Le 06 novembre 2021 à 23:53:59 :
Un autre que j’avais trouvé sur le topic Halloween:
L'histoire se passe en 2015 et se déroule sur Angoulême
Avec ma meuf, on doit aller là-bas faire une soirée d'anniversaire dans une salle des fêtes. Après la fête, on ira dormir dans un appartement en centre-ville où on ne sera que tous les 2 (ou presque )
La grand-mère de la pote à qui on fêtait l'anniversaire est proprio de plusieurs appartements d'un immeuble, et ils nous le prêtent pour la nuit. Un autre couple d'ami dormira dans un appartement 2 étages au dessus.
On arrive sur Angoulême l'après-midi, et on va direct à l'apparte pour poser nos affaires et se préparer.
Déjà, on n'aime pas le lieu. L'ambiance est lourde, pesante. Y a comme un malaise et on arrive pas à expliquer pourquoi, on le ressent tous les 2.
Page 13, j'explique que j'ai une sensibilité à ce genre de choses depuis l'enfance. Je vous invite à aller lire si jamais
Dans ce lieu, je ne peux pas regarder un seul meuble, un mur ou entrer dans une pièce sans avoir l'impression que quelqu'un me fixe du regard dans un coin. J'ai ce sentiment de ne pas être à ma place, pas le bienvenue. J'ai comme un étau qui me serra la tête, et des vertiges par moment.
Pendant que ma copine se prépare dans la salle de bain, je suis assis seul dans le salon, et je ne peux m'empêcher de regarder la cuisine, de là où je suis. Cette cuisine est un petit "couloir" avec au centre une table et une chaise au bout. Je regarde cette chaise, et j'arrive pas à regarder autre part. Comme si je faisais une bataille de regard avec quelqu'un, sauf que y a personne
On part ensuite à la soirée qui a lieu a quelques kilomètres et on passe vite à autre chose. Tout se déroule bien, et on part vers 1h du matin avec nos deux amis qui eux dormiront 2 étages au dessus.
Pour info, je n'ai pas bu d'alcool de la soirée et je n'ai rien consommé du tout à part un peu de tabac.
On fume une dernière clope avec nos potes sur le balcon de leur appartement, ensuite on retourne au notre pour aller se coucher.
Dès qu'on entre, on se ressent mal et on aime pas du tout être ici. On part tout dans la chambre pour aller se coucher, sans passer par la case toilettes ou salles de bain. On a presque hésité à demander à nos potes de squatter chez eux, tellement le malaise est grand.
On met un peu de temps à s'endormir, on discute et on passe le temps (). Vers 2-3h du matin, alors que le sommeil nous a presque attrapé, ma meuf à grand soif et veut que j’aille lui chercher un verre d'eau. Et qui dit verre d'eau, dit cuisine. Elle veut pas y aller car elle a vraiment la trouille de l'appartement.
En tant que gentleman fort et courageux (faux je me pisse littéralement dans le slibard) j'y vais.
S'en suit une des expériences les plus effrayantes de ma vie.
Déjà, je ne sais pas si c'est le stress, la peur ou la fatigue mais je ne trouve pas le putain d'interrupteur pour la lumière, alors je me fis à la seule lumière de la nuit, car à part la chambre, les volets sont tous ouverts. On en ville, donc y a quelques lumières extérieurs qui me permettent de me repérer.
J'avance très très lentement, et toutes les sensations lourdes et pesantes ressenties l'après-midi sont décuplées, car je suis seul et dans le noir. Je mets quelques secondes à traverser le couloir pour arriver au salon, mais ces secondes me paraissent infinissables.
Une fois dans le salon, je fais face à la cuisine. Je suis tétanisé et je ne peux plus bouger.
Je vois la table, la lumière éclaire 3/4 de la table, le dernier quart est dans le noir, c'est-à-dire que la partie avec la chaise est dans l'obscurité.
Je vois une "ombre". Mais c'est pas juste une ombre, c'est une personne mais toute noire et grise (comme un noir et blanc très sombre). Je la vois à peine car elle est assise sur la chaise. Mais je suis sur d'une chose, ça ressemble trait pour trait à une putain de vieille femme. Ce qui m'a confirmé ça, ce sont ses mains ridées, qui sont posées sur la partie éclairée de la table, et elle tapote des doigts sur la table en me regardant.
Bon, pour faire une parenthèse, comme je l'ai déjà expliqué ici, j'avais déjà vécu des choses étranges avant ça, mais jamais d'apparition aussi physique et claire que cette vieille.
Et bordel, jamais aussi menaçante. La sensation de mal-être de pas être le bienvenue était décuplé x1000. C'est comme ça me hurlait de partir.
Là je vous le raconte en détail, mais ça a duré grand max 10-15 secondes.
Dans ma tête c'était soit me barrer et m'enfermer dans la chambre, ce qui provoquerait une crise cardiaque à ma copine quand je lui expliquerait la situation Ou bien soit prendre ce fichu verre d'eau.
J'ai pris le verre
Je suis entré dans la cuisine, en avançant je ne voyais presque plus "l'entité" mais j'entendais encore ces ongles qui tapaient sur la table.
J'ai tourné le dos, pris un verre et je me suis barré rapidement dans la salle de bain pour prendre l'eau. J'ai allumé la lumière de la SDB, pour me rassurer, et j'ai apporté l'eau à ma meuf.
Je me souviens qu'elle ma dit "tu peux aller le reposer ?" car y avait pas de table de chevet (on dormait sur un matelas gonflable) et on voulait pas casser le verre en bougeant. Et j'ai dis "c'est mort je suis fatigué on verra ça demain, et j'ai été posé le verre par terre dans un coin de la chambre
Je me suis endormit presque aussitôt, en faite avec l'adrénaline, mon cerveau s'était déconnecté et ne pensait PAS DU TOUT à ce qui venait de se passer.
Le lendemain matin, on été toujours pas à l'aise, mais moi je faisais mine que ça allait. On est reparti, et j'ai attendu quelques jours avant d'en parler à ma copine. Elle m'a cru de suite, en faite elle n'a jamais rien ressenti d'aussi pesant que cette appartement (Si vous avez lu ma première histoire, vous savez qu'elle a pourtant grandit dans une maison pas ouf ).
Pendant les premiers mois qui ont suivit cette expérience, je ne faisais que d'y repenser à chaque fois que j'allais me coucher, ça me hantait l'esprit et j'en faisais des cauchemars. J'en étais rendu au point où plus j'y pensais plus j'avais l'impression que cette "vieille" était chez moi.
Voilà, aujourd'hui je m'en suis remis et je n'en ai plus peur mais ça m'a marqué