VirginiteAnale6
2023-09-08 19:43:09
C'était une réunion collective à la maison départementale de ma ville.
J'ai été convoqué car je me retrouve en ayant fini mes études d'ingénieurs avec du retard. Je compte les reprendre en alternance en IAE pour une double compétence à la rentrée donc si tout se passe bien je ne serais plus bénéficiaire d'ici peu, en alternance comme ça je ne dépends de personne.
Cette réunion a complètement changer mon point de vue sur la question du RSA et des aides sociales.
Je pensais avec arrogance que c'était des gens fainéants qui profitait du système mais pas vraiment.
La présentation et l'équipe organisatrice de la réunion
Déjà on est 25 bénéficiaires dans une salle, une présentation de 20 min qui explique les engagements et les devoirs du bénéficiaire du RSA,comme venir au convocation. Les intervenantes parle uniquement des devoirs, mais pas des droits, pour ça chacun devra se débrouiller. La présentation est de piètre qualité, pas digne de personnes qui ont le bac ou fait des études supérieures, et ont accès à ce genre de poste, qui sont des pures planques.
Ensuite on doit passer des entretiens individuels, chacun doit attendre sont tour, certains n'attendront pas et d'autres attendront 2 heures, alors qu'ils auraient pu être convoquer plus tard mais on préfère les faire attendre pour rien, perso j'attends 30 min que je passe sur le forom je m'en sors bien. Je soupçonne que la manoeuvre soit effectué uniquement pour humilier les bénéficiaires, mélanger à de l'imcompétence de la part de l'équipe, uniquement composée de femmes.
En observant l'équipe je dirais que la majorité ont tout de même l'air assez tranquille, et le reste à l'air de juger et dégage quelques choses de malsain.
Les bénéficiaires
Déja première chose qui détonnent, il n'y a quasi que des blancs qui présentent bien dans la salle. Il y avait seulement 3 personnes typés dans la salle et peut-être même que certains étaient européens, ce qui fait 12 pourcent de la population. Ça casse un peu les clichés.
Ensuite un quart de la salle est composés de vieux, clairement des personnes qui auraient du mal à trouvé du travail même en étant pleins de bonne volonté. Qui va embaucher un ouvrier qui a 60 ans ?
Un autre quart est composé de femmes dans la quarantaine ou cinquantaine. De grandes chances que ce soit des mères qui gardent leurs enfants, donc clairement leur conditions familiales fait qu'elles ne peuvent pas travailler de manière que ce soit rentable pour elle. Et je pense qu'il y en a aussi qui ont "sacrifiés" leurs carrières pour garder leurs enfants, j'ai déjà entendu ailleurs que certaines sont obligés d'arrêter de travailler car leur enfant est handicapé et que ça empêche tout.
Une partie est composé de poètes et d'artistes clairement, le genre de personnes à boire de la chouffe, un peu timide, discret. Clairement des personnes isolés, je pense qu'ils faut soient les laisser tranquille, soit leurs proposés un accompagnement au psychologue pour les aider à reprendre confiance en eux et s'ouvrir.
Une partie de "cassos", ils ne sont pas méchant en soit. Mais leur manière de parler, se comporter font que malheureusement ils sont remarqués et déclassés tout de suite. Aussi je pense qu'un patron préférerais avoir personne que de les avoir comme employé. Je pense que ce sont des personnes avec un potentiel mais qui sont trop imprégnés de manière et comportement qui les déserve.
En dernier des jeunes en transition (professionnelle bien sûr, pas de genre )
Des jeunes comme moi qui se retrouve aux RSA car il y a eu un contretemps dans leurs études, ou qu'ils n'ont pas trouvés de travail immédiatement. Généralement ils sont au RSA quelques mois pas plus.
Mon entretien individuelle
J'en parle vite fait pour ceux qui se pose la question, mais la conseillère à juste remplie un document avec moi, je lui ai expliqué mon projet, et voyant que je savais ce que je faisais elle m'a laissé partir assez vite. Elle n'a pas été dérangé par le fait que je ne soit même plus inscrit à pôle emploi.
Conclusion
Je pense que la plupart des gens qui sont au RSA n'y sont clairement pas par choix. Ils ont soient des contraintes qui les empêches de travailler, soit des blocages externes sociétaux, soit internes psychologiques. Clairement des gens qu'ils ne seraient pas intéressant pour la société de faire travailler. Il serait plus intéressant de leur proposer un vrai accompagnement pour effacer ces blocages.
Je pense que la volonté de supprimer le RSA ou imposer des heures de travail seraient totalement contre productifs. Je sais que même si je m'en sors et n'en bénéficie plus dans quelques mois si Dieu le veut, je serais du même avis. Donc je ne dis pas ça car je suis dans cette situation.
Je pense que ça n'apporterait pas de valeur à la société, compliquerait le travail des employés qui feraient de la garderie, ou augmenterais le nombre de sdf ce qui n'est pas une bonne chose pour la société.
En ouverture je pense qu'on peut par contre questionner l'utilité d'une bonne partie des agents administratifs qui n'apportent en réalité pas de valeurs, et qui je le rappel coûte au moins trois fois plus cher qu'un RSAiste.
Et je pose la même question au sujet des différents hommes politiques, en particulier les élus locaux qui font des copinage divers avec des amis, par exemple pour des chantiers publics.
Les polémiques sur le RSA et les aides sociales me semble surtout être une diversion habile montée par les parasites d'en haut de la société pour égarer la classe moyenne qui se cherche un bouc émissaire à son exploitation par les classe supérieures de ce pays.
Cette expérience, même si elle est difficile, m'a permis d'être moins arrogant et plus empathique envers les personnes en difficulté, et de mieux les comprendre.