Pour le CNRS, la "blanchité" est une réalité scientifique

les «whiteness studies» existent depuis les années 1980-1990. Mais il s'agit, selon ses organisatrices Sarah Mazouz et Mathilde Cohen, chargées de recherche au CNRS, d'une des premières journées consacrées au sujet en France – Mathilde Cohen relève qu'une première rencontre scientifique sur la blanchité avait eu lieu à l'Université Paris Diderot en 2011, mais sous forme de tables rondes. Ici, c'est l'occasion, pour une dizaine de chercheurs et chercheuses, de présenter individuellement le fruit de leurs recherches et d'en discuter dans une atmosphère sereine, où l'on s'entend penser.

https://www.liberation.fr/debats/2018/07/05/a-l-ehess-reflexions-sur-la-question-blanche_1663556/

Morceaux choisis:

Bref : la «condition blanche» donc, ou bien encore «blanchité» – d'ailleurs, quel mot choisir ? Dans son introduction, Mathilde Cohen pose le débat terminologique, sans vraiment le trancher. «Condition blanche» renvoie à Pap Ndiaye (prévu au programme, il n'a pas pu venir) et ses travaux sur «la condition noire», tandis que «blanchité» évoque plus directement les travaux de plusieurs chercheurs contemporains : Maxime Cervulle, un des pionniers de la question en France avec ses recherches sur les médias et son livre Dans le blanc des yeux (Ed. Amsterdam, 2013), mais aussi «l'ouvrage pionnier publié en 2013 sur la notion de blanchité, De quelle couleur sont les blancs ?,

Au «white gaze», «l'objectivation visuelle du corps noir», répondent des tentatives, notamment par les esclaves noirs aux Etats-Unis, de définir «la corporalité blanche» pour «comprendre, dans l'attitude des Blancs, ce qui explique leur domination», explique Sarah Fila-Bakabadio (université de Cergy-Pontoise). Avec Mélanie Gourarier (CNRS), on touche aussi du doigt, sans le développer, ce passionnant sujet : la façon dont «la question de la blanchité est imbriquée avec celle des masculinités».

Parce qu'«un découplage entre couleur et race est nécessaire», selon Sarah Mazouz, on évitera également le terme «blancheur», qui réduit l'enjeu que représente le fait d'être «blanc» en France à une simple question de pigmentation.

Autant de situations qui renvoient à une question, abordée par Mathilde Cohen en introduction : «comment devient-on blanc ?» Dans quelle mesure les comportements quotidiens, jusqu'à l'alimentation, sont-ils révélateurs de la blanchité ? Corollaire de la question précédente : peut-on aussi sortir de cette blanchité ?

https://image.noelshack.com/fichiers/2016/41/1476642572-picsart-10-16-08-25-48.png

Mazouz
Cohen

Deux femmes

Ayaaaaa ils veulent le secret pour devenir blanc

Le 18 février 2021 à 08:47:19 Petit-yugi35 a écrit :
Ayaaaaa ils veulent le secret pour devenir blanc

T'as pas tout lu, la suite :
"Corollaire de la question précédente : peut-on aussi sortir de cette blanchité ? "
C’est ça la question principale

Qu'est-ce que le CNRS a à voir la dedans ?
Qu'il s'occupe des sciences dures et pas des "sciences" sociales

Alors j'ai lu le post de l'op et je pose la question : vouloir sortir de la blanchité, d'accord, mais pourquoi ? Est-ce mal d'être blanc ? Si oui, que personne ne s'étonne du sursaut identitaire et du renouveau d'activité à l'extrême droite (la vraie)

"Cohen"

Le 18 février 2021 à 08:48:53 Pyrenex64 a écrit :

Le 18 février 2021 à 08:47:19 Petit-yugi35 a écrit :
Ayaaaaa ils veulent le secret pour devenir blanc

T'as pas tout lu, la suite :
"Corollaire de la question précédente : peut-on aussi sortir de cette blanchité ? "
C’est ça la question principale

Oui ils veulent prendrent la place et nous en exclure, ca n'arrivera pas.

Cela fait parti d'un processus classique. Pour valider une idéologie, il faut passer par la science. Le religion chrétienne avait l'obsession de la science, dans le passé.

Le problème c'est qu'en sociologie, il n'est plus difficile aujourd'hui de dire n'importe quoi et d'être un très mauvais scientifique, tout en ayant un poste adéquat, dès lors que tu promeus les bonnes merdes.

J'aimerais bien qu'on arrête tout ramener à la couleur de peau des gens...https://image.noelshack.com/fichiers/2017/02/1484438342-risitas-fuzati.png

Cimer Vidal qui va supprimer ce genre d'études au CNRS

Le 18 février 2021 à 08:48:53 Pyrenex64 a écrit :

Le 18 février 2021 à 08:47:19 Petit-yugi35 a écrit :
Ayaaaaa ils veulent le secret pour devenir blanc

T'as pas tout lu, la suite :
"Corollaire de la question précédente : peut-on aussi sortir de cette blanchité ? "
C’est ça la question principale

Sortir de quelque chose qui n'existe pas, sauf à aller dans un incendie ?

Arrêtez de prendre le """"monde scientifique"""" comme quelque chose de sérieux voir de tangible pour commencer.

Le 18 février 2021 à 08:51:00 Koat a écrit :
Cimer Vidal qui va supprimer ce genre d'études au CNRS

Et t'es vraiment gentil en offrant le mot "étude" à ces merdes non scientifiques . Le CNRS garde sa superbe dans les vraies sciences. La sociologie est une science très intéressante, mais perdue à cause de la religion de certains.

[08:50:41] <DarkPudge>
Cela fait parti d'un processus classique. Pour valider une idéologie, il faut passer par la science. Le religion chrétienne avait l'obsession de la science, dans le passé.

Le problème c'est qu'en sociologie, il n'est plus difficile aujourd'hui de dire n'importe quoi et d'être un très mauvais scientifique, tout en ayant un poste adéquat, dès lors que tu promeus les bonnes merdes.

Les milieux politiques, des sciences sociales et des hautes écoles ne pensent plus, ils se reproduisent entre eux, reproduisent une pensée et tout ceux qui veulent entrer dans ce cercle doivent se conformer. Et on en arrive à une idéologie éthno-masochiste : des blancs qui crachent sur ce qu'ils sont et sur les leurs.

Le 18 février 2021 à 08:52:33 JVC-Censure191 a écrit :
Arrêtez de prendre le """"monde scientifique"""" comme quelque chose de sérieux voir de tangible pour commencer.

La science est sérieuse. Le problème, ce sont les hommes qui la manipule, avec malhonnêteté, pour faire passer pour vraie des choses qui relèvent de l'idéologie, de la religion. Il suffit de regarder les régimes totalitaires idéologiques, on est passé d'un socle divin à un socle scientifique.

Là c'est pareil, leur religion doit passer par la science. Mais l'un des pionniers de ces conneries a avoué y'a quelques années avoir tout falsifié en terme de recherche, par sincérité, car il y croyait, avant d'être convaincu, de manière définitive, de la fausse route.

[08:51:35] <DarkPudge>

Le 18 février 2021 à 08:48:53 Pyrenex64 a écrit :

Le 18 février 2021 à 08:47:19 Petit-yugi35 a écrit :
Ayaaaaa ils veulent le secret pour devenir blanc

T'as pas tout lu, la suite :
"Corollaire de la question précédente : peut-on aussi sortir de cette blanchité ? "
C’est ça la question principale

Sortir de quelque chose qui n'existe pas, sauf à aller dans un incendie ?

Bof. Je crois à une blanchité comme Césaire parlait de négritude.
Mais tout le champ universitaire autour de cette notion est à jeter.

Mathilde Cohen

Le 18 février 2021 à 08:53:07 [Gone]_Banned a écrit :

[08:50:41] <DarkPudge>
Cela fait parti d'un processus classique. Pour valider une idéologie, il faut passer par la science. Le religion chrétienne avait l'obsession de la science, dans le passé.

Le problème c'est qu'en sociologie, il n'est plus difficile aujourd'hui de dire n'importe quoi et d'être un très mauvais scientifique, tout en ayant un poste adéquat, dès lors que tu promeus les bonnes merdes.

Les milieux politiques, des sciences sociales et des hautes écoles ne pensent plus, ils se reproduisent entre eux, reproduisent une pensée et tout ceux qui veulent entrer dans ce cercle doivent se conformer. Et on en arrive à une idéologie éthno-masochiste : des blancs qui crachent sur ce qu'ils sont et sur les leurs.

Oui, ça marchait assez bien initialement. Le problème c'est quand un emprise idéologique et religieuse démarre, qui fixe des barrières à l'entrée non pas sur la compétence, mais sur l'asservissement à cette idéologie. Puis tu recrutes des gens plus médiocres, qui à leur tour vont recruter, et tu fais s'effondrer tout un domaine.

Les gens doivent rire de la sociologie, la qualifié d'infâmie, en voyant ce qu'il s'y passe. A tort et à raison. A tort car la sociologie est une belle science, mais à raison quand on voit toutes les merdes qui se l'accaparent.