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J'ai vécu à la campagne pendant un an. La vraie campagne.
Au début, c'est réjouissant. Le calme, l'espace, la Nature à portée de main.
Et puis on finit par s'emmerder terriblement et par considérer toute nuisance sonore et visuelle comme une agression.
Je me souviens de la fois où j'ai remis les pieds à Paris après ce séjour campagnard. J'étais presque pris de panique au milieu du tumulte urbain abominable.
A la campagne, on finit par s'enfermer sur soi-même, par tourner en rond sur les mêmes chemins, par croiser les mêmes têtes. On se ratatine. On devient vieux.
Je vis à Paris et je considère toute nuisance sonore des voisins comme une agression, ça me bouffe la vie
Qu'est ce que je donnerai pour avoir du calme chez moi
Crois-moi, aucune des situations extrêmes (Paris vs campagne profonde) n'est satisfaisante. L'idéal demeure une maison avec jardin dans une ville moyenne de province indépendante (c'est-à-dire qui ne pâtit pas de la proximité d'une métropole qui aspire tous les services, tous les commerces et tous les lieux de divertissements).
La Nature demeure proche mais on jouit aussi de ce qu'une ville peut offrir.
Il faut croire, d'ailleurs, que beaucoup de Français pensent ainsi, puisque les prix de l'immobilier dans les villes moyennes a explosé en 10 ans.
Tout est en train de se faire aspirer par Paris. De l'ouest à l'est, l'électrification des lignes et les TGV font que tu mets autant de temps à aller de Paris à la banlieue parisienne que d'aller du Mans à Paris, de Trouville à Paris, de Reims à Paris.
La crise sanitaire va profondément reconfigurer les mobilités de travail. Le coût de l'immobilier va devenir infernal partout, et le bruit sera exporté des métropoles.