des mathématiciens : https://infoproc.blogspot.com/2013/04/myths-sisyphus-and-g.html
Mais bon, à force, on connaît les méthodes des marxistes qui se basent plus souvent sur l'invective et le biais de confirmation qu'une démarche honnête, ouverte et rigoureuse (en témoignent les naïvetés économiques et philosophiques des "grands penseurs marxistes contemporains" tels que Jehu, Zero ou Haz ; s'ils finissent isolés dans leur tour d'ivoire et que bien peu les prennent au sérieux, c'est peut-être parce qu'ils ne le sont pas, je te rappelles par exemple que tu n'as jamais su répondre à mes critiques sur la valeur qu'accordait Jehu à l'or alors que c'est de l'économie de base).
La Corée du Nord qui se revendique du communisme et de l’auto suffisance
Me parait bien avancé sur le terme militaire quand même
Comme cela se fait ?
Un pays isolé des autres , qui base tout sur l’autosuffisance on idéologie
Je prendrais le temps de consulter les références que tu as partagé à l'avenir, je ne vais pas revenir dessus sur ce topic. Comme tu le dis, l'échange commence à se faire long, mais il y a des points sur lesquels je dois revenir ou te répondre.
Et évidemment, t'as rien trouvé de mieux qu'enchainer plusieurs pavés pour ça. Tout ça pour répéter les mêmes conneries. Une perte de temps.
Je vois que tu cites Latour comme autorité, j'admet ne pas l'avoir encore lu (il est dans ma liste). Mais de ton côté, as-tu lu des auteurs tels que Ian Hacking ou Paul Boghossian ? Ou des philosophes des sciences tels que Bas Van Fraassen ou James Ladyman, qui sans accepter un bête réalisme scientifique ou poppérien, rejettent les interprétations relativistes ?
Qu'espères-tu accomplir avec un tel name-dropping ? Tu n'as pas lu Latour mais tu en as vaguement entendu parler. Assez pour réduire son travail à un relativisme épistémique alors que sa position s'est avérée plus nuancée et subtile au fil du temps. Prenons, parmi ceux que tu cites, l'exemple de Bas Van Fraassen. En étudiant son "volontarisme", il s'avère que non seulement sa défense de l'empirisme s'avère pauvre mais c'est bien chez lui qu'un relativisme épistémique se manifeste :
"If one’s values promote a commitment to the empirical stance, one will reject metaphysics. Unlike the doctrine empiricist, one does not reject metaphysics by making a metaphysical claim, which would be self-defeating. Rather, one rejects metaphysics by committing to epistemic policies that are incom- patible with those of metaphysics.
But what sort of case does this offer against metaphysics? I suggest that it offers no case at all. If rationality is the only constraint that applies uniformly to all agents adopting stances, and different, mutually incompatible stances are rational, the frame- work for debate on the level of stances is a relativistic one. Crucially, relativism is premised on the idea that there is no view from nowhere, no view that cuts across perspectives so as to serve as a sufficient common ground from which to debate. From the perspective of the empiricist, metaphysics is not irrational, but nevertheless wrong-headed. The qualifying phrase ‘from the perspective of’ is inseparable from any statement of the correctness of a stance. That is why van Fraassen is moved to describe the adoption of different stances in terms of having different values. From within the perspective of a stance, one may talk about correctness and incorrectness, but the sophisticated relativist uses terms like ‘values’ to accommodate what she views as the mistaken habit of attempting to speak from nowhere: saying that differ- ent communities have different values is shorthand for saying that correctness and incorrectness are relativized to perspectives, and have no meaning otherwise.
(...)
"The disanalogy between prospects for constructive philosophical debate in the cases of epistemic and other stances presents van Fraassen with a dilemma. On the assumption that both empiricism and metaphysics are rational, the empiricist critique of metaphysics is ineffectual, because the correctness of rejecting metaphysics by appealing to empiricism is inescapably relative. On the other hand, one might embrace relativism and argue as sophisticated relativists do. The sophisticated rela- tivist attempts to argue that her opponent’s position is inconsistent or incoherent by his own lights, and thus untenable. But this is precisely what van Fraassen cannot do, for he thinks that metaphysics is indeed a rationally permissible stance. Some- thing has to give, here: either the radical critique of metaphysics, or the view that metaphysics is consistent and coherent. The former is central to van Fraassen’s anti- realist program in the philosophy of science, the latter to his voluntarist program in epistemology; but he cannot have both."
Source : Stance relativism: empiricism versus metaphysics
Anjan Chakravartty (2004)
Toi, finalement, as-tu lu ces auteurs que tu cites ? Surtout, les as-tu compris ? As-tu pu faire l'examen critique de leurs travaux ? Tu t'es vraiment renseigné sur ce qu'on leur opposait ? J'en doute. Tes idées reposent sur - au mieux - un certain dogmatisme et - au pire - une profonde incompréhension des références que tu évoques, qu'elles soient scientifiques ou philosophiques.
Pour commencer, rapidement : tes références sur la Chine ne remettent pas en question le processus que j'ai décris plus haut, qui laisse à penser que la croissance chinoise devrait ralentir. Bien sûr, d'un point de vue scientifique, la Chine possède un gros potentiel, d'autant qu'elle attire bon nombre de cerveaux occidentaux. À voir si elle saura lutter contre le fort taux interne de corruption et de fraudes, et si les USA et l'Europe sauront se réveiller et réagir suffisamment. Pour le moment, les grandes percées se font toujours principalement aux USA, on évoquera l'IA, et celle-ci est d'une importance capitale.
J'en ai strictement rien à foutre des prédictions apocalyptiques de tes "économistes" occidentaux. Tu peux relever des contradictions, des problèmes et je peux leur donner du crédit. En revanche, ce que je peux balayer aussi bien d'un revers de la main, c'est les élucubrations pessimistes que tu régurgites alors que celles-ci se répètent inlassablement depuis quarante ans. Les USA tentent tant bien que mal de maintenir leur avancée sur les innovations en sanctionnant le plus possible les compagnies chinoises :
https://www.scmp.com/news/china/science/article/3262319/chinas-quantum-tech-core-strength-targeted-latest-us-trade-blacklist-chinese-physicists-warn
https://www.economist.com/leaders/2024/06/13/how-worrying-is-the-rapid-rise-of-chinese-science
https://resources.altium.com/p/newly-updated-us-export-rules-china-target-ai-chips
https://thediplomat.com/2024/04/ai-chips-for-china-face-additional-us-restrictions/#:~:text=The%20U.S.%20imposed%20a%20series,safeguard%20U.S.%20national%20security%20interests.
Ce n'est plus qu'une question de temps avant que la percée de la Chine ne se fasse, toutes ces mesures ne font qu'offrir un délai aux US.
Du reste, crois-tu que le développement du génie génétique et de la technologie OGM se sont faits sur la base d'une pleine compréhension de la biologie ? Ou même pour des domaines encore moins scientifiques que la psychologie ou la sociologie, que le succès historique des génies en stratégie militaire reposait seulement sur le hasard et la divination ?
Alors bonne nouvelle : on a actuellement une compréhension suffisamment poussée de la génétique et des statistiques pour déterminer que ton eugénisme n'est qu'une pseudoscience, évidemment fondée sur des postulats erronés, des connaissances obsolètes et surtout - surtout - une conception métaphysique. T'inquiète, je vais m'atteler à te le faire comprendre.
Cadeau : https://direct.mit.edu/books/oa-edited-volume/5634/Evolution-On-Purpose-Teleonomy-in-Living-Systems
Ce livre - disponible gratuitement et légalement dans le lien donné - redéfinit totalement le rôle de la sélection et la place de l'épigénitique.
Quoi que ça fait beaucoup de mots.... Et toi, quand c'est pas écrit par des n.azis, t'as du mal.
Attends, attends, c'est pas fini.
La Corée du Nord qui se revendique du communisme et de l’auto suffisance
Me parait bien avancé sur le terme militaire quand même
Comme cela se fait ?
Un pays isolé des autres , qui base tout sur l’autosuffisance on idéologie
Enfin, le néo-eugénisme est inévitable compte-tenu des évolutions technologiques, à moins d'accepter un autoritarisme étatique qui interdirait toute intervention sur les embryons (et pourquoi autoriser l'avortement ou la contraception, si c'est le déontologisme qui prime ? Pourquoi même ne pas les interdire, après tout on sait que la contraception féminine peut avoir des effets délétères sur le système nerveux et le psychisme des femmes, quid des conséquences imprévisibles à long terme ? Peut-être faudrait-il même abandonner toutes nos technologies, qu'est-ce qui justifie déontologiquement d'avoir joué à Dieu en altérant à ce point la nature, en épuisant les ressources, en modifiant le climat ?).
Inévitable selon le WEF, les néo-malthusiens et autres fraudes intellectuelles comme Harari, ouais.
Ton argument sur le prétendu "autoritarisme étatique" peut tout aussi bien être retourné contre toi. En supposant que ce néo-eugénisme soit efficient, il deviendra la base d'une division sociale qui distinguerait ceux qui ont été génétiquement "augmentés" et ceux qui sont "naturels", une division forcément défavorable pour ces derniers qui se verront discriminés parce qu'on leur préfèrera ceux qui sont "augmentés" et qui seront très probablement forcés d'accepter des tâches ingrates pour avoir de quoi subsister. Une division du travail fondée sur des présupposés fascistes, le progrès !
Autre hypothèse, j'en viens à l'autoritarisme étatique : on peut supposer que le fait de refuser "d'augmenter" son enfant serait une mise en danger de celui-ci et une forme de maltraitance. On considérerait alors que les parents ne sont pas pleinement "autonomes" puisqu'ils sont prêts à soumettre leurs enfants à des risques et des dangers contournantes. De facto, cet eugénisme deviendrait alors obligatoire et imposé par un autoritarisme étatique implacable.
Que nous promettrait le néo-eugénisme si ce n'est la réduction de la liberté de l'homme à la maximisation de "fonctions", de "capacités" et de "compétences" (qui ne trouveraient un sens nulle part ailleurs que sur le marché) ? Fondamentalement, l'eugénisme et son pendant libéral considèrent l'homme comme un moyen et son utilité ne relative qu'aux capacités qu'il aura augmenté ou non.
et pourquoi autoriser l'avortement ou la contraception, si c'est le déontologisme qui prime ?
Tu n'as pas une bonne compréhension de ce qui constitue le "déontologie", d'où ces questions.
Peut-être faudrait-il même abandonner toutes nos technologies, qu'est-ce qui justifie déontologiquement d'avoir joué à Dieu en altérant à ce point la nature, en épuisant les ressources, en modifiant le climat ?
Je peux t'offrir une réponse kantienne mais il s'avère que je suis hégélien et marxiste. Fais l'effort de revenir à Kant si c'est ce qui t'intéresse.
Le progrès et l'exercice de la volonté de l'homme sur la nature et son environnement ne sont que les manières dont la liberté - soit, je le rappelle, l'auto-détermination rationnelle - de l'homme se développe au fil de l'histoire. Là où l'eugénisme ne peut être associé à cette liberté développée dans l'histoire et s'avère même en être l'opposé, c'est qu'en supposant qu'on puisse décider des attributs de nos enfants, on leur interdit la possibilité de s'auto-déterminer et donc, on les réifie nous-mêmes jusqu'à atteindre un seuil de déshumanisation qui les séparerait même de la bestialité. "Je ne veux pas d'un enfant comme d'une fin en soi que je pourrai - par mon éducation et mon amour - amener à l'autodétermination, je veux décider précisément des qualités de mes enfants et en faire ce que moi, j'ai décidé d'en faire". C'est ça, en dernière instance, la logique de ton eugénisme : réduire chaque génération à des avatars, des personnages de jeu vidéo qu'on personnalise soi-même, la simulation de l'humanité.
Et si ce n'était que ça, mais quid des conflits géopolitiques ? L'occident peut-il raisonnablement laisser la Chine développer ces technologies, augmenter le QI de sa population, pendant que nous, nous ne faisons rien, par déontologisme ?
Qui a dit ça ? Moi ? Je crois pas avoir offert une quelconque prescription sur la manière dont l'occident devrait agir avec la Chine depuis le début de notre discussion (et les opinions que j'ai vont naturellement qualifier la déontologie dont tu parles comme d'un formalisme abstrait tout comme le conséquentialisme dont tu te réclames comme une idiotie pure).
Quelle morale peut justifier de laisser à la nature le contrôle de notre génétique ?
Si prendre le contrôle de notre génétique implique de traiter les futures générations comme des moyens, les maux que nous infligent la nature seront diminués mais de l'autre côté, la déshumanisation imposée de l'homme se perpétuera. Une déshumanisation en ce qu'elle nous retire toute possibilité d'autodétermination, je le répète. Puisque tu insistes avec Kant, je t'invite à lire ce qu'il répondait aux délires eugénistes de Maupertuis.
La connivence avec les communistes qui vouent un culte aux forces productives et à la planification rationnelle n'est-elle d'ailleurs pas évidente ?
Voilà ce qui arrive quand on ne lit pas ce que Marx et Engels répondaient au darwinisme et au malthusianisme... Une confusion intellectuelle totale.
Le néo-eugénisme n'est jamais que la continuité de la domination de l'homme sur les forces aveugles de la nature. C'est aussi une résultante naturelle du pragmatisme kantien : la science n'est plus une méthode pour dévoiler la nature dans son être, mais pour la contrôler.
Le néo-eugénisme est une rupture de la domination libre de l'homme sur les forces aveugles de la nature parce que c'est une rupture avec la liberté et donc avec l'homme.
Je précise que l'eugénisme libéral ne saurait permettre n'importe quoi : les parents ont une responsabilité à l'égard de la vie qu'ils souhaitent créer, on parle d'êtres sensibles susceptibles de souffrir.
Ah ouais... Mais du coup, on se torche avec la responsabilité des "êtres sensibles susceptibles de souffrir" le temps qu'ils servent de cobaye pour qu'on puisse enfin affiner nos méthodes de sélection, qu'importe le nombre de générations que ça prendra ? Qu'importe si on ne peut être sûr que ça soit véritablement réalisable ? rire:
On ne saurait autoriser, malgré que certains gauchistes le souhaitent, la création artificielle d'enfants à la carte aveugles ou handicapés, sous prétexte d'inclusion ou de relativisme à l'égard des caractéristiques humaines (ce qui est déjà une forme de totalitarisme anti-pluraliste puisqu'on ira absolutiser le caractère relativiste et immanent du monde).
Mais du coup, qu'est-ce te permet de décider des critères de sélection ? L'eugénisme, libéral ou non, implique déjà un anti-pluralisme totalitaire puisqu'il place comme supérieurs un ensemble de caractéristiques décidées arbitrairement. Pourquoi un handicap ne représenterait pas un critère de sélection souhaitable ? Si j'arrive à déterminer précisément que la surdité de mon enfant et une prédétermination pour la musique feront de lui le prochain Beethoven, pourquoi me le refuser ? Au nom de quoi, puisqu'on cherche à maximiser les qualités, les dons, les capacités, les fonctions ? Aucun rapport avec le gauchisme, je ferai ça pour élever un génie similaire voire supérieur à Beethoven. Je respecterais les fondements éthiques de ton eugénisme puisqu'on chercherait à pondre des marmots surdoués. Une interdiction nécessiterait une coercion étatique forcément illibérale.
Enfin, toutes ces tergiversations et autres hypothèses fantasques sur cette dystopie eugéniste, je ne les avance que pour te faire comprendre que tes prétentions morales sont totalement connes et contradictoires.
Dans tous les cas, le respect de la subjectivité d'autrui ne s'applique pas aux enfants qui ne sont pas encore nés, puisqu'ils n'existent pas encore, on ne saurait donc parler de négation de leur subjectivité en leur léguant le meilleur patrimoine génétique possible
https://youtu.be/7ZI4eDej1JM?si=AtF3QQhB516AGSNh
Ouais... Du coup, on a aucun devoir quant aux générations futures ? Tu parlais du climat, non ? Bah on s'en bat les couilles, les générations futures ne sont pas encore nées, elles auront rien à nous reprocher puisqu'elles n'étaient pas là pour faire quoi que ce soit, hein ?
Eh, attends, attends... J'ai une idée !
Avec cette logique, pourquoi pas infliger des souffrances à des foetus in utero pour tester leur résistance ? Ils ne sont pas encore nés donc aucun problème, non ? Après tout, ces foetus torturés, qu'est-ce qui les distingue des générations de foetus qui serviront de cobayes dans des expérimentations génétiques (dont on ne saura si elles aboutiront, quelle est leur fin, combien de temps ça prendra etc.) ?
D'accord, ces enfants vont finir par naitre et ils seront directement affectés par des parents qui souhaiteront déterminer leurs attributs au mépris de leur capacité d'autodétermination mais tranquille, tant qu'ils sont pas encore là, hein ?
Quand j'y pense, avec une logique comme la tienne, on peut regarder en arrière et se dire que ces bons vieux scientifiques de l'unité 7.3.1 étaient des héros incompris, les révolutionnaires de la grande cause eugéniste.
il n'en reste pas moins un devoir de leur préparer la meilleure vie possible et le plus large accomplissement possible de leur autonomie rationnelle et de leurs souhaits futurs, et je crois qu'il serait immoral de préférer laisser faire le hasard naturel à un stade où la planification serait possible sans risques majeurs
Quelle idée de parler d'un quelconque devoir pour les générations futures quand simultanément, tu sembles omettre que la mise en place de cette planification génétique fantasmée mettra en danger voire détruira des générations entières au nom d'un idéal incertain.
Quelle idée de parler "d'autonomie rationnelle" quand tu souhaites voir des parents concevoir leurs enfants comme des personnages de MMORPG.
Quelle ignorance et quelle idiotie d'affirmer que cette planification serait possible. D'une part, une compréhension réelle de ce qu'implique un processus évolutionnaire dans toute sa complexité récuserait l'idée même d'une planification parce que cette planification implique un DESSEIN. D'autre part, la complexité et la multi-dimensionnalité (sans parler de l'imprévisibilité de l'environnement) de l'homme rendent, en pratique comme en théorie, impossible la sélection pour plus d'un trait. Et encore, sélectionner un trait aurait de possibles conséquences désastreuses pour d'autres.
ce qui conduirait à la damnation volontaire d'un grand nombre de vies humaines (maladies génétiques : incapacité de vivre dignement et/ou sans souffrances chroniques, propension aux troubles mentaux ou à la dépression : incapacité d'être heureux, laideur physique : incapacité d'être pleinement désiré et aimé, limites cognitives : incapacité d'accomplissement de certains rêves, par exemple être physicien ou poète, et limitation de notre rationalité) sous prétexte d'une valeur intrinsèque accordée à l'état de nature (là justement se situe un biais métaphysique anti-kantien et anti-pragmatiste).
Tu ne comprends ni le Bien ni le mal.
Tu ne comprends pas que la finitude, dont les manifestations sont infinies, présente dans la nature est justement l'un des moteurs de la liberté de l'homme : c'est en voulant surmonter ces maux nécessaires que l'homme trouve de quoi se transcender lui-même. Dans chaque cas que tu mentionnes, tu ne vois que la finitude. Quid des malades chroniques qui trouvent une dignité dans la lutte contres les pathologies (y compris les plus lourdes) ? Quid de ceux qui surmontent leurs dépressions (tu t'adresses à l'un d'eux) et autres troubles mentaux ? Qu'est-ce qui donnerait à la dépression un caractère insurmontable (ne fais pas l'erreur de mentionner les fameux "déséquilibres dans la chimie du cerveau", idées reçues et démontées depuis des décennies mais répandues uniquement pour servir big pharma et ses traitements nocifs) ? Quid de ces gens laid qui développent d'autres qualités charmantes ? Pourquoi quelqu'un de limité sur le plan cognitif devrait être "corrigé" ? La négation de la finitude est à la fois signe d'immaturité et d'un mal intellectuel : l'incapacité à trouver l'unité dans la différence. On ne surmonte pas les maux que nous inflige la nature et effaçant ce qui constitue notre nature, cette capacité à transmuter la matière pour acclimater le réel à notre existence. Et cette capacité se constitue et se développe en se confrontant, encore et encore, à la finitude. En soi, tu es aussi naïf et immature que ces milliardaires qui investissent dans des start-up qui leur promettent l'immortalité. Tu n'es pas foutu de te réconcilier avec ce qui t'effraie.
De plus, le néo-eugénisme sera probablement à terme le seul moyen d'empêcher l'effondrement des sociétés avancées et de la médecine personnalisée, je n'ai toujours vu personne capable de réfuter ce papier, écrit par une autorité dans le domaine de la génétique : https://academic.oup.com/genetics/article/202/3/869/5930150
Ce papier ne préconise pas le néo-eugénisme, c'est toi qui le fais. Une solution adaptée, applicable en dehors de toute fantaisie sortie d'un mauvais roman de science fiction, serait plutôt de repenser l'environnement dans lequel baigne les américains et par extension, l'occident... Donc le mode de production.
Il n'y a rien de métaphysique dans le fait d'accorder de l'intérêt à l'eugénisme, c'est tout le contraire, ce n'est que la résultante de la domination de l'homme sur la nature, et donc de l'accomplissement sans restrictions métaphysiques de la volonté de celui-ci (ce qui n'empêche pas de construire une téléologie esthétique prométhéenne, cosmiste ou teilhardienne).
Tu te contredis, mon grand. Relis bien.
Je t'amener à comprendre :
Il faudrait que l'homme puisse asseoir sa domination sur la nature tout en s'inquiétant de principe comme l'autonomie ? Il faudrait que cet eugénisme soit en principe libéral tout en récusant une métaphysique ? Il faudrait que la sélection se fasse sans restrictions métaphysiques mais il faudrait quand même ne pas décider volontairement d'avoir des mômes aveugles ? Il faudrait que l'on puisse construire une "téléologie esthétique prométhéenne, cosmiste ou teilhardienne" sans présupposé métaphysique ?
C'est quoi ce sketch ?
Bien sûr, se pose la question : quelle fin doit-on rechercher ? Je crois qu'il faut permettre le pluralisme (et donc la liberté comme but en soi), car nous ne saurions imposer de façon totalitaire à l'humanité une fin plutôt qu'une autre, et les fins que cherchent les hommes sont parfois incompatibles entre-elles.
Il est mignon, ton petit style. On croirait que ton texte se donne les prétentions d'un pamphlet.
Ton eugénisme imposerait à des générations entières une fin, celle de la maximisation artificielle de certains de ses attributs. Dans le même temps, le pluralisme est nié puisque le marché opérerait une sélection qui valoriserait des attributs plutôt que d'autres, ce qui inciterait les gens à favoriser ceux-là plutôt que d'autres pour leurs progénitures. On maximiserait les attributs de son môme pour lui assurer d'avoir une place, un travail, une fonction. Elle est là, la fin cynique de ton projet naïf.
Néanmoins, je crois que la morale impose d'universaliser le respect de la subjectivité de chacun (ce qui permet ensuite le pluralisme)
Mais la subjectivité de cet enfant qui servira de cobaye, on s'en branle, hein ? T'façon, il était pas né donc il pouvait pas consentir. Il servira juste à faire avancer le progrès de la grande cause eugéniste.
et la recherche du bonheur contre la souffrance, cela se constate par introspection de la valence de nos états psychiques, analyse des rapports sociaux intersubjectifs
Il peut y avoir du bonheur dans la souffrance et de la souffrance dans le bonheur. Des situations de lutte et d'adversité peuvent rétrospectivement être comprises comme des moments de bonheur. Certaines péripéties de l'enfance, effrayantes et confuses lorsqu'on les vit, peuvent combler de joie nos coeurs lorsqu'on se les remémore. S'adonner, entrainement après entrainement, à un sport peut nous éprouver tout en nous offrant la satisfaction et le bonheur qui surviennent lorsque nous surpassons nos limites. Mon épouse peut me rendre heureux au quotidien et lors d'une dispute me faire souffrir.
Je le répète, tu ne comprends ni le Bien ni le mal.
La liberté, les capabilités et le bonheur sont en partie liés à l'intelligence, à la beauté, à la santé, à la vitalité, etc. Et toutes ces vertus naturelles peuvent être favorisées par l'eugénisme.
En admettant que ces "vertus naturelles" soient purement génétiques (comme si l'épigénétique n'existait pas ou n'était qu'anecdotique ), c'est trahir une incompréhension fondamentale de la liberté que d'affirmer que lui lier de telles vertus serait la garantir.
Ces générations de gens beaux, intelligents, comblés de vitalité et en pleine santé ne serait pas plus libres que toi, petit aliéné, parce que leurs attributs seraient donnés, ils n'auraient pas eu à s'engager dans un processus d'auto-détermination.
Pour aller plus loin, augmenter l'intelligence de la population ne pourra qu'augmenter tendanciellement notre autonomie et notre faculté à nous comporter dignement comme agents moraux, que ce soit envers d'autres agents moraux ou envers les sujets moraux
Nul besoin de toucher à nos gênes pour ça, il suffit simplement d'organiser la production de sorte à ce que les hommes aient tout le temps (et un Etat qui incarnerait la vie éthique commune) pour développer leurs individualités selon leurs propres capacités d'auto-détermination. Et bonne nouvelle ! Ça n'implique nullement de sacrifier des générations entières pour en faire les cobayes d'expérimentations dont le résultat n'est pas garanti. Et ça n'implique pas de faire de ces générations l'équivalent de personnages de MMORPG personnalisables.
(que sont les animaux, les enfants de bas âge, les êtres humains atteints de pathologies mentales ou cognitives et, de façon générale, tous les êtres sentients incapables de liberté considérée comme autonomie rationnelle ; on rappellera qu'actuellement, la quasi-totalité de l'humanité mange de la viande et préfère donc le conformisme social psychopathique plutôt que l'exercice de leurs facultés éthiques d'agents rationnels, là où près de la moitié des philosophes académiques - un des groupes sociaux avec le plus haut QI - accepte le végétarisme, qui n'a soit dit en passant rien de récent puisqu'il en allait de même de bon nombre de philosophes antiques).
Il n'y a rien de "psychopathique" dans le fait de manger de la viande.
On peut traiter les animaux humainement (c'est à dire avec égard pour leur bien-être) pendant qu'ils vivent et/ou travaillent sous notre supervision, et on peut aussi les utiliser comme ressource de manière humaine. Mais ça ne signifie pas que nos relations avec les animaux, en particulier celles avec les animaux de compagnie, doivent être supplantées par une logique froide qui considère les animaux comme de simples bêtes par rapport à nous. Il existe ici une neutralité appropriée et nécessaire envers la Nature dans son ensemble, ce qui fait que le végétarisme ou le véganisme ne sont pas des positions par défaut. On a aucune raison préalable de nous considérer comme des sauveurs de la Nature, et jusqu'à présent, nous n'avons aucune raison impérieuse de le faire. Il n'y a tout simplement aucune raison morale pour laquelle nous devrions consommer des produits animaux et de la viande, je peux te l'accorder. Mais il n'y a aucune raison pour laquelle nous ne devrions pas le faire même si nous pouvions nous en passer. À mesure que la conscience sociale et la vie évoluent, nos conditions concrètes façonneront de manière significative les raisons utilitaristes conditionnelles pour lesquelles nous pouvons ou devons modifier les attentes sociales dans un sens ou dans l'autre. Il existe de nombreuses façons par lesquelles notre rapport à la Nature pourrait grandement s'améliorer tout en conservant nos habitudes carnivores, et il existe des façons par lesquelles elles pourraient s'améliorer différemment et changer radicalement si nous cessons de consommer des animaux et leurs produits (le végétarisme ayant ses propres problèmes écologiques).
Au niveau de l'être animal, il n'y a pas de justification autre que la force brute. L'essence de la simple vie biologique est l'auto-consommation de la nature sous ses diverses formes (ça rejoint la finitude dont je parlais). Nous n'avons pas besoin de nous justifier auprès des animaux, mais dans une communauté éthique, nous devons nous justifier auprès de nos semblables et de notre propre raison. Alors que la conscience sociale de la modernité converge vers la reconnaissance que, bien que les animaux soient inégaux aux êtres humains, ils sont néanmoins partiellement humains (puisqu'il y a des aspects par lesquels nous nous reconnaissons en eux), nous avons choisi de leur accorder le privilège de la protection au niveau même de la loi. C'est donc une relation éthique objective qui est le plus souvent motivée par une préoccupation pour l'inhumanité de l'acte plutôt que pour la qualité de vie des animaux. Ce qui n'est pas encore reconnu dans ce privilège, c'est sa nature liée à la liberté, c'est-à-dire non pas fondée sur la simple sympathie ou empathie immédiate pour les sentiments de souffrance ou de joie des animaux, ni même sur un vague sentiment que celui qui fait de telles choses a tort parce que la communauté le ressent ainsi, mais sur le fait que pour nous - êtres libres - la liberté est précieuse partout, et favoriser cette liberté est notre plus grande mission à la fois dans le monde humain et animal. C'est parce qu'un être humain cruel n'est pas libre qu'un animal devrait être libre de toute cruauté humaine.
(s/o Antonio Wolf, il a la meilleure formulation de ce contre-argument)
Si ta seule justification éthique pour ton végétarisme, c'est le fait qu'un groupe auquel tu attribues une intelligence supérieure comporte une grande partie de végétariens/vegans, ta justification est fallacieuse donc irrationnelle. En somme, elle ne reflète pas ta liberté mais un simple désir mimétique. Ce qui m'amène à reconsidérer toutes tes élucubrations, finalement. En fait, t'as ce désir d'eugénisme parce que tu t'estimes toi-même bien pourvu, c'est ça ? Ou pire encore, parce que tu constates que cette idéologie est populaire chez des gens que tu estimes intelligents ?
Le mec adhère à des idées selon la valorisation qu'il en tire.
Bravo ! Tu as intégré le club des super eugénistes qui se réfèrent à des données et des systèmes obsolètes !
Quoi que tu en dises, la rationalité est d'abord héritée, car nul être ne peut devenir rationnel sans posséder le capital cérébral requis, qui est de l'ordre de la biologie. On a jamais vu un être humain en état de démence avancée capable de s'autodéterminer rationnellement, pas plus qu'un enfant de trois ans, qui n'a jamais que l'intelligence d'un mammifère évolué, qui est gouverné par ses instincts.
Et pourtant :
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/cerveau-patient-bizarre-son-cerveau-compose-90-liquide-100658/
Le sous-développement du cerveau est corrélé avec le sous-développement des capacités cognitives (mais pas de manière aussi linéaire qu'on le pense, le binding problem est un problème crucial des neurosciences). Mais cette corrélation ne permet pas de faire une quelconque inférence sur ce soi-disant "capital cérébral requis" et prétendument "hériéditaire".
Je t'invite à lire (qui suis-je en train de berner ? tu ne vas pas lire parce que tu veux croire dur comme fer à tes conneries pseudo-scientifiques) cette analyse qui compile et compare de nombreuses recherches sur le QI et le facteur g, écrite par un généticien spécialiste en statistique :
http://gusevlab.org/projects/hsq/
"Cross-sectional IQ score is thus indexing a bundle of multiple different and confounded processes: population-level heterogeneity via ability differentiation, past individual-level growth via confounding by SES, and societal-level growth coupled with latent change via the Flynn Effect. To return to the car analogy, we are attempting to learn how an engine functions by observing the relative position of cars in a photograph of a race, while uncorrelated and unknown external factors make certain cars go faster than others and the cars farther ahead drive fundamentally differently than the ones behind. In short, there is no good reason to think that IQ scores are more causal or biological than any other social achievement index (EA, SES, material deprivation, etc) and are in fact likely to be confounded in ways that are even more complex to disentangle."
Le problème est de tout réduire à cela, par exemple lorsque tu suggères que les idées eugénistes de la gauche anglaise à l'époque du colonialisme du 20e siècle constituaient une pseudo-science idéologiquement justifiée (et quand bien même ce le serait, ce n'est pas le cas du néo-eugénisme actuel), ce que tu ne démontres pas
"Harrison (2005) stresses that imperialism and the expansion of the empire had a crucial role in the development of scientific racism. This refers to the idea of using scientific observations, usually flawed, to justify racist attitudes and policies, and to allege the superiority of one race (usually European) above all others. Adas (2016) briefly describes the emergence of scientific racism in the early days of colonialism. Ethnologists, who according to Adas usually had no formal training, began to report on the different groups of people they encountered, and the observations they made were used to classify different races. This was an allegedly scientific process but as Adas points out, the classifications were usually hierarchical. This allows us to see the way in which science was used, straight from the beginning of the colonial period, to promote the superiority of the European colonisers and to establish a system of dominance which would last for hundreds of years.
Curtin’s 1960 paper ‘“Scientific” racism and the British theory of empire’ provides a comprehensive history of scientific racism, and thus it is a good starting point in the literature to examine this field. In the early days of colonialism, various Biblical arguments were used when debating racism and xenophobia, but it wasn’t until the latter half of the 18th century that ‘scientific’ arguments became popular. This coincided with the period when science began to gain more respect and be taken seriously. Curtin identifies that although many scientific justifications were made, the defining component was skin colour. When scientists attempted to classify and rank human races, there was much debate around the intricacies of this; where certain races should be placed, how distinct they were, and how much separation there should be. However, one aspect that was almost universally agreed upon was that lighter skinned humans were superior, and darker skinned humans inferior. Thus, when European scientists created a scale to classify humans, light skinned Europeans were placed at the top and darker skinned races were ranked lower.
This is an important point to note, as it clearly shows a blatant racist agenda at the heart of science in the colonial era. While scientists were perfectly happy to argue about their methods, it was taken for granted that white Europeans were superior, and there is no evidence of any consideration that this should not be the case."
https://www.gla.ac.uk/media/Media_834239_smxx.pdf
Et cet article ne fait que compiler des recherches et les synthétiser. Ce que j'ai dit était une évidence pour quiconque sait réfléchir mais apparemment, comme un zététicien, tu demanderais une source si je te disais qu'un ciel dégagé d'été est bleu.
et que Darwin était lui-même déjà partisan de certaines thèses eugénistes et racistes,
C'est pas comme si j'avais posté un podcast qui introduit l'histoire des thèses eugénistes et racistes en lien avec l'économie politique de l'empire anglais et qui rappelait que les thèses de Darwin n'apparaissent pas "ex nihilo" (je mets des guillemets parce que je me cite et je me cite parce que je l'ai déjà sur ce même topic, en réponse à l'un de tes posts).
au même titre en passant que l'ensemble des philosophes à travers l'histoire,
https://youtube.com/shorts/o4niiAKJ8hI?si=5aKQVVnqshlaeANf
y compris Kant que tu considères comme une autorité.
Kant adopta effectivement, pendant un temps, une défense du colonialisme et du racisme avant de changer radicalement de perspective dans les années 1790 à mesure que se développait son cosmopolitisme. Il faut lire, igo. Pas juste régurgiter ce dont tu as entendu parler. Lire.
https://philpapers.org/rec/KLETDO-2
Tout ramener à la matérialité, appliquer constamment ce biais de confirmation, comme si nous étions incapables de la moindre autonomie psychique, scientifique et rationnelle, voilà ce qui est fallacieux.
Ouais, cool, j'ai jamais dit ça. Marx non plus, d'ailleurs.
Les thèses de Bruce Gilley sont académiquement minoritaires, et ses idées, au même titre que celles de la sphère HBD, sont broyées et pratiquement passées sous silence dans l'académie (pourrait-on dire par la cathédrale, pour reprendre le concept des néoréactionnaires). Les partisans de l'HBD sont même persécutés, censurés et ont bien du mal à faire publier leurs travaux.
Tant mieux.
Même des transhumanistes et des rationalistes, plutôt de gauche et de la sphère de l'altruisme efficace, comme Nick Bostrom, pour prendre un scandale récent, subissent des représailles invraisemblables pour, en l'occurrence, avoir suggéré dans un mail vieux et personnel qui date de deux décennies que les noirs étaient tendanciellement moins intelligents que les blancs (ce que la littérature scientifique confirme abondamment).
Tant mieux.
Beaucoup, comme Scott Alexander, tiennent pour acquis ce fait sans jamais l'assumer publiquement. Tu n'as pas l'air de réaliser que tes idées marxisantes sont pratiquement dominantes idéologiquement tout en prenant la forme d'une néo-inquisition, et on ne saurait ouvrir un bouquin récent d'Oxford (je pense notamment aux VSI) sans trouver des dizaines de pages quasiment hors-sujet consacrées aux études décoloniales et aux biais induits par le suprémacisme occidental et patriarcal dans la science et la politique.
Rien à foutre.
De nos jours, le meilleur moyen d'être frappé d'anathème par les institutions intellectuelles est d'être héréditarien, paradoxal pour une société fondée sur le néolibéralisme et le darwinisme social ! D'ailleurs, quitte à rester sur une analyse matérialiste des rapports de pouvoir, je crois que la domination des idées constructivistes et antiracistes dans l'académie s'explique plutôt bien par le concept de léninisme biologique développé par Spandrell, ce qui renverse complètement ta perspective.
Ah, ça ne te suffit pas d'avoir atteint le fond, tu continues de creuser, hein ?
T'appelles ça carrément un "concept", ce minable épouvantail rhétorique ?
Non pas que je sois partisan de la néoréaction dans son ensemble (je trouve les idées de Yarvin assez adulescentes), je reconnais qu'on y trouve des analyses pertinentes. Nick Land lui-même, dont tu t'inspires en partie, fait partie de la néoréaction.
Ouais, Nick Land est devenu un vieil abruti raciste qui ne cesse de se planter dans tout ce qu'il prédit (voire le cas comique de son fameux bouquin qui ne surviendra jamais sur le Bitcoin). Ses derniers apports notables remontent à son blog qu'on trouve plus que sous la forme d'archives. Là encore, j'ai l'impression que tu cherches à te conforter dans une sorte de proximité idéologique avec des autorités au lieu d'examiner de manière critique leurs idées.
Pour finir, je dois admettre une erreur : en effet, les soviétiques n'ont pas fusillé tous les philosophes slaves et détruits se faisant la philosophie russe, ils se sont contentés pour la plupart de les expulser brutalement de leur pays, sans pouvoir emporter ni leurs affaires ni leurs ouvrages, par centaines, car ils avaient leurs propres idées qui n'entraient pas en concordance avec le totalitarisme idéologique antipluraliste du communisme soviétique. Quelle magnanimité !
C'est quand je lis tes tentatives assez pathétiques de verser dans le sarcasme que je regrette l'indulgence des soviétiques. Si ça avait pu t'indigner plus encore, ils auraient dû les fusiller.
Voilà ce qu'il résulte de la "critique radicale" que tu te plais à prôner (c'est pourtant toi qui parle de déontologisme, de respect de la subjectivité d'autrui et de l'importance qu'on devrait accorder à l'amour). Après tout, comment nier que des philosophes comme Berdiaev constituaient une menace existentielle pour l'URSS en construction ? Qui sait d'ailleurs s'ils n'étaient pas secrètement des agents du néolibéralisme ?
Berdiaev tenait des positions foncièrement anti-révolutionnaires et bourgeoises :
In the wake of the revolution of 1905-07, Berdyaev, along with other former Marxist intellectuals, began arguing ever more insistently that only individually transformative Chris- tianity could lead to the resolution of social problems. For example, in 1907 Berdyaev asserted that, ‘prayerfulness, inner communion (soedinennost’) with God should be carried over into social life, onto the path of history’, which required ‘the mystical act of self-renunciation’ from the believer. He equated the ‘ultimate surrender of the self into the will of God’ with ‘ultimate freedom’.
En gros, précisément l'usage de la religion comme mystification idéologique que Marx critiquait.
Mais t'inquiète, Bozo, c'est pas tout. Son discours lui aura valu une proximité avec la YMCA (une des nombreuses organisations de couverture de la CIA/OSS, rappelons-le) parce qu'il mettait justement l'accent sur la religion comme outil pour combattre le communisme. En somme, il était réellement un agent du néolibéralisme, de gré ou de force.
Lowrie was one of several YMCA secretaries who employed Berdyaev’s ideas in a religious struggle against atheism and communism, a struggle to sacralize society, that began before the Cold War and continued into it.17 Other key YMCA secretaries in this regard include, among others, Anderson, the Methodist Ethan T. Colton, Gustav Kullmann (a Swiss Reformed Christian who eventually converted to Orthodoxy), and the long-time head of what the YMCA called ‘the Russian Work’, John R. Mott, a well-connected Methodist who spoke extensively in the United States and overseas, and who shared Berdyaev’s belief in the necessity of Chris- tianity for positive social development.18 Berdyaev was not the only prominent Orthodox Russian to influence these mainline Protestants. A wider study could also take into account the influence of figures such as Fr Sergius Bulgakov (a close associate of Berdyaev before both were expelled from the Soviet Union), Fr Vasily Zenkovsky, Lev Zander, Fr Georges Florovsky, Georgy Fedotov, Mother Maria Skobtsova, Boris Vysheslavtsev, Metropolitan Eulogius, and others. Nor should it be forgotten that there were YMCA secretaries more sympathetic to the Soviet Union and suspicious of the Orthodox Church, such as Sherwood Eddy, Julius Hecker, and Jerome Davis.19 Yet, despite contending voices, Berdyaev served as senior editor of the Russian-language YMCA Press from 1923 until his death. Lowrie was also closely associated with the press, succeeding Anderson as its director in 1947.20 In his editorial capacity, Berdyaev certainly had the ear of the secretaries involved with the Russian Work, as well as a substantial influence over their reading on Russian matters and their interpretations of what they read.
Source : ‘A Christian solution to international tension’: Nikolai Berdyaev, the American YMCA, and Russian Orthodox influence on Western Christian anti-communism, c.1905-60
Oups. On dirait que t'aurais mieux fait de t'enfoncer profondément tes sarcasmes.
Ouais, ils ont vraiment été trop indulgents avec ce chien, finalement.
Concernant Taleb, puisque tu persistes à le citer : https://emilkirkegaard.dkk/en/2019/09/replies-to-taleb/
Aucune réfutation des critiques méthodologiques, que du verbiage et Taleb a déjà édité son article pour leur répondre (certaines de ces réponses n'existent plus que sous la forme d'archives... Bizarre ). Par ailleurs, la vidéo et l'article postés ne sont même pas pris en compte par ce lien qui compile ces articles à la con. Tu ne regardes pas ce que je t'envoie.
Maintenant, il serait intéressant de se rappeler qui - dans un élan de panique, probablement - a compilé ces articles torchés par des abrutis... Surprise ! Il s'agit d'un déchet fasciste, eugéniste et utilitariste (non, je ne parle pas de toi mais j'aurais pu) connu pour ses papiers pseudoscientifiques et son pseudo-journal scientifique (dont il écrit la majorité des articles, articles dans lesquels il se cite de très nombreuses fois comme sa propre référence, c'est dire le sérieux du type) dans lequel il partage des positions racistes, antisémites ou encore sexistes. C'est à ce bon vieux Emil Kierkegaard, à qui l'on doit des déclarations telles que :
"My remark was simply that if you have sex with someone [children] while they are asleep and somehow don’t wake up from it and they never discover it later somehow, it is not likely for there to be any causal effects on mental health. How would there be?"
Tu dois être d'accord parce que ça obéit aux critères d'une logique utilitariste comme la tienne, non ?
Mais c'est pas tout :
"However, incest does no harm nowadays and should therefore not be illegal. This I have written about before."
Là aussi, la fameuse logique utilitariste en action. Je suis vraiment ravi de voir qu'aux failles soulevées par Taleb, tu m'opposes des articles auxquels il a déjà répondu, compilé par une immense merde dont les idées sont très proches des tiennes (j'irai pas jusqu'à t'accuser de faire l'apologie de la pédocriminalité mais votre logique fallacieuse repose sur les mêmes fondations bancales et inhumaines).
Concernant les échecs des prédictions de Marx : https://socialdemocracy21stcentury.blogspot.com/2016/04/marxs-capital-volume-1-chapter-32.html
T'as déjà posté un article de ce blog et le clown qui les écrit se fait éviscérer en commentaires pour ses nombreuses erreurs et incompréhensions, j'ai pas besoin de faire quoi que ce soit.
Il te diras que ces chiffres sont issus de manipulations historiques, que Staline - le petit père des peuples - a fait ce qu'il a pu pour aider l'Ukraine à l'époque de la famine (provoquée par des causes naturelles) et te citeras des pseudo-historiens comme Grover Furr (curieux d'ailleurs que la CIA ne l'ai pas neutralisé).
Mais Bozo, t'as cité UNE MEUF QUI N'A MÊME PAS DE PHD et qui a été épinglée pour ses erreurs. De mon côté, je me réfère à un historien certes controversé mais qui a au moins le mérite de se fonder sur des archives et des sources directes. :rire
Pour revenir rapidement sur l'éthique, sur le rapport étroit que Kant aurait pu entretenir avec l'utilitarisme (du développeur de l'utilitarisme à deux niveaux) : https://ir101.co.uk/wp-content/uploads/2018/05/hare-1993-could-kant-have-been-a-utilitarian.pdf
"My aim in this paper is to ask a question, not to answer it. To answer it with confidence would require more concentrated study of Kant's text than I have yet had time for. I have read his main ethical works, and formed some tentative conclusions which I shall diffidently state."
Ptdr
Cependant, ce n'est pas parce qu'il existe une connivence entre une science et une domination politique que celle-ci doit être à rejeter complètement.
Quand elle se fonde plus sur des présupposés métaphysiques que sur une rigueur méthodique, si.
Il s'agissait à bien des égards d'un raisonnement proto-scientifique qui a par la suite été confirmé par le darwinisme, la génétique, etc.
Non.
qui se sont développés bien plus tard, d'autant que la défaite de certains peuples par d'autres ne s'explique pas toujours seulement par le hasard ou des spécificités géographiques ou climatiques (qui ont cela dit pu expliquer, par pression sélective, l'acquisition de certains traits avantageux par une ethnie par rapport à une autre).
Explications et hypothèses ad hoc, essaye encore. En fait, n'essaye pas, j'ai plus rien à te dire, Bozo.
les marxistes sont souvent obligés d'user de contorsions et d'acrobaties historiques pour essayer de créer un lien entre le fascisme, les américains et le néolibéralisme bourgeois
Tout ça est attesté et documenté, Bozo. M.ussolini était financé par Wall-Street, il a travaillé pour le renseignement britannique et il a été notamment financé par l'un des hommes les plus influents et riches de son époque, W.R Hearst. De même, après la seconde guerre mondiale, la CIA et l'OTAN entreprennent une multitude d'opérations qui visent à financer, appuyer et réhabiliter des groupes fascistes dans le cadre de la lutte contre le communisme : ça va de l'opération Gladio et la fameuse stratégie de la tension en passant par les nationalistes ukrainiens (des n.azis pro-Bandera) arrosés dès le début des années 1950 (et dont on peut établir une filiation avec Azov, par exemple).
Voilà, Bozo, c'est ici que notre discussion s'achève. Je vais évidemment pas lire le substack du déchet f.asciste (pardon, pléonasme) que tu as posté. Pas plus que les clowns qui espèrent déformer la pensée de Kant jusqu'à essayer de faire passer leur sentimentalisme envers les animaux pour une position éthique. Je n'ai rien appris. J'ai juste perdu beaucoup de temps et d'énergie à mettre en lumière la stupidité de tes propos et l'étendue de ton ignorance. En somme, je t'ai offert gracieusement une éducation que tu aurais pu obtenir par tes propres moyens si, au lieu d'adopter une vision du monde selon le pourcentage de personnes au haut QI qui y souscrivent, tu avais pris le temps de chercher, lire, critiquer.
Tu peux répondre ce que tu veux : tu as perdu. Rien ne sauvera les contradictions fondamentales que je viens de te renvoyer à la figure. Ton néo-eugénisme n'est que de la pensée magique, tu es fondamentalement immature donc tu espères naïvement que la science pourra effacer les tares de l'humain.
En trois mots : TOTAL COMMUNIST VICTORY.
PS :
Je te rappelles que tu n'as pris le temps de répondre à aucun d'entre-eux, si ce n'est celui sur le QI où ta réponse se limite à "ouais, cette critique se fonde sur un épouvantail rhétorique" alors qu'elle ne fait que refléter le consensus scientifique et qu'elle est largement acceptée par les psychologues et même par des mathématiciens : https://infoproc.blogspot.com/2013/04/myths-sisyphus-and-g.html
Ah ouais, un blogger tout à fait sérieux qui affirmait il y a plus de dix ans, je cite:
"Optimistically, we are only a decade away from genomic prediction of g scores (see Eric, why so gloomy?). The existence of such a predictor may allow us to finally push the boulder to the top, and keep it there."
On y est toujours pas. Et on y sera jamais.
Là encore, je n'ai aucun besoin de répondre directement à cet article puisque les commentaires offrent des réfutations claires auxquelles notre ami Steve ne répond pas directement ou qui l'amènent à botter en touche. Je pense à l'échange avec Joshua W. Burton qui lui répond sur des points techniques précis et clarifie donc la confusion de Hsu.
Mais bon, à force, on connaît les méthodes des marxistes qui se basent plus souvent sur l'invective et le biais de confirmation qu'une démarche honnête, ouverte et rigoureuse
On salue l'absence de biais de confirmation dans tes réponses quand tu te mets à citer des articles de blogs qui sont réfutés dans leurs propres commentaires, l'honnêteté de ta démarche quand tu cites des articles qui n'appuient même pas les points que tu tentes désespérément de me faire accepter, la rigueur qui t'amène à régurgiter ce que t'as entendu ou rapidement lu et accumuler le plus de noms à lâcher pour intimider ton interlocuteur et le laisser crouler sous une pile de références (comme si ça pouvait fonctionner sur moi ). Je te conseille de continuer tes petits discords de développement personnel entre losers dysgéniques... Pardon, eugénistes.
Deux de mes posts ont été supprimés presque instantanément.
Le premier est disponible ici :
https://jv
archive.com/forums/message/1259968561
Le deuxième n'a pas été sauvegardé. Voici ma réponse en intégralité, la partie manquante atteste notamment de ton incompréhension de ce qui constitue la déontologie, la morale kantienne et note d'autre erreurs et contradictions :
https://rentry.org/rizoe5nn
Tu es fini.
Mea culpa, j'ai cru que t'avais reposté le même article du même blog. C'était le même blog mais pas le même article. Aucune importance, Jehu a déjà démonté ses élucubrations et clarifié des points comme "the expropriators are expropriated" :
https://therealmovement.wordpress.com/2019/04/03/the-collapse-already-happened-adam/
J'enfonce le clou sur le frauduleux facteur g en citant Tel Yarkoni, un des chercheurs en neurosciences les plus importants actuellement :
As Cosma Shalizi notes, it also doesn’t tell you anything about heritability or malleability. The fact that we tend to think intelligence is highly heritable doesn’t provide any evidence in favor of a unitary underlying mechanism; it’s just as plausible to think that there are many, many individual abilities that contribute to complex cognitive behavior, all of which are also highly heritable individually. Similarly, there’s no reason to think our cognitive abilities would be any less or any more malleable depending on whether they reflect the operation of a single system or hundreds of variables. Regular physical exercise clearly improves people’s capacity to carry out all sorts of different activities, but that doesn’t mean you’re only training up a single physiological pathway when you exercise; a whole host of changes are taking place throughout your body.
So, assuming you buy the basic argument, where does that leave us? Depends. From a day-to-day standpoint, nothing changes. You can go on telling your friends that so-and-so is a terrific athlete but not the brightest crayon in the box, and your friends will go on understanding exactly what you meant. No one’s suggesting that intelligence isn’t stable and trait-like, just that, at the biological level, it isn’t really one stable trait.
The real impact of relaxing the view that g is a meaningful construct at the biological level, I think, will be in removing an artificial and overly restrictive constraint on researchers’ theorizing. The sense I get, having done some work on executive control, is that g is the 800-pound gorilla in the room: researchers interested in studying the neural bases of intelligence (or related constructs like executive or cognitive control) are always worrying about how their findings relate to g, and how to explain the fact that there might be dissociable neural correlates of different abilities (or even multiple independent contributions to fluid intelligence). To show you that I’m not making this concern up, and that it weighs heavily on many researchers, here’s a quote from the aforementioned and otherwise really excellent NRN paper by Deary et al reviewing recent findings on the neural bases of intelligence:
The neuroscience of intelligence is constrained by - and must explain - the following established facts about cognitive test performance: about half of the variance across varied cognitive tests is contained in general cognitive ability; much less variance is contained within broad domains of capability; there is some variance in specific abilities; and there are distinct ageing patterns for so-called fluid and crystallized aspects of cognitive ability.
The existence of g creates a complicated situation for neuroscience. The fact that g contributes substantial variance to all specific cognitive ability tests is generally thought to indicate that g contributes directly in some way to performance on those tests. That is, when domains of thinking skill (such as executive function and memory) or specific tasks (such as mental arithmetic and non-verbal reasoning on the Raven’s Progressive Matrices test) are studied, neuroscientists are observing brain activity related to g as well as the specific task activities. This undermines the ability to determine localized brain activities that are specific to the task at hand.
I hope I’ve convinced you by this point that the neuroscience of intelligence doesn’t have to explain why half of the variance is contained in general cognitive ability, because there’s no good evidence that there is such a thing as general cognitive ability (except in the descriptive psychometric sense, which carries no biological weight). Relaxing this artificial constraint would allow researchers to get on with the interesting and important business of identifying correlates (and potential causal determinants) of different cognitive abilities without having to worry about the relation of their finding to some Grand Theory of Intelligence. If you believe in g, you’re going to be at a complete loss to explain how researchers can continually identify new biological and genetic correlates of intelligence, and how the effect sizes could be so small (particularly at a genetic level, where no one’s identified a single polymorphism that accounts for more than a fraction of the observable variance in intelligence-the so called problem of “missing heritability”). But once you discard the fiction of g, you can take such findings in stride, and can set about the business of building integrative models that allow for and explicitly model the presence of multiple independent contributions to intelligence. And if studying the brain has taught us anything at all, it’s that the truth is inevitably more complicated than what we’d like to believe.
Allez, quelle déception, c'est comme ça que tu prétends me "secouer" ? Tu te vautres ou bien dans la sophistique, ou bien dans des arguments et du recrachage de cours de philosophie basiques que j'ai déjà vu des dizaines de fois, je vais me faire un plaisir de répondre à tout ça. Si tu avais pris un peu de temps pour consulter mes références tu aurais pris conscience du tort qu'il t'as pris de me prendre pour un con, en particulier sur Kant, comme si je n'avais pas déjà conscience de tout ce que tu évoques et que l'utilitarisme kantien développé par les auteurs que j'ai cité n'était pas une tentative de dépasser ces limites (un conseil, en passant : relis Schopenhauer, que tu méprises tant, tu me parles d'être muet comme une carpe face aux n.zis voir de leur fermer la porte au nez comme solution pour ne pas mentir, à croire que tu plaisantes si tu trouves ça crédible ).
Je vais fractionner mes réponses, étant donné la masse de texte à laquelle je vais devoir répondre, et je ne pense pas répondre dans le détail à tout, pour des raisons évidentes.
Première fournée, je ne sais pas si j'aurais le temps d'en faire d'autres aujourd'hui, mais je vais quand même éviter de te faire poiroter, par respect au cas où tu me lirais :
Qu'espères-tu accomplir avec un tel name-dropping ? Tu n'as pas lu Latour mais tu en as vaguement entendu parler. Assez pour réduire son travail à un relativisme épistémique alors que sa position s'est avérée plus nuancée et subtile au fil du temps. Prenons, parmi ceux que tu cites, l'exemple de Bas Van Fraassen. En étudiant son "volontarisme", il s'avère que non seulement sa défense de l'empirisme s'avère pauvre mais c'est bien chez lui qu'un relativisme épistémique se manifeste.
L'hôpital et la charité, tu m'accuses de faire du name-dropping en étant le premier à me conseiller d'un ton paternaliste tout un tas d'auteurs pour que je fasse "mûrir" mes positions, comme s'ils étaient des références absolues. Je n'ai fait que t'opposer d'autres auteurs que j'apprécie et qui tiennent une position plus réaliste épistémiquement. Je suis assez humble pour suspendre mon jugement en l'attente d'avancer dans mes lectures, ne t'attends pas à que je gobe tes idées relativistes et constructivistes sans leur opposer un regard critique et sans avoir pris le temps de les peser. Peut-être suis-je un demi-habile lorsque je m'attache plutôt au consensus scientifique sur des sujets que je maîtrise mal. Soit dit en passant, le relativisme n'est pas forcément péjoratif ou réducteur, tu as pu constater que j'ai cité bon nombre d'auteurs analytiques, et le relativisme n'est jamais qu'une position respectable (bien que controversée) parmi d'autres comme cela peut se constater sur les encyclopédies de philosophie analytique qui traitent du sujet.
Et quel superbe travail d'investigation ! C'est bien, tu as tapé "van fraassen relativism" sur Google, tu as cliqué sur le premier lien, et tu prétends maintenant juger pauvre ses positions (tu affirmes carrément avoir "étudié son volontarisme" !) en te basant sur le papier critique de Chakravartty (qui est un défenseur de la naturalisation de la métaphysique, donc du physicalisme scientiste, paradoxal de ta part de te baser sur un tel auteur, qui va à rebours de toutes tes positions épistémologiques et métaphysiques !) et qui ne se gêne pas pour qualifier van Frassen de relativiste (jugement critique et manifestement orienté), ce qui semble pour le moins dire douteux (je t'invite à consulter sa position sur la méthode scientifique, son réalisme à l'égard des observables et la page SEP dédiée au "constructive empiricism") et demeure en tout cas très éloigné d'un relativisme à la Feyerabend. Tu m'accuses de n'avoir pas lu Latour (ce que j'assume explicitement) et de l'avoir catégorisé en relativiste (ce qu'il accepte lui-même !) mais tu ne te gênes pas pour accuser un auteur que tu n'as pas lu (van Fraassen) de relativiste (terme qu'il récuse) sur la base de la critique d'un scientiste que tu n'as probablement pas lu non plus alors même qu'il est ton opposé philosophique. Après tout, pour être tout le temps sur l'invective, un ton professoral et sûr de lui, sans doute dois-tu mieux t'y connaître qu'eux et l'ensemble de leurs commentateurs ! N'est-ce pas là le comble de la cuistrerie ? À vouloir absolument montrer que je ne connais pas les auteurs que je cites, voilà dans quelle situation tu te retrouves. Tu n'as pas mieux sous la manche ? Pourquoi désirer à ce point m'enfoncer, quitte à employer ce genre de méthodes malhonnêtes ? N'est-ce pas toi qui prônais le respect de la subjectivité d'autrui ? Pour ma part, je n'ai pas de problèmes à reconnaître la pertinence et l'intelligence de certains de tes écrits, en témoigne toutes les fois où j'ai congratulé tes topics et les ai partagés à des gens., voilà qui témoigne d'un pluralisme pratique par opposition à l'exclusivisme marxiste-léniniste et à sa "critique radicale".
Toi, finalement, as-tu lu ces auteurs que tu cites ? Surtout, les as-tu compris ? As-tu pu faire l'examen critique de leurs travaux ? Tu t'es vraiment renseigné sur ce qu'on leur opposait ? J'en doute. Tes idées reposent sur - au mieux - un certain dogmatisme et - au pire - une profonde incompréhension des références que tu évoques, qu'elles soient scientifiques ou philosophiques.
Tu te fous de moi ? D'une part, tu ne connais sans doute aucun des auteurs que j'ai cité, car leurs positions sont contradictoires, ce qui m'empêcherait d'adhérer en même temps à leurs idées, ce qui réfute ton propos selon lequel j'y adhérerais dogmatiquement. D'autre part, je n'ai jamais affirmé qu'ils étaient mes références, mais que je les prenais au sérieux. Je n'ai jamais caché être dans une démarche ouverte et de recherche, ayant dit que je comptais lire Latour et les références que tu m'avais partagé. J'ai lu les auteurs que j'ai cité, pas tout leurs travaux bien sûr, et je n'ai pas prétendu avoir encore tout compris non plus (des écrits de philosophie des sciences appliquée à la mécanique quantique, ce n'est pas comme un roman). Le fait même que j'ai cité des auteurs opposés dans leurs thèses épistémologiques indique que je suis dans une démarche critique et de comparaison. Les empiristes constructifs et les réalistes structurels ontiques passent leur temps depuis ces vingts dernières années à se répondre et à se critiquer mutuellement. Tout ce que tu fais, c'est dresser un homme de paille pour mieux essayer de m'enfoncer, démarche agressive et malhonnête s'il en est. Enfin, ayant explicitement déclaré tendre vers le néokantisme, cela m'éloigne de fait des théories de van Fraassen ou de Ladyman.
J'en ai strictement rien à foutre des prédictions apocalyptiques de tes "économistes" occidentaux.
Tu montres encore une fois que tu ne sais pas de quoi tu parles. J'ai cité Louis Gave, et ses prédictions n'ont rien d'apocalyptiques puisqu'il recommande d'investir en Chine. Un peu d'humilité ne te ferait pas de mal, tu peux prendre exemple sur moi qui ai plusieurs fois pris la précaution de préciser que l'analyse de ces économistes n'était pas certaine ni que je l'a partageait nécessairement. Là où j'émets des doutes sur l'avenir de la Chine, qui ne sont ni foncièrement optimistes ni pessimistes, tu poses des certitudes sur la base d'un cherry picking d'articles et de données que n'importe quel macroéconomiste connaît déjà.
Tu parles de sanctions des USA envers la Chine comme si c'était surprenant. Je n'ai jamais nié que la Chine était une menace, et il est bien normal que les USA tâchent de préserver leur avance et leur statut de puissance dominante, c'est le principe de la guerre économique, d'autant que la Chine investit massivement dans l'espionnage industriel. En fait, on pourrait même retourner ta perspective, en suggérant que c'est plutôt la Chine qui est à la traîne : là où la démarche des USA est défensive, celle de la Chine est offensive, puisqu'ils essaient de rattraper leur retard en copiant la technologie occidentale.
Alors bonne nouvelle : on a actuellement une compréhension suffisamment poussée de la génétique et des statistiques pour déterminer que ton eugénisme n'est qu'une pseudoscience, évidemment fondée sur des postulats erronés, des connaissances obsolètes et surtout - surtout - une conception métaphysique.
Donc la sélection artificielle, le passage du loup au chien, les OGM, c'est de la pseudoscience ? Pourquoi pas de la science bourgeoise tant que tu y es, pour reprendre le terme de Staline. Tu me diras, peut-être était-ce l'oeuvre secrète des particules de Gould et de Lewontin en interaction dans l'air qui ont permises ces évolutions génétiques. Comme le disait Dawkins : l'eugénisme, on peut trouver ça immoral, mais ça marche. Affirmer le contraire est une absurdité empirique. Et puis, l'émergence du néo-eugénisme dans les milieux académiques, ça sortirait de nulle part ?
Ta source ? Une revue systématique de la littérature, le consensus sur le sujet parmi les biologiques... ? Ah non, un bouquin de presque 400 pages qui prétend défendre une perspective particulière et relativement novatrice de la biologie et de l'évolution, carrément. Ton bouquin s'adresse aux biologistes qui veulent débattre avec Dawkins et Pigliucci, pas à moi. Facile de se cacher derrière une autorité pareille, et d'autant plus hypocrite quand on accuse les autres de se cacher derrière un simple article... Ce n'est pas toi qui parlais de discussion, qu'il suffisait de d'échanger avec des mots ? Merci pour la référence nonobstant, elle ira enrichir ma liste consacrée à l'évolution, mais comme telle, comme critique de l'eugénisme, elle n'est pas recevable.
Et toi, quand c'est pas écrit par des n.azis, t'as du mal.
Quelle attaque honorable ! Dis-moi, parmi les auteurs sur lesquels je me base, lesquels sont n.zis ? Peut-être les néo-eugénistes actuels qui prônent l'administration d'ocytocine pour rendre les populations occidentales plus ouvertes à l'immigration ? Ou Bernard Sergent, sur lequel je m'appuie pour mes propos sur les Indo-Européens, qui s'était rallié à Mélenchon lors des présidentielles ? Ou peut-être encore Scott Alexander, qui accepte certaines positions HBD à l'égard du QI, qui est juif et qui envoie 10% de ses revenus aux charités en Afrique tous les mois ? Mes références ont l'air très biaisées, en effet, mais peut-être pas dans le sens que tu crois...
Allez, quelle déception, c'est comme ça que tu prétends me "secouer" ? Tu te vautres ou bien dans la sophistique, ou bien dans des arguments et du recrachage de cours de philosophie basiques que j'ai déjà vu des dizaines de fois, je vais me faire un plaisir de répondre à tout ça. Si tu avais pris un peu de temps pour consulter mes références tu aurais pris conscience du tort qu'il t'as pris de me prendre pour un con, en particulier sur Kant, comme si je n'avais pas déjà conscience de tout ce que tu évoques et que l'utilitarisme kantien développé par les auteurs que j'ai cité n'était pas une tentative de dépasser ces limites (un conseil, en passant : relis Schopenhauer, que tu méprises tant, tu me parles d'être muet comme une carpe face aux n.zis voir de leur fermer la porte au nez comme solution pour ne pas mentir, à croire que tu plaisantes si tu trouves ça crédible ).
Je vais fractionner mes réponses, étant donné la masse de texte à laquelle je vais devoir répondre, et je ne pense pas répondre dans le détail à tout, pour des raisons évidentes.
Première fournée, je ne sais pas si j'aurais le temps d'en faire d'autres aujourd'hui, mais je vais quand même éviter de te faire poiroter, par respect au cas où tu me lirais :
Qu'espères-tu accomplir avec un tel name-dropping ? Tu n'as pas lu Latour mais tu en as vaguement entendu parler. Assez pour réduire son travail à un relativisme épistémique alors que sa position s'est avérée plus nuancée et subtile au fil du temps. Prenons, parmi ceux que tu cites, l'exemple de Bas Van Fraassen. En étudiant son "volontarisme", il s'avère que non seulement sa défense de l'empirisme s'avère pauvre mais c'est bien chez lui qu'un relativisme épistémique se manifeste.
L'hôpital et la charité, tu m'accuses de faire du name-dropping en étant le premier à me conseiller d'un ton paternaliste tout un tas d'auteurs pour que je fasse "mûrir" mes positions, comme s'ils étaient des références absolues. Je n'ai fait que t'opposer d'autres auteurs que j'apprécie et qui tiennent une position plus réaliste épistémiquement. Je suis assez humble pour suspendre mon jugement en l'attente d'avancer dans mes lectures, ne t'attends pas à que je gobe tes idées relativistes et constructivistes sans leur opposer un regard critique et sans avoir pris le temps de les peser. Peut-être suis-je un demi-habile lorsque je m'attache plutôt au consensus scientifique sur des sujets que je maîtrise mal. Soit dit en passant, le relativisme n'est pas forcément péjoratif ou réducteur, tu as pu constater que j'ai cité bon nombre d'auteurs analytiques, et le relativisme n'est jamais qu'une position respectable (bien que controversée) parmi d'autres comme cela peut se constater sur les encyclopédies de philosophie analytique qui traitent du sujet.
Et quel superbe travail d'investigation ! C'est bien, tu as tapé "van fraassen relativism" sur Google, tu as cliqué sur le premier lien, et tu prétends maintenant juger pauvre ses positions (tu affirmes carrément avoir "étudié son volontarisme" !) en te basant sur le papier critique de Chakravartty (qui est un défenseur de la naturalisation de la métaphysique, donc du physicalisme scientiste, paradoxal de ta part de te baser sur un tel auteur, qui va à rebours de toutes tes positions épistémologiques et métaphysiques !) et qui ne se gêne pas pour qualifier van Frassen de relativiste (jugement critique et manifestement orienté), ce qui semble pour le moins dire douteux (je t'invite à consulter sa position sur la méthode scientifique, son réalisme à l'égard des observables et la page SEP dédiée au "constructive empiricism") et demeure en tout cas très éloigné d'un relativisme à la Feyerabend. Tu m'accuses de n'avoir pas lu Latour (ce que j'assume explicitement) et de l'avoir catégorisé en relativiste (ce qu'il accepte lui-même !) mais tu ne te gênes pas pour accuser un auteur que tu n'as pas lu (van Fraassen) de relativiste (terme qu'il récuse) sur la base de la critique d'un scientiste que tu n'as probablement pas lu non plus alors même qu'il est ton opposé philosophique. Après tout, pour être tout le temps sur l'invective, un ton professoral et sûr de lui, sans doute dois-tu mieux t'y connaître qu'eux et l'ensemble de leurs commentateurs ! N'est-ce pas là le comble de la cuistrerie ? À vouloir absolument montrer que je ne connais pas les auteurs que je cites, voilà dans quelle situation tu te retrouves. Tu n'as pas mieux sous la manche ? Pourquoi désirer à ce point m'enfoncer, quitte à employer ce genre de méthodes malhonnêtes ? N'est-ce pas toi qui prônais le respect de la subjectivité d'autrui ? Pour ma part, je n'ai pas de problèmes à reconnaître la pertinence et l'intelligence de certains de tes écrits, en témoigne toutes les fois où j'ai congratulé tes topics et les ai partagés à des gens, voilà qui témoigne d'un pluralisme pratique par opposition à l'exclusivisme marxiste-léniniste et à sa "critique radicale".
Toi, finalement, as-tu lu ces auteurs que tu cites ? Surtout, les as-tu compris ? As-tu pu faire l'examen critique de leurs travaux ? Tu t'es vraiment renseigné sur ce qu'on leur opposait ? J'en doute. Tes idées reposent sur - au mieux - un certain dogmatisme et - au pire - une profonde incompréhension des références que tu évoques, qu'elles soient scientifiques ou philosophiques.
Tu te fous de moi ? D'une part, tu ne connais sans doute aucun des auteurs que j'ai cité, car leurs positions sont contradictoires, ce qui m'empêcherait d'adhérer en même temps à leurs idées, ce qui réfute ton propos selon lequel j'y adhérerais dogmatiquement. D'autre part, je n'ai jamais affirmé qu'ils étaient mes références, mais que je les prenais au sérieux. Je n'ai jamais caché être dans une démarche ouverte et de recherche, ayant dit que je comptais lire Latour et les références que tu m'avais partagé. J'ai lu les auteurs que j'ai cité, pas tout leurs travaux bien sûr, et je n'ai pas prétendu avoir encore tout compris non plus (des écrits de philosophie des sciences appliquée à la mécanique quantique, ce n'est pas comme un roman). Le fait même que j'ai cité des auteurs opposés dans leurs thèses épistémologiques indique que je suis dans une démarche critique et de comparaison. Les empiristes constructifs et les réalistes structurels ontiques passent leur temps depuis ces vingts dernières années à se répondre et à se critiquer mutuellement. Tout ce que tu fais, c'est dresser un homme de paille pour mieux essayer de m'enfoncer, démarche agressive et malhonnête s'il en est. Enfin, ayant explicitement déclaré tendre vers le néokantisme, cela m'éloigne de fait des théories de van Fraassen ou de Ladyman.
J'en ai strictement rien à foutre des prédictions apocalyptiques de tes "économistes" occidentaux.
Tu montres encore une fois que tu ne sais pas de quoi tu parles. J'ai cité Louis Gave, et ses prédictions n'ont rien d'apocalyptiques puisqu'il recommande d'investir en Chine. Un peu d'humilité ne te ferait pas de mal, tu peux prendre exemple sur moi qui ai plusieurs fois pris la précaution de préciser que l'analyse de ces économistes n'était pas certaine ni que je l'a partageait nécessairement. Là où j'émets des doutes sur l'avenir de la Chine, qui ne sont ni foncièrement optimistes ni pessimistes, tu poses des certitudes sur la base d'un cherry picking d'articles et de données que n'importe quel macroéconomiste connaît déjà.
Tu parles de sanctions des USA envers la Chine comme si c'était surprenant. Je n'ai jamais nié que la Chine était une menace, et il est bien normal que les USA tâchent de préserver leur avance et leur statut de puissance dominante, c'est le principe de la guerre économique, d'autant que la Chine investit massivement dans l'espionnage industriel. En fait, on pourrait même retourner ta perspective, en suggérant que c'est plutôt la Chine qui est à la traîne : là où la démarche des USA est défensive, celle de la Chine est offensive, puisqu'ils essaient de rattraper leur retard en copiant la technologie occidentale.
Alors bonne nouvelle : on a actuellement une compréhension suffisamment poussée de la génétique et des statistiques pour déterminer que ton eugénisme n'est qu'une pseudoscience, évidemment fondée sur des postulats erronés, des connaissances obsolètes et surtout - surtout - une conception métaphysique.
Donc la sélection artificielle, le passage du loup au chien, les OGM, c'est de la pseudoscience ? Pourquoi pas de la science bourgeoise tant que tu y es, pour reprendre le terme de Lyssenko longtemps défendu par Staline. Tu me diras, peut-être était-ce l'œuvre secrète des particules de Gould et de Lewontin en interaction dans l'air qui ont permises ces évolutions génétiques. Comme le disait Dawkins : l'eugénisme, on peut trouver ça immoral, mais ça marche. Affirmer le contraire est une absurdité empirique. Et puis, l'émergence du néo-eugénisme dans les milieux académiques, ça sortirait de nulle part ?
Ta source ? Une revue systématique de la littérature, le consensus sur le sujet parmi les biologiques... ? Ah non, un bouquin de presque 400 pages qui prétend défendre une perspective particulière et relativement novatrice de la biologie et de l'évolution, carrément. Ton bouquin s'adresse aux biologistes qui veulent débattre avec Dawkins et Pigliucci, pas à moi. Facile de se cacher derrière une autorité pareille, et d'autant plus hypocrite quand on accuse les autres de se cacher derrière un simple article... Ce n'est pas toi qui parlais de discussion, qu'il suffisait de d'échanger avec des mots ? Merci pour la référence nonobstant, elle ira enrichir ma liste consacrée à l'évolution, mais comme telle, comme critique de l'eugénisme, elle n'est pas recevable.
Et toi, quand c'est pas écrit par des n.azis, t'as du mal.
Quelle attaque honorable ! Dis-moi, parmi les auteurs sur lesquels je me base, lesquels sont n.zis ? Peut-être les néo-eugénistes actuels qui prônent l'administration d'ocytocine pour rendre les populations occidentales plus ouvertes à l'immigration ? Ou Bernard Sergent, sur lequel je m'appuie pour mes propos sur les Indo-Européens, qui s'était rallié à Mélenchon lors des présidentielles ? Ou peut-être encore Scott Alexander, qui accepte certaines positions HBD à l'égard du QI, qui est juif et qui envoie 10% de ses revenus aux charités en Afrique tous les mois ? Mes références ont l'air très biaisées, en effet, mais peut-être pas dans le sens que tu crois...
J'en ai strictement rien à foutre des prédictions apocalyptiques de tes "économistes" occidentaux.
Tu montres encore une fois que tu ne sais pas de quoi tu parles. J'ai cité Louis Gave, et ses prédictions n'ont rien d'apocalyptiques puisqu'il recommande d'investir en Chine. Un peu d'humilité ne te ferait pas de mal, tu peux prendre exemple sur moi qui ai plusieurs fois pris la précaution de préciser que l'analyse de ces économistes n'était pas certaine ni que je l'a partageait nécessairement. Là où j'émets des doutes sur l'avenir de la Chine, qui ne sont ni foncièrement optimistes ni pessimistes, tu poses des certitudes sur la base d'un cherry picking d'articles et de données que n'importe quel macroéconomiste connaît déjà.
Tu parles de sanctions des USA envers la Chine comme si c'était surprenant. Je n'ai jamais nié que la Chine était une menace, et il est bien normal que les USA tâchent de préserver leur avance et leur statut de puissance dominante, c'est le principe de la guerre économique, d'autant que la Chine investit massivement dans l'espionnage industriel. En fait, on pourrait même retourner ta perspective, en suggérant que c'est plutôt la Chine qui est à la traîne : là où la démarche des USA est défensive, celle de la Chine est offensive, puisqu'ils essaient de rattraper leur retard en copiant la technologie occidentale.