De toute façon, les ailments en altitude n'ont quasiment que très de gouts (cette impression de gout de tomate) donc inutile de se ruiner pour rien :
Lors de l’embarcation, avant même le décollage, l’humidité ambiante de la cabine diminue de 12 %, c’est ensuite quand l’avion décolle et que l’on se retrouve dans les airs, la combinaison de l’air sec et des variations de pressions réduit radicalement la sensibilité de nos papilles.
En altitude, notre perception du goût salé et sucré diminue de 30 %.
Mais le goût est intimement lié avec l’odorat, car c’est avant tout l’odorat qui permet de distinguer et d’apprécier le goût des aliments. La majeure partie de l’information chimique constituant une saveur provient de l’olfaction et non de la gustation. L’odeur arrive ainsi au cerveau en montant par le nez à travers la bouche, lorsque l’on mange, avale, expire un aliment.
En avion, la pressurisation de la cabine fait gonfler nos muqueuses et bloque le passage de l’odeur, dans ce cas lorsque la cavité nasale est desséchée, le cerveau ne décerne pas correctement les odeurs, ce qui fait que l’on perd une grande partie des saveurs des aliments. C’est ce qui arrive également lorsque l’organe olfactif est congestionné à cause d’un rhume, les sensations de goût s’en trouvent considérablement réduites.
Un autre aspect qui rend le goût de la nourriture d’avion peu appréciable, le fait de manger avec un fond sonore constant(1). En effet, selon une étude de 2011 réalisée par des scientifiques de l’université de Manchester, quand on mange avec un bruit de fond permanent, on a cette impression que la nourriture est moins sucrée ou moins salée que lorsque l’on mange dans le silence.