Le 19 mars 2021 à 15:21:42 SiropourIatoux a écrit :
La majorité c'est des conneries que j'ai fait quand j'étais gamin.
Un jour, au lieu d'aller au karaté, avec un pote on est allé se balader dans un petit quartier bourgeois pour faire de la luge sur skate (on se mettait à deux sur le skate on dévalait les pentes). Sauf qu'en haut de la pente, y'avait un magnifique alignement de poubelles de recyclage de platique qui étaient blindées de bouteilles. Avec mon pote, sans même échanger un mot, on a renversé les poubelles et les bouteilles ont commencées à dévaler la pente.
Vous voyez la scène d'Indiana Jones où il est poursuivit par une immense boule en pierre? Bah c'était pareil. Sauf qu'à la place t'avais deux gogoles en kimono et ceinture orange en train de dévaler la pente sur un skate en hurlant, poursuivit par une avalanche de bouteilles en plastique.
Je me souviens encore du bruit des bouteilles bordel, et du vieux voisin qui nous hurlait dessus, à raison, qu'on était des petits cons.
Une plus récente sinon, et j'en ai encore terriblement honte:
On était en soirée avec quasiment tous mes collègues, dont toutes les jolies meufs. La soirée se passe super bien, on rigole bien, on boit et je danse même avec une 10/10 et une autre fille pas mal non plus me mange du regard. Bref, je me sens frais.
Sauf qu'au bout d'un moment, l'alcool commence à prendre le contrôle de mon corps, je deviens spectateur de mes actions: j'agis puis je réfléchis mais j'ai toujours cette petite voix dans ma tête qui arrive à me stopper heureusement.
Puis l'organisateur de la soirée, un pote qui danse extrêmement bien, commence à nous montrer ses talents, on est tous en cercle autour de lui en train de l'acclamer et ce con se met à danser de manière chelou au ras du sol, le cul légèrement bombé.
J'ai aucune explication sur ce qu'il s'est passé, mais en un éclair j'étais en train de l'enculer.
Je me suis jeté sur lui et j'ai commencé à lui mettre des coups de reins vener, pour rire. C'est un très bon pote et c'est le premier à taper ce genre de délire beauf, mais quand on fait des soirées chez lui quoi sauf que moi, imbibé comme j'étais, j'ai juste pas réfléchis.
Tous mes collègues ont hurlé "Oh naaaaaaan" le DJ a coupé la musique, et j'ai dû faire face aux regards de jugement dans un silence religieux. Pire malaise de ma vie, je sais même pas pourquoi j'ai fait ça.
Mon sourire d'imbécile heureux s'est effacé, j'ai regardé un de mes potes et je lui ai dit, la gorge serrée, "On rentre?" et il m'a dit "oui, c'est mieux"
A part mes potes proches, personne ne m'en a jamais reparlé mais j'ai eu envie de disparaitre de la surface de la terre. Les gens me prenaient pour un mec charismatique, assez sérieux mais drôle et là j'étais juste devenu un gros beauf.