Le 05 mai 2021 à 11:37:31 : Regardez ça..https://image.noelshack.com/fichiers/2021/18/3/1620207428-dqdxcwxwcwcxwc.pnghttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/18/3/1620207433-dqdscxwcxwcwx.png
Officiellement, l'empire était toujours une république, et l'empereur est censé être approuvé par plébiscite, un peu comme l'empire romain, d'une certaine manière
Le 05 mai 2021 à 09:13:51 : C'est qui ? Aaaah celui qui a laisser la France quasi ruiné et meurtri par la guerre derrière luihttps://image.noelshack.com/fichiers/2018/37/4/1536838857-gobelins-multi.png
Une orthographe à en faire pâlir les plus grands érudits
Le Code Civil, les Préfets, les Départements, le Conseil d'État, la reconnaissance de citoyenneté française sans distinction de religion ou d'origine ... M'est avis que tu n'as jamais entendu parler de tout ça et que tu répètes bêtement ce qu'on t'a soufflé, mais éduque toi un peu
Tiens ça prend une heure de demi et t'en apprendras bien plus qu'en faisant deux sessions de Fifa Et go 15-18 aussi
Rien de bon en somme, sauf peut-être le code civil qui est à relativiser...
Il a fait passer les réformes mais c'est pas lui qui les a écrit ou quoi . A les entendre il a écrit le code civil etc.
Alors en faite si c'est lui qui a écrit le code civil...et le reste beaucoup sont ces idées personnelles. Tu ne peux accuser quelqu'un d'autoritarisme et dire en même temps que les lois passé sous son régime ne sont pas de lui
Portalis, Maleville, Tronchet, Préameneu. C'est eux les auteurs de la codification.
Thierry LENTZ "le Grand Consulat" pages 636 et 637
"Voici le monument des monuments, celui qui, sans doute pèse le plus lourd au crédit personnel de Bonaparte et, plus largement, du Consulat. Celui dont le bénéfice est le moins disputé, même par leurs adversaires. "Le code est inséparable de la personne de Bonaparte, précise Jean Charbonnier. Il nous en est resté un amalgame scolaire. Que pèsent, après cela, les études érudites ? [...]. C'est qu'il est deux façons d'être l'auteur d'un code : le faire ou le faire faire [....] Pour légiférer, il n'est pas besoin de beaucoup d'intelligence : tout est donné par les précédents du passé et les demandes d'un présent où s'amorce le futur. Seulement, il faut y appliquer beaucoup de volonté."
Dans ce domaine comme dans tant d'autres, ce sont là fermeté et l'opiniâtreté du Premier consul qui permirent de surmonter les obstacles (techniques ou politique) et d'aboutir. Car même si Bonaparte participa à cinquante-sept des cent deux séances que le Conseil d'État consacra au grand œuvre, il n'en fut ni l'inspirateur ni le rédacteur. Son nom est pourtant indissociable du Code civil : "Il eut un rôle essentiel de catalyseur. S'il n'était pas capable de soutenir une discussion juridique, en revanche, il retrouvait son autorité dans la direction des débats, il empêchait ceux-ci de s'enliser, il obligeait à trancher, à avancer [...]. Il est certain que, sans sa volonté présente, jamais ce [...] Projet n'eût abouti".
Napoleon est-il intervenu dans la rédaction du code civil ?
Quatre années sont nécessaires à la rédaction et à l'adoption du code civil. De 1800 a 1804, Napoleon s'implique personnellement dans ce travail, non pas tant en intervenant sur le fond qu'en donnant les moyens aux juriste de mener à bien leur mission, mettant sa propre énergie et son autorité au service de grand œuvre.
La rédaction du code proprement dit est un travail collectif. Si le deuxième consul cambaceres, et une commission de quatre conseiller d'État en sont les maîtres d'oeuvre, la consultation initiale est très large. Une première ébauche est adressée, pour avis, au tribunal de cassation et au tribunaux d'appel, puis les centaines de remarques et suggestions des magistrats sont compilé et mises à la disposition du conseil d'État.
Au sein de la haute assemblée, une nouvelle commission prépare alors des morceaux de textes revus et corrigés qui sont soumis au fur et à mesure à la discussion de l'Assemblée plénière. Cent sept séances sont consacrés à cet examen. Napoleon est alors directement concerné par la rédaction puisqu'il en préside 55. Il participe à la discussion et tranche, conformément à son rôle, lorsque aucun consensus ne se dégage.
Le débat le plus célèbre auquel il prend part - et dont les résultats seront ensuite montés en épingle - est celui concernant le statut des femmes. Le chef de l'état a influé sur le décision de renforcer les règles de soumission de la fille a son père et de la femme mariés à son époux, se positionnant alors simplement en hommes de son temps.
Après son adoption par le conseil d'État, le projet est envoyé au tribunat qui en commence l'examen en décembre 1801. Le gouvernement doit lutter âprement pour faire adopter son texte. Après le rejet de plusieurs titres. Le projet est ensuite transmis à la seconde assemblée, le corps législatif, où se produit le même phénomène. Les opposition politique s'exacerbent, tant en raison des choix de fond que de la bonne occasion représentée par ces discussions pour guerroyer avec un premier consul qui vient de négocier le concordat et s'apprête à amnistier les émigrés.
Il s'agit de "politique politicienne" en quelques sortes, bien plus que d'une bataille d'idée. Las de ces résistance, Bonaparte fait procéder l'épuration des chambres, avec la complicité du sénat, troisième chambre qui n'a que des compétences constitutionnelle. Après ce "coup d'état parlementaire" Le gouvernement confié l'examen du projet à une commission "mixte" dirigé par cambaceres et composé de tribun et de législateur.
Les désaccords sont ainsi aplanis hors des séances plénières et publique. Toujours en signe d'apaisement, la procédure est modifié : au lieu de voter le code en bloc, celui-ci est divisé en trente-six loi qui sont votées l'une après l'autre. Elles sont promulguées entre mars 1803 et mars 1804, avant d'être réuni en un ouvrage unique : le code civil des français, devenu le code Napoléon en 1807.
Extrait de Napoleon en 100 question de Thierry lentz.
La postérité du code, on le doit à Napoléon via ses conquêtes : "Le code civil du Consulat - devenu "code Napoléon" en 1807 - n'en est pas moins resté le fondement de la vie sociale de centaines de millions d'hommes et de femmes dans le monde pendant deux siècles. Ce fut le cas en France, où il a très peu évolué jusqu'en 1960 avant de connaître de nombreuses réformes, sans que fussent abandonnés les grands principes applicables à la famille ou à la propriété. Mais rappelons qu'il a été en vigueur en Belgique, au Luxembourg, sur la rive gauche du Rhin et en Allemagne du nord, en Pologne et en suisse. Après la chute de Napoléon, aucun de ces pays n'est revenu sur son application avant des décennies : la Prusse ne l'a modifié qu'en 1900 et la suisse en 1907. Ailleurs, il a servi de modèle en Roumanie, en Espagne, au Portugal, à Haïti, en Uruguay, en Argentine. Même le Japon faillit en faire l'expérience en 1890, avant de se contenter de s'en inspirer."
Source : "Le grand Consulat" de Thierry lentz
Cet historien qui plie le topichttps://image.noelshack.com/fichiers/2016/26/1467335935-jesus1.png On peut débattre avec les gens qui souhaitent cultiver. Tant pis pour les autres. Entre Thierry Lentz, Jean Tulard, Castelot et Konbini/slate j'ai fait le choix de où je me cultiverai https://image.noelshack.com/fichiers/2017/14/1491644193-nbj.png
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