Le 06 octobre 2020 à 17:30:06 Ludo6464 a écrit :
Le 06 octobre 2020 à 17:28:52 K-Sirox-X a écrit :
Le 06 octobre 2020 à 17:27:25 Ludo6464 a écrit :
La réalité implacable des chiffres
Assez hallucinant de se dire qu'on baise beaucoup moins que nos ancêtres alors qu'il y a eu une "libération" sexuelle
les hommes baisent moins que nos ancêtres hommes
pour les femmes c'est autre chose
Effectivement, en fait c'est plus une libéralisation qu'une libération à proprement parler
"Dans un système économique où le licenciement est prohibé, chacun réussit plus ou moins à trouver sa place. Dans un système sexuel ou l’adultère est prohibé, chacun réussit plus ou moins à trouver son compagnon de lit. En système économique parfaitement libéral, certains accumulent des fortunes considérables ; d’autres croupissent dans le chômage et la misère. En système sexuel parfaitement libéral, certains ont une vie érotique variée et excitante ; d’autres sont réduits à la masturbation et la solitude. Le libéralisme économique, c’est l’extension du domaine de la lutte, son extension à tous les âges de la vie et à toutes les classes de la société. De même, le libéralisme sexuel, c’est l’extension du domaine de la lutte, son extension à tous les âges de la vie et à toutes les classes de la société."
Extension du domaine de la lutte, Michel Houellebecq
Le coefficient de Gini est l'un des outils dont se servent les économistes pour étudier les inégalités.
De courageux data nerds ont voulu calculer les coefficients de Gini de « l'économie » amoureuse. Pour les hétérosexuels, cela revient en réalité à calculer deux coefficients de Gini : un pour les hommes et un autre pour les femmes. De fait, les hommes et les femmes hétérosexuels occupent fondamentalement deux « économies » ou « mondes » distincts, les hommes ne se faisant concurrence que pour les femmes et les femmes pour les hommes.
Si toutes les femmes considéraient tous les hommes comme aussi séduisants les uns que les autres, l'économie masculine des relations amoureuses aurait un coefficient de Gini de 0. Si tous les hommes considéraient une seule femme comme séduisante et toutes les autres comme repoussantes, l'économie féminine des relations amoureuses aurait un coefficient de Gini proche de 1.
Et attention, le verdict :
Les femmes hétérosexuelles connaissent un coefficient de Gini de 0,324, tandis que celui des hommes hétérosexuels est beaucoup plus élevé, à 0,542.
Si la situation des femmes ressemble à une économie où il y a des pauvres, des classes moyennes et des millionnaires, celle des hommes est plus proche d'un monde composé d'un petit îlot de super-milliardaires entouré d'un océan de nécessiteux.
Sources :
https://www.lepoint.fr/debats/l-inegalite-de-beaute-la-grande-oubliee-25-05-2019-2314995_2.php
https://quillette.com/2019/03/12/attraction-inequality-and-the-dating-economy/