Un taré a mis la douille aux forces de l’ordre

ShimaSaito13
2022-07-07 08:23:14

Ayaaa :rire:
Mais ce genre de mec, faut vraiment les engager, comme le suédois mythomane qui travaillais dans les hautes sphères de l'OTAN avant d'être démasqué.

BGY000
2022-07-07 08:24:01

Le 07 juillet 2022 à 08:23:14 :
Ayaaa :rire:
Mais ce genre de mec, faut vraiment les engager, comme le suédois mythomane qui travaillais dans les hautes sphères de l'OTAN avant d'être démasqué.

Ayaaa t’as réussi à lire l’article ?

Ekow-Sy
2022-07-07 08:24:30

Ayaaaa ce génie

AntoineForum148
2022-07-07 08:24:50

Le 07 juillet 2022 à 08:24:30 :
Ayaaaa ce génie

Ce n'est pas un génie vu qu'il s'est fait prendre

Ekow-Sy
2022-07-07 08:25:27

Le 07 juillet 2022 à 08:24:50 :

Le 07 juillet 2022 à 08:24:30 :
Ayaaaa ce génie

Ce n'est pas un génie vu qu'il s'est fait prendre

D’avoir réussi à le faire à plusieurs reprise, tu finis toujours par te faire prendre hein.

AntoineForum148
2022-07-07 08:26:32

Le 07 juillet 2022 à 08:25:27 :

Le 07 juillet 2022 à 08:24:50 :

Le 07 juillet 2022 à 08:24:30 :
Ayaaaa ce génie

Ce n'est pas un génie vu qu'il s'est fait prendre

D’avoir réussi à le faire à plusieurs reprise, tu finis toujours par te faire prendre hein.

Les VRAIS génies ne se font pas prendre

Irrlicheter
2022-07-07 08:28:14

À 12h40, il est interpellé. Lors de la palpation, les policiers découvrent qu’à la place de l’arme de service se trouvait en réalité une enceinte musicale.

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/19/1494632861-risitas-disco.png

BGY000
2022-07-07 08:28:34

Le 07 juillet 2022 à 08:26:32 :

Le 07 juillet 2022 à 08:25:27 :

Le 07 juillet 2022 à 08:24:50 :

Le 07 juillet 2022 à 08:24:30 :
Ayaaaa ce génie

Ce n'est pas un génie vu qu'il s'est fait prendre

D’avoir réussi à le faire à plusieurs reprise, tu finis toujours par te faire prendre hein.

Les VRAIS génies ne se font pas prendre

Cest vrai que c’est du génie de vouloir « se faire pousser le papy brossard » hein AntoineRectum :)

BGY000
2022-07-07 08:29:28

Le 07 juillet 2022 à 08:28:14 :

À 12h40, il est interpellé. Lors de la palpation, les policiers découvrent qu’à la place de l’arme de service se trouvait en réalité une enceinte musicale.

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/19/1494632861-risitas-disco.png

Ayaa nn tu deconnes :rire:
Met l’article en entier khey

panobouftout
2022-07-07 08:30:07

C'est des génies incompris, comme le mec qui est devenu directeur de airfrance sans diplome

panobouftout
2022-07-07 08:30:53

balancé par son ex alors que tout été nickel, l'entreprise faisait des bons chiffres

Irrlicheter
2022-07-07 08:31:24

Le 07 juillet 2022 à 08:29:28 :

Le 07 juillet 2022 à 08:28:14 :

À 12h40, il est interpellé. Lors de la palpation, les policiers découvrent qu’à la place de l’arme de service se trouvait en réalité une enceinte musicale.

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/19/1494632861-risitas-disco.png

Ayaa nn tu deconnes :rire:
Met l’article en entier khey

Ce (vrai) gardien de la paix l’avoue un peu en rougissant : « Il n’était vraiment pas mauvais, limite meilleur que certains d’entre nous. » Gros embarras dans les rangs de la police, près d’une semaine après l’interpellation de Samy, un usurpateur qui a réussi l’exploit de participer dans Paris à une demi-douzaine de patrouilles.

Ce jeune d’Argenteuil (Val-d’Oise), âgé de 21 ans, devait être jugé en comparution immédiate « des chefs de dénonciation mensongère à une autorité judiciaire ou administrative entraînant des recherches inutiles, usurpation de titre, diplôme ou droit et d’immixtion dans la fonction publique commises les 25 et 26 juin », nous précise une source judiciaire, confirmant une information d’Actu 17.

Samy « a été placé en détention provisoire jusqu’à l’audience de renvoi prévue en août », ajoute le magistrat. D’après une autre source, le faux policier était déjà connu pour des faits similaires, notamment pour s’être fait passer pour un fonctionnaire de la brigade des réseaux ferrés ou un contrôleur de train. Le mythomane avait d’autre part été impliqué dans une affaire d’escroquerie. « Là, il n’y a pas de préjudice matériel mais on passe un peu pour des cons », grimace un brigadier.
Même un commissaire a été berné

D’après la préfecture de police, une enquête interne a ainsi été ouverte. Dès le placement en garde à vue, un message avait été envoyé à tous les fonctionnaires de région parisienne pour qu’ils se manifestent auprès du commissariat du XVIIIe où l’usurpateur a finalement été confondu.

« Quand on a reçu la photo du gars, honnêtement, on était un peu penauds », soupire un fonctionnaire. Dans le téléphone du mis en cause, les enquêteurs ont retrouvé les numéros de nombreux policiers de Paris et notamment d’un commissaire de nuit. Ils doivent tous être entendus par le service de déontologie.

Sur sa page de réseau social professionnel, Samy se déclare toujours fonctionnaire à la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) du Val-d’Oise. Un organisme où travaillent principalement des éducateurs spécialisés mais pas de policiers. C’est aussi avec cette qualité qu’il avait l’habitude de se présenter dans quelques commissariats parisiens. Avec une légère nuance. Il se disait « collègue » affecté à la PJJ. « Déjà, il le disait vite, argumente un gradé. Ce qui fait que des collègues pensaient qu’il était de la PJ (police judiciaire). Et puis surtout, il connaissait tout le vocabulaire de la police. Franchement, il faisait vraiment bien illusion. »
Les questions fusent dans la voiture de patrouille

Selon nos informations, le dimanche 26 juin, vers 11 heures, le « collègue de la PJJ » se présente aux enquêteurs du commissariat du XVIIIe accompagné du planton. Ce dernier n’a aucune raison de se méfier. Samy vient d’être déposé par un équipage du XIe. Plus tôt dans la matinée, il a (vraiment) patrouillé dans cet arrondissement pour rechercher un prénommé Youssef, dont il livre maintenant l’identité complète, façon fonctionnaire zélé. Apparemment, le jeune en question se trouverait à présent du côté de Barbès, d’après un tuyau, dit-il, « du GPSR » (la sûreté de la RATP). Samy a donc besoin de l’aide de ses collègues.

Un premier fonctionnaire lui demande son grade. « Gardien de la paix », répond Samy, mythomane mais pas mégalomane. Et le voilà avec des vrais policiers du XVIIIe à patrouiller dans le quartier de la butte Montmartre. S’il aperçoit le fameux Youssef, il faut le contrôler, prévient l’usurpateur.

Dans la voiture, une discussion s’engage. On ne sait pas à cet instant précis si les vrais policiers ont des doutes. Mais les questions fusent. L’un d’entre eux lui demande de quelle promotion il est. « 260e », n’hésite pas Samy. Il était à l’école des gardiens de la paix de Sens (Yonne), où il a suivi une formation spéciale d’éducateur spécialisé, bidonne-t-il. Il a intégré directement la PJJ. Pas de Youssef à l’horizon. L’équipage part s’acheter à déjeuner et direction la salle de repos.
Pause déjeuner fatale

Un fonctionnaire, qui a la puce à l’oreille, demande en passant à un collègue s’il y a bien une formation éducateur spécialisé à l’école de Sens. Pas à sa connaissance. Bizarre. Pourtant, Samy a l’air tellement sûr de lui. En voyant arriver un équipage de la brigade anticriminalité (BAC), il s’exclame : « Ah mais il y a une BAC de disponible ! On m’avait pourtant dit que non, en plus les instructions de notre major étaient claires. » Un autre gardien de la paix vient souffler à ses collègues que Samy, à son arrivée, portait une bombe lacrymogène à sa sacoche. L’un des policiers s’isole pour passer un coup de fil à l’école de Sens.

Pas de formation d’éducateur spécialisé. Il ne dit rien et rejoint tout le monde à la pause déjeuner. Il voit Samy manger tranquillement. Un détail l’intrigue. Malgré la chaleur, c’est le seul à garder sa veste. Sur le côté droit, une forme qui laisse à penser qu’il est armé. À gauche, une autre protubérance, là où doit logiquement se trouver le bâton télescopique. Avalanche de questions. « Tu es armé ? » « Non mais on nous en donne quand on va sur des perquisitions », bredouille l’usurpateur. « T’as ta carte professionnelle ? » « Non, on ne nous en a pas donné à l’école. » Ça ne sent pas bon pour Samy.
Une enceinte musicale à la place de l’arme de service

« T’es vraiment policier ? » finit par lui demander un fonctionnaire. « Pas exactement », suffoque l’intéressé. La question sur son numéro de matricule dissipe les derniers doutes. De toute façon, un autre policier a une révélation. C’est Samy, l’usurpateur, le type qui a déjà berné des collègues.

À 12h40, il est interpellé. Lors de la palpation, les policiers découvrent qu’à la place de l’arme de service se trouvait en réalité une enceinte musicale. Et une lampe de poche de 20 centimètres se substituait à la matraque réglementaire.

« Il est parvenu avec ce bagout à duper au moins trois services, soupire un gradé. Il sollicitait toujours les équipages pour rechercher un mineur en fuite. Il fonctionnait un peu avec le principe de la cavalerie, très prisé des escrocs. Il trompait une première personne qui malgré elle se portait garante de lui. Heureusement, si Samy était très fort, il ne représentait pas de danger. Il n’a jamais essayé de s’en prendre à qui que ce soit. » Avant le procès, l’expertise psychiatrique permettra sans doute de déterminer le degré de mythomanie de l’usurpateur.

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/02/1484173541-cc-risitas596.png

CaptainCelestin
2022-07-07 08:32:55

Il fait pas 21 ans sur la photohttps://image.noelshack.com/fichiers/2022/07/4/1645118328-captaincelestincocktail.png

dr--korbo
2022-07-07 08:35:17

Ce mec est génial je veux prendre des cours :rire:

Al-Humair
2022-07-07 08:37:04

Ce (vrai) gardien de la paix l’avoue un peu en rougissant : « Il n’était vraiment pas mauvais, limite meilleur que certains d’entre nous. » Gros embarras dans les rangs de la police, près d’une semaine après l’interpellation de Samy, un usurpateur qui a réussi l’exploit de participer dans Paris à une demi-douzaine de patrouilles.

Ce jeune d’Argenteuil (Val-d’Oise), âgé de 21 ans, devait être jugé en comparution immédiate « des chefs de dénonciation mensongère à une autorité judiciaire ou administrative entraînant des recherches inutiles, usurpation de titre, diplôme ou droit et d’immixtion dans la fonction publique commises les 25 et 26 juin », nous précise une source judiciaire, confirmant une information d’Actu 17.

Samy « a été placé en détention provisoire jusqu’à l’audience de renvoi prévue en août », ajoute le magistrat. D’après une autre source, le faux policier était déjà connu pour des faits similaires, notamment pour s’être fait passer pour un fonctionnaire de la brigade des réseaux ferrés ou un contrôleur de train. Le mythomane avait d’autre part été impliqué dans une affaire d’escroquerie. « Là, il n’y a pas de préjudice matériel mais on passe un peu pour des cons », grimace un brigadier.

Même un commissaire a été berné
D’après la préfecture de police, une enquête interne a ainsi été ouverte. Dès le placement en garde à vue, un message avait été envoyé à tous les fonctionnaires de région parisienne pour qu’ils se manifestent auprès du commissariat du XVIIIe où l’usurpateur a finalement été confondu.

« Quand on a reçu la photo du gars, honnêtement, on était un peu penauds », soupire un fonctionnaire. Dans le téléphone du mis en cause, les enquêteurs ont retrouvé les numéros de nombreux policiers de Paris et notamment d’un commissaire de nuit. Ils doivent tous être entendus par le service de déontologie.

Sur sa page de réseau social professionnel, Samy se déclare toujours fonctionnaire à la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) du Val-d’Oise. Un organisme où travaillent principalement des éducateurs spécialisés mais pas de policiers. C’est aussi avec cette qualité qu’il avait l’habitude de se présenter dans quelques commissariats parisiens. Avec une légère nuance. Il se disait « collègue » affecté à la PJJ. « Déjà, il le disait vite, argumente un gradé. Ce qui fait que des collègues pensaient qu’il était de la PJ (police judiciaire). Et puis surtout, il connaissait tout le vocabulaire de la police. Franchement, il faisait vraiment bien illusion. »

Les questions fusent dans la voiture de patrouille
Selon nos informations, le dimanche 26 juin, vers 11 heures, le « collègue de la PJJ » se présente aux enquêteurs du commissariat du XVIIIe accompagné du planton. Ce dernier n’a aucune raison de se méfier. Samy vient d’être déposé par un équipage du XIe. Plus tôt dans la matinée, il a (vraiment) patrouillé dans cet arrondissement pour rechercher un prénommé Youssef, dont il livre maintenant l’identité complète, façon fonctionnaire zélé. Apparemment, le jeune en question se trouverait à présent du côté de Barbès, d’après un tuyau, dit-il, « du GPSR » (la sûreté de la RATP). Samy a donc besoin de l’aide de ses collègues.

Un premier fonctionnaire lui demande son grade. « Gardien de la paix », répond Samy, mythomane mais pas mégalomane. Et le voilà avec des vrais policiers du XVIIIe à patrouiller dans le quartier de la butte Montmartre. S’il aperçoit le fameux Youssef, il faut le contrôler, prévient l’usurpateur.

Pause déjeuner fatale
Un fonctionnaire, qui a la puce à l’oreille, demande en passant à un collègue s’il y a bien une formation éducateur spécialisé à l’école de Sens. Pas à sa connaissance. Bizarre. Pourtant, Samy a l’air tellement sûr de lui. En voyant arriver un équipage de la brigade anticriminalité (BAC), il s’exclame : « Ah mais il y a une BAC de disponible ! On m’avait pourtant dit que non, en plus les instructions de notre major étaient claires. » Un autre gardien de la paix vient souffler à ses collègues que Samy, à son arrivée, portait une bombe lacrymogène à sa sacoche. L’un des policiers s’isole pour passer un coup de fil à l’école de Sens.

Pas de formation d’éducateur spécialisé. Il ne dit rien et rejoint tout le monde à la pause déjeuner. Il voit Samy manger tranquillement. Un détail l’intrigue. Malgré la chaleur, c’est le seul à garder sa veste. Sur le côté droit, une forme qui laisse à penser qu’il est armé. À gauche, une autre protubérance, là où doit logiquement se trouver le bâton télescopique. Avalanche de questions. « Tu es armé ? » « Non mais on nous en donne quand on va sur des perquisitions », bredouille l’usurpateur. « T’as ta carte professionnelle ? » « Non, on ne nous en a pas donné à l’école. » Ça ne sent pas bon pour Samy.

Une enceinte musicale à la place de l’arme de service
« T’es vraiment policier ? » finit par lui demander un fonctionnaire. « Pas exactement », suffoque l’intéressé. La question sur son numéro de matricule dissipe les derniers doutes. De toute façon, un autre policier a une révélation. C’est Samy, l’usurpateur, le type qui a déjà berné des collègues.

À 12h40, il est interpellé. Lors de la palpation, les policiers découvrent qu’à la place de l’arme de service se trouvait en réalité une enceinte musicale. Et une lampe de poche de 20 centimètres se substituait à la matraque réglementaire.

« Il est parvenu avec ce bagout à duper au moins trois services, soupire un gradé. Il sollicitait toujours les équipages pour rechercher un mineur en fuite. Il fonctionnait un peu avec le principe de la cavalerie, très prisé des escrocs. Il trompait une première personne qui malgré elle se portait garante de lui. Heureusement, si Samy était très fort, il ne représentait pas de danger. Il n’a jamais essayé de s’en prendre à qui que ce soit. » Avant le procès, l’expertise psychiatrique permettra sans doute de déterminer le degré de mythomanie de l’usurpateur.

Pour le parisien : Inspecter l'élement > Outils > Network Conditions > User Agent : Google bot > Rafraichir la page

AntoineForum148
2022-07-07 08:40:04

Le 07 juillet 2022 à 08:37:04 :
Ce (vrai) gardien de la paix l’avoue un peu en rougissant : « Il n’était vraiment pas mauvais, limite meilleur que certains d’entre nous. » Gros embarras dans les rangs de la police, près d’une semaine après l’interpellation de Samy, un usurpateur qui a réussi l’exploit de participer dans Paris à une demi-douzaine de patrouilles.

Ce jeune d’Argenteuil (Val-d’Oise), âgé de 21 ans, devait être jugé en comparution immédiate « des chefs de dénonciation mensongère à une autorité judiciaire ou administrative entraînant des recherches inutiles, usurpation de titre, diplôme ou droit et d’immixtion dans la fonction publique commises les 25 et 26 juin », nous précise une source judiciaire, confirmant une information d’Actu 17.

Samy « a été placé en détention provisoire jusqu’à l’audience de renvoi prévue en août », ajoute le magistrat. D’après une autre source, le faux policier était déjà connu pour des faits similaires, notamment pour s’être fait passer pour un fonctionnaire de la brigade des réseaux ferrés ou un contrôleur de train. Le mythomane avait d’autre part été impliqué dans une affaire d’escroquerie. « Là, il n’y a pas de préjudice matériel mais on passe un peu pour des cons », grimace un brigadier.

Même un commissaire a été berné
D’après la préfecture de police, une enquête interne a ainsi été ouverte. Dès le placement en garde à vue, un message avait été envoyé à tous les fonctionnaires de région parisienne pour qu’ils se manifestent auprès du commissariat du XVIIIe où l’usurpateur a finalement été confondu.

« Quand on a reçu la photo du gars, honnêtement, on était un peu penauds », soupire un fonctionnaire. Dans le téléphone du mis en cause, les enquêteurs ont retrouvé les numéros de nombreux policiers de Paris et notamment d’un commissaire de nuit. Ils doivent tous être entendus par le service de déontologie.

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Stéphane Bourgoin, confessions d’un mythomane en série
Sur sa page de réseau social professionnel, Samy se déclare toujours fonctionnaire à la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) du Val-d’Oise. Un organisme où travaillent principalement des éducateurs spécialisés mais pas de policiers. C’est aussi avec cette qualité qu’il avait l’habitude de se présenter dans quelques commissariats parisiens. Avec une légère nuance. Il se disait « collègue » affecté à la PJJ. « Déjà, il le disait vite, argumente un gradé. Ce qui fait que des collègues pensaient qu’il était de la PJ (police judiciaire). Et puis surtout, il connaissait tout le vocabulaire de la police. Franchement, il faisait vraiment bien illusion. »

Les questions fusent dans la voiture de patrouille
Selon nos informations, le dimanche 26 juin, vers 11 heures, le « collègue de la PJJ » se présente aux enquêteurs du commissariat du XVIIIe accompagné du planton. Ce dernier n’a aucune raison de se méfier. Samy vient d’être déposé par un équipage du XIe. Plus tôt dans la matinée, il a (vraiment) patrouillé dans cet arrondissement pour rechercher un prénommé Youssef, dont il livre maintenant l’identité complète, façon fonctionnaire zélé. Apparemment, le jeune en question se trouverait à présent du côté de Barbès, d’après un tuyau, dit-il, « du GPSR » (la sûreté de la RATP). Samy a donc besoin de l’aide de ses collègues.

Un premier fonctionnaire lui demande son grade. « Gardien de la paix », répond Samy, mythomane mais pas mégalomane. Et le voilà avec des vrais policiers du XVIIIe à patrouiller dans le quartier de la butte Montmartre. S’il aperçoit le fameux Youssef, il faut le contrôler, prévient l’usurpateur.

Pause déjeuner fatale
Un fonctionnaire, qui a la puce à l’oreille, demande en passant à un collègue s’il y a bien une formation éducateur spécialisé à l’école de Sens. Pas à sa connaissance. Bizarre. Pourtant, Samy a l’air tellement sûr de lui. En voyant arriver un équipage de la brigade anticriminalité (BAC), il s’exclame : « Ah mais il y a une BAC de disponible ! On m’avait pourtant dit que non, en plus les instructions de notre major étaient claires. » Un autre gardien de la paix vient souffler à ses collègues que Samy, à son arrivée, portait une bombe lacrymogène à sa sacoche. L’un des policiers s’isole pour passer un coup de fil à l’école de Sens.

Pas de formation d’éducateur spécialisé. Il ne dit rien et rejoint tout le monde à la pause déjeuner. Il voit Samy manger tranquillement. Un détail l’intrigue. Malgré la chaleur, c’est le seul à garder sa veste. Sur le côté droit, une forme qui laisse à penser qu’il est armé. À gauche, une autre protubérance, là où doit logiquement se trouver le bâton télescopique. Avalanche de questions. « Tu es armé ? » « Non mais on nous en donne quand on va sur des perquisitions », bredouille l’usurpateur. « T’as ta carte professionnelle ? » « Non, on ne nous en a pas donné à l’école. » Ça ne sent pas bon pour Samy.

Une enceinte musicale à la place de l’arme de service
« T’es vraiment policier ? » finit par lui demander un fonctionnaire. « Pas exactement », suffoque l’intéressé. La question sur son numéro de matricule dissipe les derniers doutes. De toute façon, un autre policier a une révélation. C’est Samy, l’usurpateur, le type qui a déjà berné des collègues.

À 12h40, il est interpellé. Lors de la palpation, les policiers découvrent qu’à la place de l’arme de service se trouvait en réalité une enceinte musicale. Et une lampe de poche de 20 centimètres se substituait à la matraque réglementaire.

« Il est parvenu avec ce bagout à duper au moins trois services, soupire un gradé. Il sollicitait toujours les équipages pour rechercher un mineur en fuite. Il fonctionnait un peu avec le principe de la cavalerie, très prisé des escrocs. Il trompait une première personne qui malgré elle se portait garante de lui. Heureusement, si Samy était très fort, il ne représentait pas de danger. Il n’a jamais essayé de s’en prendre à qui que ce soit. » Avant le procès, l’expertise psychiatrique permettra sans doute de déterminer le degré de mythomanie de l’usurpateur.

Pour le parisien : Inspecter l'élement > Outils > Network Conditions > User Agent : Google bot > Rafraichir la page

Balance pas la technique le golem après ils vont fix ça et se baser uniquement sur la plage IP des crawlers

BGY000
2022-07-07 08:40:14

Le 07 juillet 2022 à 08:31:24 :

Le 07 juillet 2022 à 08:29:28 :

Le 07 juillet 2022 à 08:28:14 :

À 12h40, il est interpellé. Lors de la palpation, les policiers découvrent qu’à la place de l’arme de service se trouvait en réalité une enceinte musicale.

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/19/1494632861-risitas-disco.png

Ayaa nn tu deconnes :rire:
Met l’article en entier khey

Ce (vrai) gardien de la paix l’avoue un peu en rougissant : « Il n’était vraiment pas mauvais, limite meilleur que certains d’entre nous. » Gros embarras dans les rangs de la police, près d’une semaine après l’interpellation de Samy, un usurpateur qui a réussi l’exploit de participer dans Paris à une demi-douzaine de patrouilles.

Ce jeune d’Argenteuil (Val-d’Oise), âgé de 21 ans, devait être jugé en comparution immédiate « des chefs de dénonciation mensongère à une autorité judiciaire ou administrative entraînant des recherches inutiles, usurpation de titre, diplôme ou droit et d’immixtion dans la fonction publique commises les 25 et 26 juin », nous précise une source judiciaire, confirmant une information d’Actu 17.

Samy « a été placé en détention provisoire jusqu’à l’audience de renvoi prévue en août », ajoute le magistrat. D’après une autre source, le faux policier était déjà connu pour des faits similaires, notamment pour s’être fait passer pour un fonctionnaire de la brigade des réseaux ferrés ou un contrôleur de train. Le mythomane avait d’autre part été impliqué dans une affaire d’escroquerie. « Là, il n’y a pas de préjudice matériel mais on passe un peu pour des cons », grimace un brigadier.
Même un commissaire a été berné

D’après la préfecture de police, une enquête interne a ainsi été ouverte. Dès le placement en garde à vue, un message avait été envoyé à tous les fonctionnaires de région parisienne pour qu’ils se manifestent auprès du commissariat du XVIIIe où l’usurpateur a finalement été confondu.

« Quand on a reçu la photo du gars, honnêtement, on était un peu penauds », soupire un fonctionnaire. Dans le téléphone du mis en cause, les enquêteurs ont retrouvé les numéros de nombreux policiers de Paris et notamment d’un commissaire de nuit. Ils doivent tous être entendus par le service de déontologie.

Sur sa page de réseau social professionnel, Samy se déclare toujours fonctionnaire à la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) du Val-d’Oise. Un organisme où travaillent principalement des éducateurs spécialisés mais pas de policiers. C’est aussi avec cette qualité qu’il avait l’habitude de se présenter dans quelques commissariats parisiens. Avec une légère nuance. Il se disait « collègue » affecté à la PJJ. « Déjà, il le disait vite, argumente un gradé. Ce qui fait que des collègues pensaient qu’il était de la PJ (police judiciaire). Et puis surtout, il connaissait tout le vocabulaire de la police. Franchement, il faisait vraiment bien illusion. »
Les questions fusent dans la voiture de patrouille

Selon nos informations, le dimanche 26 juin, vers 11 heures, le « collègue de la PJJ » se présente aux enquêteurs du commissariat du XVIIIe accompagné du planton. Ce dernier n’a aucune raison de se méfier. Samy vient d’être déposé par un équipage du XIe. Plus tôt dans la matinée, il a (vraiment) patrouillé dans cet arrondissement pour rechercher un prénommé Youssef, dont il livre maintenant l’identité complète, façon fonctionnaire zélé. Apparemment, le jeune en question se trouverait à présent du côté de Barbès, d’après un tuyau, dit-il, « du GPSR » (la sûreté de la RATP). Samy a donc besoin de l’aide de ses collègues.

Un premier fonctionnaire lui demande son grade. « Gardien de la paix », répond Samy, mythomane mais pas mégalomane. Et le voilà avec des vrais policiers du XVIIIe à patrouiller dans le quartier de la butte Montmartre. S’il aperçoit le fameux Youssef, il faut le contrôler, prévient l’usurpateur.

Dans la voiture, une discussion s’engage. On ne sait pas à cet instant précis si les vrais policiers ont des doutes. Mais les questions fusent. L’un d’entre eux lui demande de quelle promotion il est. « 260e », n’hésite pas Samy. Il était à l’école des gardiens de la paix de Sens (Yonne), où il a suivi une formation spéciale d’éducateur spécialisé, bidonne-t-il. Il a intégré directement la PJJ. Pas de Youssef à l’horizon. L’équipage part s’acheter à déjeuner et direction la salle de repos.
Pause déjeuner fatale

Un fonctionnaire, qui a la puce à l’oreille, demande en passant à un collègue s’il y a bien une formation éducateur spécialisé à l’école de Sens. Pas à sa connaissance. Bizarre. Pourtant, Samy a l’air tellement sûr de lui. En voyant arriver un équipage de la brigade anticriminalité (BAC), il s’exclame : « Ah mais il y a une BAC de disponible ! On m’avait pourtant dit que non, en plus les instructions de notre major étaient claires. » Un autre gardien de la paix vient souffler à ses collègues que Samy, à son arrivée, portait une bombe lacrymogène à sa sacoche. L’un des policiers s’isole pour passer un coup de fil à l’école de Sens.

Pas de formation d’éducateur spécialisé. Il ne dit rien et rejoint tout le monde à la pause déjeuner. Il voit Samy manger tranquillement. Un détail l’intrigue. Malgré la chaleur, c’est le seul à garder sa veste. Sur le côté droit, une forme qui laisse à penser qu’il est armé. À gauche, une autre protubérance, là où doit logiquement se trouver le bâton télescopique. Avalanche de questions. « Tu es armé ? » « Non mais on nous en donne quand on va sur des perquisitions », bredouille l’usurpateur. « T’as ta carte professionnelle ? » « Non, on ne nous en a pas donné à l’école. » Ça ne sent pas bon pour Samy.
Une enceinte musicale à la place de l’arme de service

« T’es vraiment policier ? » finit par lui demander un fonctionnaire. « Pas exactement », suffoque l’intéressé. La question sur son numéro de matricule dissipe les derniers doutes. De toute façon, un autre policier a une révélation. C’est Samy, l’usurpateur, le type qui a déjà berné des collègues.

À 12h40, il est interpellé. Lors de la palpation, les policiers découvrent qu’à la place de l’arme de service se trouvait en réalité une enceinte musicale. Et une lampe de poche de 20 centimètres se substituait à la matraque réglementaire.

« Il est parvenu avec ce bagout à duper au moins trois services, soupire un gradé. Il sollicitait toujours les équipages pour rechercher un mineur en fuite. Il fonctionnait un peu avec le principe de la cavalerie, très prisé des escrocs. Il trompait une première personne qui malgré elle se portait garante de lui. Heureusement, si Samy était très fort, il ne représentait pas de danger. Il n’a jamais essayé de s’en prendre à qui que ce soit. » Avant le procès, l’expertise psychiatrique permettra sans doute de déterminer le degré de mythomanie de l’usurpateur.

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J’ai tout lu c’est génial bordelhttps://image.noelshack.com/fichiers/2017/02/1484173541-cc-risitas596.png

LowIQDetermine
2022-07-07 08:42:28

Diplôme spécial d'éducateur spécialiséhttps://image.noelshack.com/fichiers/2021/07/4/1613639007-risichauve.png

PetDeKheyette
2022-07-07 08:43:30

Ca me termine :rire:
par contre j'vois pas à quoi ça sert, c'est dommage d'être bon à ce point pour ne rien faire de concret.
Il aurait pu j'sais pas faire un plan de braquage grâce à son infiltration.

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